Bonjour,
Je comprends bien vos contraintes de « simplifications » pour faire passer des concepts difficiles à étaler sur la place publique. Dans cet esprit là, votre schéma est très bien si ce n’est l’erreur de positionnement des troubles complexes et des psychoses liés au refoulement. J’expose cela d’une autre manière dans un de mes articles (cf. Peut-on se fier à notre jugement ? La fiabilité des « experts » en cause). Cependant, je m’accomode toujours très mal d’un « réductionnisme » trop simpliste (cf. La nature de la nature d’Edgar MORIN) qui de plus commet une erreur très confusiogène.
OK également pour l’omission du principe de subsidiarité : la politique actuelle est déjà assez alambiquée comme ça... si en plus il faut y rajouter les lois de décentralisations que même nos élus territoriaux sont incapables d’appliquer correctement... on risque de rencontrer quelques difficultés (supplémentaires) à pouvoir débattre politique. 
Sur l’essentiel à mes yeux, donc EDELMAN, oui et non.
Nous parlons bien d’un même sujet, mais selon un regard que les récents progrès scientifiques permettent d’affiner par rapport aux travaux qu’il avait pu mener (et qui me serviront pour d’autres suites que je compte donner à mes écrits). Par ailleurs, il y a « science » et science (cf. Science avec conscience encore d’Edgar MORIN) et sur ce point, je ne peux vous rejoindre dans votre thèse du fait que vous ne les distinguer pas (pour le moment).
Mon article (Perversion narcissique et traumatismes psychiques - L’approche biologisante) vient juste d’être approuvé en modération, j’y traite essentiellement du processus qui, justement, entrave le développement de la conscience humaine. Phénomène malheureusement sous-estimé et sous-évalué ce qui ne présage rien de bon dans un avenir proche et tant que nous resterons « campés » dans l’ignorance de ce « fléau ». Mais bon... cela semble être le propre de l’histoire des hommes et il faut savoir prendre son mal en patience pour espérer voir les choses évoluer vers un peu plus d’humanité (au sens non dévoyé du terme).
J’attends donc le prochain et dernier volet avec impatience pour me faire une idée plus précise de vos thèses et de « vos » solutions.
Bien à vous (tous) 