Bien ; voyons un peu ce qu’il ressort de l’analyse du texte de l’auteur dans le lien qu’il a indiqué. Texte dans lequel il se livre lui-même à l’analyse du texte de celui qu’il appelle le « Don Quichotte des temps modernes » :
Je cite (au hasard) l’une des phrases ampoulées de l’auteur :
[...] Cependant,
adoptant une approche volontairement clinique (comprendre – et c’est là le
vrai sens du terme, une approche qui prend en compte et revendique sa part
irréductible de subjectivité), et Chouard ayant la tendance fâcheuse à
profondément m’irriter, non tant par le fond de son propos que par sa forme,
dont l’arrogance lors de cette conférence n’a d’égale que l’outrancière
condescendance, tant envers les intellectuels, les politiques et plus
généralement l’ensemble des acteurs sociaux travaillant sur les questions
touchant à ce que l’on pourrait qualifier de pathologies de la modernité (et
qui passent « toute leur vie à se bagarrer mais qui ne changent rien »
sic !), qu’à l’égard de tous les citoyens du monde moderne qu’il qualifie
ouvertement de crétins mystifiés (ces « 99 % de pauvres qui défendent
l’élection comme une vache sacrée » re-sic !), je m’autoriserai dans
un premier temps – pour la partie déconstruction – à lui emprunter ce
ton que je juge insupportable (parfaitement conscient par ailleurs que cela
n’apportera rien à mon propos, au contraire même). [...]
Nous avons là une phrase longue de 173 mots, et 908 caractères. Imbitable.
Nombre de répétitions : 10 (dans une seule et même phrase...).
Termes de
sens fort ou péremptoire : 13
Mots charnières :
5
Je ne parle même pas du fond, qui démontre sans ambiguïté l’animosité personnelle à l’encontre de Chouard, dans un discours qui affirme le contraire.
Monsieur l’auteur, avant de chercher la paille dans l’œil de votre adversaire, faites le ménage chez vous et ôtez la poutre qui vous aveugle. Ça vous évitera (peut-être) de vous prendre les pieds dans le tapis et de vous ridiculiser.
Bon vent pour l’approche clinique de votre thèse néokantienne métaphysique
Et priez pour qu’aucun de ceux que vous méprisez tant ne soit dans le jury