Quelques mises au point à partir de cet article.
- Le fait de ne plus livrer l’Iran. Pression d’un actionnaire ou pas, j’ai comme une idée que Peugeot ne doit pas être le seul dans ce cas, je crains que bien d’autres industriels subissent des pressions aussi « amicales » que discrètes pour isoler le Mal désigné…
- Général Motors vient de démentir l’intention d’investir plus dans PSA : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/automobile/20130628trib000772886/general-motors-refuse-officiellement-d-investir-davantage-dans-psa-en-crise.html. Ils ont d’autres objectifs actuellement : http://www.leblogauto.com/2013/06/gm-691-millions-dinvestissements-au-mexique.html. Mais d’autres lorgnent vers les canards boiteux : http://www.leblogauto.com/2013/06/baic-achat-de-trois-constructeurs-europeens-en-vue.html. Alors, demain des voitures chinoises construites (avec reconnaissance…) par des ouvriers français ? Ce serait le monde à l’envers pour les tenants d’un ultra-libéralisme qui rêve d’aligner nos salaires sur ceux des chinois, non ? Après tout, Toyota construit bien des Yaris hybrides à Ornains dans le Nord, dont une partie est réexportée aux USA avec un beau label Made in France. Même Montebourg en est content, c’est dire…
- Renault s’en tire mieux pour avoir délocalisé plus tôt : c’est hélas exact, même si c’est difficile à avaler. Mais celui qui aurait dit, il y a vingt ans, que l’ex Régie prendrait un jour le contrôle d’un constructeur japonais (Nissan) serait passé pour un doux dingue au mieux. A noter aussi qu’en 2006 une tentative de rapprochement entre Renault et GM avait bien eu lieu mais sans suites.
- Le groupe PSA a quand même fait des erreurs de stratégie (tout-diesel, entre autre) qui le place à la traîne aujourd’hui, dans un environnement technologique qui bouge très vite et dans tous les sens.