Oui difficile équation.
La maladie est toujours une souffrance pour celui qui est malade. Cela n’enlève rien à la gravité du crime. Sanctionner, oui, c’est la réponse faute de pouvoir prévenir et éradiquer la violence. La sanction est variable : ainsi l’an dernier une mère infanticide a été acquittée en Belgique au titre de trouble psychique (déni de grossesse). Est-ce moins grave ? Dans l’absolu, non. Mais que faire là aussi ?
Je prends du recul sur Cantat mais j’aimerais comprendre ce qui se passe dans sa tête ou dans son corps. La politisation exacerbée de l’affaire à l’époque n’avait pas permis d’aller dans cette compréhension lors du procès. On est peut-être passé à côté de quelque chose qui permettrait d’en tirer une leçon.
Mais ce peut aussi être, comme vous le soulignez, les conséquences de l’alcool, comme c’est le cas de beaucoup de violence. J’ai aussi déjà vu un homme très sympa faire une crise de délirium : on a dû se mettre à 4 pour le retenir de tuer quelqu’un qui le provoquait.