Bonjour Alinea. Je passe sur quelques idées qui me semblent hasardeuses, mais dans l’ensemble, je trouve votre article passionnant. Sur le structuralisme je suis tout à fait d’accord avec vous. Mais mes souvenirs de l’école sont bien meilleurs. J’ai eu la chance d’avoir quelques bons profs auxquels je dois tout. Même le prof du français, une petite femme qui avait vécu en France. Moi, têtu comme une mule, je ne voulais pas apprendre le français - à quoi bon ? disais-je, et effectivement je ne l’a jamais appris, mais sa patience avec le cancre rebelle que j’étais m’a finalement beaucoup impressionné de sorte que j’ai fini par l’aimer - mais c’était trop tard. Des années plus tard, quand je suis arrivé en France sans pouvoir parler la langue, je pensais bien à elle.
« Le cours portait sur « his » et « He’s » ; mon gamin confondait tout » . C’est un des problèmes majeurs de l’anglait pour les francophones - distinguer entre les voyelles courtes et longues, distinction essentielle. On le remarque avec le « low cost » toujours prononcé comme « low coast » (cost - voyelle courte, coast - voyelle longue). C’est qu’ en français on de distingue guère voyelles longues et courtes. Bien entendu les difficultés sont réciproques : je n’arrive pas à dire une phrase sans qu’on m’annonce Vous êtes Anglais ?
« Par exemple, ce qu’est un chat, un chien, un cheval, même une souris ou une hirondelle ». Oui, tout à fait d’accord, mais c’est aussi aux parents, par l’exemple, de transmettre l’amour des animaux, des oiseaux, de la nature.
« Nous pourrions envisager de revenir à l’ordre chronologique, bête, en Histoire » . Oui, l’Histoire, merveilleuse matière pour les enfants, car l’Histoire est pleine d’histoires, passionnantes pour les enfants, et en même temps enrichissantes.
« cependant les moyens alloués en personnel me semblent une aumône consentie sans grande réflexion sur le fond) ». Absolument ! Il faut voir les chiffres : En vingt ans, le nombre total d’élèves a baissé de 560 000 dans les écoles françaises alors que, sur la même période, le nombre d’enseignants a augmenté de 35 000. En 2011, il y avait un enseignant pour 14,6 élèves (soit 844 000 enseignants et 12,36 millions d’élèves).