Cette controverse ne fait-elle pas abstraction de causes fondamentales ?
Pauvreté,
inégalités, pillage des ressources naturelles sont autant de maux
contre lesquels les politiques économiques et
sociales des États, comme des collectivités qui les composent, ne
peuvent avoir de sens que si sont pris en compte les fondamentaux de
la démographie mondiale et les problèmes de surpopulation qu’elle
génère inexorablement au détriment premier d’une planète qui n’en
peut plus.
Signe
de la vanité et de
l’insuffisance des mesures prises depuis que l’homme existe pour se
guérir de ces plaies : leur cause première qu’est le nombre demeure
superbement ignorée des idéologues et docteurs en tous genres qui les étudient et
prétendent les guérir. Aucun d’entre eux ne semble en effet avoir
pris en considération deux réalités pourtant aussi avérées que
fondamentales :
1° - À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ
250 millions d’êtres humains. Elle en compte plus de 7 milliards
aujourd’hui, dont 1 milliard à 1 milliard et demi vivent dans un
état de pauvreté profonde. L’homme et le progrès dont il est
porteur ont ainsi créé, en 20 siècles, de 4 à 5 fois plus de
miséreux qu’il n’y avait d’individus de toutes conditions sur
terre au début de leur entreprise.
2° - La population n’a cessé
d’augmenter, à un rythme atteignant de nos jours,quotidiennement,
les 220 à 250 000 âmes, qui viennent dans leur grande majorité
surpeupler, par une effet purement mécanique, la base d’une
pyramide sociale dans laquelle le « descenseur social » prend
le pas sur l’ascenseur du même nom – démontrant, s’il en était
besoin, que la pauvreté est plus facile à partager que la richesse.
Voir à ce sujet :
http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com