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Commentaire de barbouse, KECK Mickaël

sur A propos d'une « leçon de politique » que Soral donnerait à Asselineau


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barbouse, KECK Mickaël barbouse, KECK Mickaël 4 juillet 2013 08:51

L’amusant dans la technique marketing du « clash » , normalement, c’est qu’on y met un peu de sanguin, d’étoffe, de fougue, de bagarre de cour d’école, quelque chose que le monde du rap a bien compris, médiatiser des pseudo querelle c’est la forme promotionnelle des « Bad Boys » et autres rebelles, une façon d’occuper le terrain médiatique en valorisant respectivement leur images faute d’être valorisé autrement par d’autres.

L’amusant dans votre article, c’est d’imaginer Asselineau en rebelle, alors que c’est une sorte de prêtre de la Foi dans l’histoire de France où il puise son « logiciel d’espérance » et son fond de commerce auprès d’un public plutôt bourgeois et en manque d’amour propre vis à vis de leur héritage, tout en étant l’incarnation parfaite de leur coté looser, érudit, mais looser face aux changement de paradigme du monde moderne, où le recours aux carolingiens n’offre aucune réponsedans un monde de réseaux mondiaux interconnectés naissant.

C’est du déjà has been avant même d’avoir commencé, parce que son usage de la science de l’histoire dépasse le cadre efficient de cette science, et ses conférences visant a recréer de l’espoir dans la France de demain par l’admiration de la grandeur de la France passé constamment agressée par ses voisins et jamais bourreau de rien sent la poussière, la reconstruction idéologique d’une histoire réécrite par des perdants pour se donner du beaume au coeur et du c’était mieux avant, sur fond de « ha si on en avais encore, un de gaule, un roi audacieux », pour finir par « votez pour big moi, Asselineau... »

c’est pathétique et une sorte d’insulte au génie français contemporain, qui face au nouveau paradigme, s’inspire mais ne copie pas le passé, se révolte en innovant, se projette dans le futur dans une identité française aux principes fondamentaux trahies et bafoué par l’élite même de la classe politique, où de grandeur il ne reste point que le fond de commerce des professionnel du souvenir et du tourisme historique,

Croire en la france du passé pour résoudre les problèmes de demain, c’est de la fainéantise intellectuelle, c’est de l’aveux d’échec, de l’impossibilité de penser l’avenir autrement qu’en résistant aux forces mondiales qui assaillent notre beau pays, de la branl... sémantique pour petit bourgeois en manque de virilité contemporaine, c’est de l’espoir pour perdant qui peuvent encore accroire qu’en votant untel ou untel, alors les choses vont « changer », pendant que les vrais rapports de force détruisent le pays, le lien social, la fraternité, la liberté de conscience,

et que ce sont clairement les nostalgiques de l’époque de napoléon, du roi soleil, de Clovis et charlemagne, qui ont verrouillé la pensée française a l’acceptation d’une grandeur passé pour supporter le déclassement mondial d’un pays qui se croyais universelle
et se réveille vieille soubrette soumise qui joue encore les mondaines ; pousse quelque cris d’orfraies de ci de là avec encore quelques coquetteries, mais qui se couche à la moindre injonction du vent de l’histoire contemporaine,

Cette croyance en la France permet a des bourgeois d’espérer non pas la révolution, mais un sursaut nationaliste, et a le mérite de donner aux pauvre l’illusion qu’en servant encore le pays, en travaillant pour les enrichir, ils oeuvre pour le sens de l’histoire et pour le retour plein d’espoir d’une grandeur, là où la France réelle est dans un si mauvais état du fait même de ces générations de penseurs loosers que des profs s’immolent dans les cours d’école, que la consommation de stupéfiants, somnifère et tranquilisant explose des records, que la précarité gagne tous les jours du terrain, et que leur vélléités d’insoumission ne commencent seulement que lorsque c’est leur petit pactole qui trinque, là où pendant des décennies ils ont fait crever la France et regarder des ghettos sous vivre en se pinçant le nez.

Moralité, si ce qu’il reste de grandeur à la France, c’est asselineau, je peu, comme bcp d’autre, la regarder allez au tombeau sans plus jamais lever un petit doigt ni verser une seule goutte de sueur ou de sang pour ce genre d’escrocs, qui utilise l’histoire de France comme d’autre des délires teinté de mysticisme débile pour créer une secte et fourguer de l’espoir avec rien d’autre dedans que de l’illusion sur fond de vieux symboles et du temps de sa vie a perdre.

amicalement, barbouse ( ça c’est déjà un peu plus du clash, non ? :))


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