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L’école

Un bien joli mot pour une bien jolie compagnie !

Une bien triste réalité aujourd'hui où il n'y a pas beaucoup d'heureux ! Tous y sont appelés et peu y sont élus, et qui ne s'y ennuie pas ?

Nous avons tous nos souvenirs d'école, des douceurs qui émergent comme des nostalgies de l'enfance ; on embellit le passé et l'on oublie trop, quand on est grand, qu'on s'y intéresse et qu'on en parle, de dire à quel point c'est un moment de vie, où l'affectif, les affections nous marquent à jamais. Aussi les injustices, les humiliations, les incompréhensions sont-elles prégnantes au point de changer le trajet d'une vie.

Regardant récemment une photo de classe, datant de mon CE1, j'ai compté quarante élèves ; quelques visages me disaient quelque chose et j'ai même retrouvé deux ou trois noms !

Quarante élèves ! Un scandale ! Et pourtant personne ne trouvait rien à redire et les suppliciés n'en étaient pas contrits !!

Quand on est gosse, on prend les choses comme elles sont, on n'a pas un regard critique sur ce qui peut paraître laid aux adultes ou compliqué ; les injustices et les humiliations blessent sans qu'on y oppose de défenses et peuvent marquer à jamais ; à l'inverse, le bonheur que l'on peut y vivre donne les forces pour se construire, mais ce ne sont que rapports humains, chaleureux ou froids, agréables ou contraignants ; au début du collège, les enfants deviennent bons si leur prof leur plaît, à l'inverse se replient s'il y a aversion ! Aucune directive ne peut changer cela : les relations humaines viennent d'un lieu en soi qui échappent aux règles. Cependant, et à condition de ne pas s'enferrer dans sa raison, on peut donner les conditions maximales pour que les intéressés soient heureux ! Or, les gens qui sont chargés de cette perspective ont été , tous, des bons élèves qui imposent à la diversité humaine leur point de vue ! À chacun de s'y mouler, avec force contorsions la plupart du temps.

Naguère les écoles étaient de petits bâtiments éparpillés dans les quartiers, dans les villages ; les enfants y allaient à pied car on n'avait plus peur du loup et pas encore de l'homme. Les gamins y arrivaient en grappes au fur et à mesure du chemin ; on s'attendait au carrefour, on finissait la route ensemble. Que disaient donc tous ces bavardages ?

Pas de bavardage aujourd'hui, les écoliers ne sont plus « une classe sociale » qui se serre, plus ou moins, les coudes mais des individus déposés aux grilles.

La récréation n'est plus le lieu de l'ennui pour certain, du défoulement pour d'autres, le lieu des chamailleries et même des lynchages auxquels venait mettre le holà, le maître en blouse grise. Non, c'est le lieu d'échanges et de convoitise de tous les joujoux de la création !

Plutôt que multiplier les petits lieux, on a construit des ensembles ; des milliers de gosses ou d'adolescents se croisent : anonymat garanti dans une surpopulation qui encourage tous les trafics, les harcèlements...

Il y a belle lurette que l'on sait que l'argent ne fait pas le bonheur.

Il y a belle lurette que l'on sait que la surpopulation engendre les violences, et pourtant, on persévère !

Je n'ai rien appris à l'école ; hors l'anglais ; mais on a bien dû déposer quelques sédiments qui m'ont permis d'apprendre, plus tard. Et c'est déjà beaucoup.

Quand je réfléchis à l'école, je ne pense pas à ce qui m'a manqué, puisque je n'y ai rien vu que l'ennui ; mais plus tard, avec mes enfants, j'ai vu les failles.

Je fais partie de cette génération de linguistes d'où est sortie toute une bande de rigolos qui a cru au structuralisme ; même des gens aussi huppés que Lacan ou Lévy-Strauss ont cru y trouver le Graal ; c'est dire si c'était séduisant. Ces rigolos-là auraient dû continuer leurs études , aller jusqu'à la grammaire générative de Chomsky et plus loin encore, jusqu'à la théorie de l'énonciation. Alors, la queue basse, ils seraient ressortis de la fac sans trouver job à sacrifier des générations d'écoliers.

La moutarde me monte encore au nez, vingt ans plus tard, quand j'y pense !

La vie nous dessille, c'est un fait.

J'ai pris conscience des dégâts du structuralisme (1), promu par des imbéciles et appliqué par des ignorants, quand mon fils était en sixième : au cours de son premier trimestre, je suivais avec intérêts ses devoirs ( la chose n'était pas facile et comme je décortiquais tout, il m'envoyait balader et finit par faire ses devoirs seul jusqu'à la fin de ses études) ; au rendez-vous des parents avec les professeurs, juste après une leçon d'anglais qui m'avait interpellée, d'égale à égale mais sans arrogance, j'ai voulu en parler avec le prof. Le cours portait sur « his » et « He's » ; mon gamin confondait tout et cela me paraissait invraisemblable ! Je me demandais bien pourquoi on avait agglutiné ces deux « choses » ; l'idée géniale du concepteur était que le son était commun ( quoique !). C'était tout, pas d'explication, juste des exemples à foison avec l'une ou l'autre forme !

Donc je demandai à ce prof s'il ne donnait pas des cours de grammaire ! Il me répondit que la grammaire était en fin de volume et que le gamin pouvait s'y reporter s'il le voulait ! Ah ?!

Et quel gamin veut faire des heures supplémentaires sans demande ?

En Français, c'était le même tabac !

J'ai compris alors que les « linguistes » malins, s'étaient remué les méninges pour trouver du neuf ! La linguistique était si jeune et si révolutionnaire, elle envahissait toutes les autres sciences humaines ! Et ils ont trouvé plein de trucs inédits, ont réussi- parce que c'était la mode- à faire passer leurs expérimentations ; résultat : deux ou trois générations de gamins qui n'ont jamais su à quel saint se vouer ! Les plus entourés réussirent, après leur licence, à se prendre en main pour retrouver un semblant d'orthographe ; chez moi, ce fut une correspondance hebdomadaire, volontaire, avec corrections, et puis la découverte que la grammaire, c'était tout sauf chiant, plutôt géniale, pleine de finesses : un véritable trésor pour l'expression.

Combien d'autres ne s'y sont pas collés et rêvent qu'on réforme l'orthographe et se réjouissent de l'ère des SMS ?

Mais pendant ce temps-là, pendant qu'on embrouillait tout, histoire de changer, il y a des tas de trucs utiles qu'on n'enseignait pas, et qu'on n'enseigne toujours pas à l'école.

Par exemple, ce qu'est un chat, un chien, un cheval, même une souris ou une hirondelle, bref, qui sont ceux que l'on croise tous les jours et même avec qui on vit ?

Un petit peu plus tard, quand on aura acquis toutes les vérités sur St. Louis, on pourrait donner quelques cours d'initiation au Droit, compte tenu du fait que nul n'est censé ignorer la loi. En profiter pour donner quelques bases du vocabulaire en ce domaine, à moins que nous l'ayons déjà débarrassé de ses archaïsmes et autre jargon ésotérique. Une révolution qui serait fort utile à tous.

Nous pourrions envisager de revenir à l'ordre chronologique, bête, en Histoire bien que ce ne soit pas rédhibitoire pour s'enrichir, de penser que Napoléon s'est battu contre Hitler ou que l'Afrique n'est pas encore rentrée dans l'Histoire.

Et puis, foin de la démagogie, plutôt que de descendre vers la culture audiovisuelle réelle, il serait plus fin de tirer vers la culture classique, celle-ci n'étant pas ennuyeuse ou démodée, mais bien universelle !

Il y a tant à faire, il faudrait peut-être y penser !

Il faut vouloir l'acquis des bases à la fin du collège de sorte que chacun à cet âge-là ait les outils nécessaires à la vie qu'il se choisit. Qu'il continue ou pas des études.

Les locaux.

C'est important les locaux, mais peut-être pas comme on nous le fait croire ! Quand on est jeune, on se fout – ou on devrait se foutre- comme d'une guigne de l'esthétique des lieux où l'on doit se trouver. La plus vieille fac de France ( avec Bordeaux et Montpellier) était si exiguë, que l'on prenait ses cours, ça et là dans la ville, dans tout ce que l'Église comportait de bâtiments, délabrés, de petites pièces froides l'hiver chaudes l'été ; rendez-vous compte : l'Université laïque qui s'étendait sur les propriétés de l'Église, la Rue en serait toute retournée aujourd'hui ; nous n'en n'avions rien à faire !

Plutôt qu'avoir fermé toutes les écoles de villages, il aurait mieux valu organiser un hébergement chez l'habitant, pour quelques gamins, deux ou trois nuits et sept repas par semaine, y inviter ceux en difficulté, et volontaires, dans les villes proches : trois ou quatre élèves de plus, mêlés aux villageois, ont plus de chances de voir autre chose de la vie, s'ouvrir, que s'ils sont amassés dans des préfabriqués avec des enseignants spécialisés  ! Souplesse d'organisation oblige, les inadaptés à cet exil, pourraient retourner chez eux en cas de souffrance.

Quant aux lycées, pourquoi ne pas donner aux professeurs l'opportunité de faire des cours sur ce qu'ils connaissent le mieux, sur ce qu'ils aiment le plus ou sur des sujets qui pour l'heure suscitent leur désir de connaissance, de recherche ?

À partir de la seconde, les programmes pourraient s'organiser en Unités de Valeurs, avec un socle commun et obligatoire, réparti sur les trois années, dont les exposés, cours ou travaux dirigés seraient dispensés plusieurs fois dans l'année ; de manière à y revenir en cas de besoin. Certes pour ce faire, les Conseillers Pédagogiques auraient du pain sur la planche pour aider chaque élève, mais l'impasse pourrait être faite sur les unités optionnelles, sans préjudice, et les bons élèves pourraient toucher à tout tandis que les moins habiles pourraient revenir encore et encore pour approfondir et acquérir les bases. Chaque unité serait validée par un examen et le bac serait la validation de l'ensemble. À faire en trois ou quatre ans, le choix et la responsabilisation encadrée formerait la jeunesse  !

Les locaux sont vides plus de quatre mois par an ! Pourquoi ne pas imaginer, pour qui le souhaite, des redites de valeurs, l'été, prises en charge par des profs qui pourraient étaler autrement leurs vacances, et suivies par des lycéens qui pourraient faire de même ! Groupes de peu de personnes, du moins aussi longtemps que les vacances d'été seraient inscrites comme « naturelles », travail plus sérieux tout en étant plus décontracté, il serait bien rare que l'on ne puisse pas couvrir ainsi une redite du programme sur trois ans !

Ces répétitions, ne recouvrant pas l'impression d'un temps perdu en redoublement sur tout, ne stigmatiseraient personne.

L'année scolaire deviendrait un temps beaucoup plus souple, moins de stress de réussite ou d'échec, un pas vers l'université, un apprentissage en quelque sorte de l'organisation de son temps.

Un organigramme casse-tête dans un premier temps, de qui fait quoi et quand, mais comme toujours, j'ai grande confiance à l'organisation spontanée, si elle ne trouve aucune contrainte imposée d'en haut ; tout le monde s'adapte très bien au bon sens et à l'obligation d'honorer les impératifs pédagogiques.

Bien sûr, tant que dans notre bel hexagone, l'instruction et l'éducation sont le cadet des soucis des politiques, comme il leur paraît plus judicieux d'économiser là plutôt qu'ailleurs, cette idée semble folle à tous ceux ceux qui finissent par croire qu'aucun rêve n'est permis ! ( je sais que le Ministère de l'Éducation Nationale fait partie des épargnés de l'austérité , cependant les moyens alloués en personnel me semblent une aumône consentie sans grande réflexion sur le fond).

En attendant, la place nous est laissée libre dans les collèges et lycées, qui manquent de remplaçants, alors investissons-la !

Car, au fond, est-il plus efficace de réclamer au patron une augmentation de salaire et de meilleures conditions de travail, en vain, que de préparer l'avenir en éduquant les jeunes, en leur prouvant notre investissement personnel, que nous soyons parents, enseignants, administratifs ou tout simplement citoyens, non plus pour les formater, mais en repoussant les limites poussiéreuses de l'école, celle qui est devenue discriminatoire, leur donner le goût du savoir.

Investissons les heures creuses, les salles vides, donnons aux enfants en dérive des outils insolites, des lieux de réflexion, un regard... favorisons l'intervention de poètes, d'écrivains, d'artistes, non pour qu'ils promeuvent leurs ouvrages, mais pour parler, conter, offrir un monde qui sans eux ne sera pas accessible : tout passe par le contact !

Et, aujourd'hui, toutes les recherches, les formations des maîtres, vont dans le sens de l'enseignement sur le web  ! Au secours : ces gens-là, les innovateurs, ont-ils tout oublié de leur enfance ?

L'éducation est la seule valeur d'avenir sur laquelle toute politique devrait miser ; or elle contraint, au contraire, pour le bénéfice des privés, par l'embrigadement dans des dogmes ou par une embrocation des velléités, des énergies et de l'inventivité. Elle oublie d'encourager les compétences multiples, d'aider à la réalisation de soi tout en maintenant, en induisant une responsabilité collective. Responsabilité qui pourrait être récompensée par la réussite et la satisfaction à produire une harmonie...

L'école ne devra plus être l'enseignement d'un savoir de spécialistes, qui crée la dépendance, l'aliénation et le gaspillage de talents non dévoilés.

L'école devra être la priorité, non seulement parce qu'elle est le gage de l'avenir mais parce qu'elle impliquera les anciens dans un renouveau !

(1) ; en gros, et pour faire simple, le structuralisme a inventé les " exercices à trous" ; une ineptie qui a rendu ignard tout le monde ! Aussi rassembler en " champs sémantiques", dans mon exemple en " champs phonétiques" tout un bric-à-brac digne d'un capharnaüm !!)


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32 réactions à cet article    


  • gaijin gaijin 6 juillet 2013 12:01

    « Investissons les heures creuses, les salles vides »
    tu veut dire de simples citoyens ? et tu crois qu’on a le droit qu’on nous laisserait venir dispenser un enseignement qui n’ai pas été uniformisé, validé, estampillé, labellisé, aseptisé
    tu crois qu’il n’y aurait pas une levée de boucliers des professeurs arguant que nous venons saboter le travail pédagogique des vrais professionnels compétents ( enfin diplômés parce que si la compétence se mesurait au résultat ...... ) ?
    " donnons aux enfants en dérive des outils insolites, des lieux de réflexion ....« 
    voilà exactement ce que je disais  : des idées subversives !
    réfléchir ...mais depuis quand les enfants sont ’ils censés réfléchir ?
    qu’ils passent un doctorat d’abord et ensuite on en reparlera.......

     » ces gens-là, les innovateurs, ont-ils tout oublié de leur enfance ? « 
    mais justement il n’en ont pas eut !
    ils sont le parfait modèle de ce a quoi conduit la »réussite " scolaire : des machines a ressasser tous les mêmes stupidités en fonction de la mode du moment.
    l’important étant toujours d’avoir une bonne note, d’être parmi les meilleurs de la meute ....de savoir qui pisse le plus loin.

    c’est pour ça qu’on va a l’école, que l’on reste a faire ses devoirs alors que les autres vont jouer ...
    pour avoir de bonnes notes , pour faire de grandes études, pour avoir un bon métier, pour progresser sur l’échelle sociale
    pour avoir deux maisons, trois piscines, 4 voitures et un ryad à marakech si on aime les petits garçons, tout ce qui compte....enfin tout ce qui se compte, mais les bons en maths n’en sont pas a deux lettres près.
     ça fait quoi ? o,oooooooooo1 % de toutes les lettres de leur vie, alors vous voyez bien !

    bonjour docteur ....
    bonsoir monsieur le député ...



    • alinea Alinea 6 juillet 2013 12:16

      Bon : j’ai laissé de côté mon sens des réalités et du coup, le : on ne peut plus rêver !!
      Cette idée d’investir les classes m’est venue sous Sarko ; à ce moment là il y aurait peut-être eu quelques profs ou proviseurs de gauche, qui en toute confiance vis à vis de certains qu’ils connaissaient auraient accepté ! Les profs « nous » auraient pris pour des jaunes !
      Je sais bien tout ça, de manière sûrement très impudique, j’exprime un petit bout de mon désarroi devant ce monde, des bribes d’idées pour qu’il soit différent !
      Il faut quand même faire attention au fait que, mine de rien et bien qu’il soit « unique » au monde et important au point de tout pouvoir détruire, on oublie l’humain en nous !
      Bien à toi gaijin


    • gaijin gaijin 6 juillet 2013 12:32

      alinéa
      mais si on peut rêver smiley smiley 
      on doit même !
      jacques brel disait :«  la folie c’est de voir le monde tel qu’il est et non pas tel qu’il devrait être ... »
      ( ça ça ferait un bon sujet de bac ...)

      mais c’est la distance entre le rêve et la réalité qui nous montre le chemin a parcourir ........


    • alinea Alinea 6 juillet 2013 12:37

      Une petite quarantaine d’année !
      Mais il paraît qu’on ne peut pas dire « stop », qu’on ne peut pas reprendre ce qui était bon du passé ! Il paraît que la fuite en avant est le seul chemin possible !
      Du passé nous avons fait table rase... il restera quelques dinosaures, enfants de dinosaures jusqu’à extinction finale !!


    • gaijin gaijin 6 juillet 2013 12:38

      et puis tout n’est pas perdu :
      « Jacques Chirac était premier sinistre lors de l’enterrement des idées de de Gaulle. »
      perle 2013
      même s’ils ne le savent pas encore qu’ils ont raison il y a plein de futurs anarchistes ..... smiley smiley


    • gaijin gaijin 6 juillet 2013 12:44

      regarde encore un qui a tout compris :

      " Enfin, il est à noter que nous devons également à l’Etat certains de nos états psychologiques : tristesse, déprime, rage, dégoût, envie de partir..."

    • alinea Alinea 6 juillet 2013 12:48

      Qui ? 


    • gaijin gaijin 6 juillet 2013 13:00

      je ne sais pas c’est toujours les perles 2013
      mais lui c’est sur il fera pas l’ ENA


    • Mr Dupont 7 juillet 2013 06:40

      Les souvenirs d’école de cette fillette seront tout autres

      Grâce à cette bonne Mme Taubira

      Qui fait incarcérer un manifestant opposé à son mariage pour tous

      Incarcéré dans une cellule d’isolement comme le sont les plus dangereux criminels’

      Pendant que dans le même temps des Pirates du rails avec violences sortent libres d’un tribunal avec des peines ridicules

      Et hier comble de l’horreur , 3 violeurs d’une fillette de 7 ans , sortent libres en attendant leurs jugement

      Violée pendant des années !!!

      La fillettes est terrorisée à l’idée de pouvoir croiser ses violeurs dans les rue de la ville de Renne ( dont la Maire est ministre socialiste, copine de cette bonne Mme Taubira)

      http://www.20minutes.fr/societe/118...

      Le PS est une honte nationale



    • gaijin gaijin 7 juillet 2013 06:52

      « Le PS est une honte nationale »
      peut être bien
      mais instrumentaliser la souffrance des gens au profit d’un discours de base politique politicienne ce n’est pas une honte ?
      non bien sur !
      pas pour vous , puisque pour éprouver de la honte il faut avoir des sentiments humains .....


    • alinea Alinea 7 juillet 2013 10:37

      Il s’est levé tôt Monsieur Dupont pour me raconter ça ! Bizarre, c’est comme s’il voulait gâcher mon dimanche !


    • gaijin gaijin 8 juillet 2013 08:17

      alinéa
      ça doit être ça ......
      c’est de toute façon une des caractéristiques des gens aigris et malheureux comme ils sont incapables d’être heureux il essaient d’ empêcher les autres de l’être .....comme ça ils ont l’impression de se sentir mieux .

      ne te laisse pas faire smiley smiley

      être heureux et ne pas faire dépendre notre bonheur des conditions extérieures est le meilleur pied de nez que l’on puisse faire a tous ces « peine a jouir » 


    • Fergus Fergus 6 juillet 2013 13:45

      Bonjour, Alinea.

      Encore un texte propice à la réflexion. Merci à vous.

      Permettez-moi d’y ajouter deux citations de Victor Hugo.

      L’une est très connue et ô combien porteuse de sens dans notre société déboussolée par les effets du libéralisme ! « Qui ferme une école, ouvre une prison » ;

      L’autre (extraite d’un discours politique de 1848) est moins connue mais si criante de cette aspiration que nous devrions tous avoir au soutien de l’éducation scolaire : « On pourvoit à l’éclairage des villes, on allume tous les soirs (...) des réverbères dans les carrefours, dans les places publiques ; quand donc comprendra-t-on que la nuit peut se faire aussi dans le monde moral, et qu’il faut allumer des flambeaux pour les esprits ? »


      • alinea Alinea 6 juillet 2013 13:55

        Non : Maintenant on n’allume que les réverbères, pour ne pas se faire trucider, quand on rentre, seule, dans un quartier malfamé, à deux heures du matin !!
        Mais à quoi cela peut-il servir de s’instruire quand on peut être riche avec un QI de mouche ?
        Il y a très longtemps j’ai lu les bouquins de Kundera ; depuis je nourris l’illusion, sans doute, d’un monde où le moindre laveur de carreau,- mon job favori étant le calibrage des abricots !- aurait un doctorat en quelque chose ! Alors, les discussions, les pauses, auraient un toute autre teneur !
        Apprendre, savoir, comprendre, n’a rien à voir avec la tune ! Mais quel luxe !


      • Fergus Fergus 6 juillet 2013 14:17

        @ Alinea.

        « Apprendre, savoir, comprendre, n’a rien à voir avec la tune ! Mais quel luxe ! » 100 % d’accord, évidemment, avec ce cri du cœur. C’est en cela que notre société se différencie profondément du modèle anglo-saxon. Se différenciait, devrais-je dire, car la doxa libérale, sournoise mais efficace, tend à détruire cette philosophie pour, sur l’exemple américain, imposer à tous le culte de Mammon en faisant croire à tous que chacun peut être du côté du manche et engranger des profits. Hélas !

        Bonne journée.


      • Kookaburra Kookaburra 6 juillet 2013 14:35

        Bonjour Alinea. Je passe sur quelques idées qui me semblent hasardeuses, mais dans l’ensemble, je trouve votre article passionnant. Sur le structuralisme je suis tout à fait d’accord avec vous. Mais mes souvenirs de l’école sont bien meilleurs. J’ai eu la chance d’avoir quelques bons profs auxquels je dois tout. Même le prof du français, une petite femme qui avait vécu en France. Moi, têtu comme une mule, je ne voulais pas apprendre le français - à quoi bon ? disais-je, et effectivement je ne l’a jamais appris, mais sa patience avec le cancre rebelle que j’étais m’a finalement beaucoup impressionné de sorte que j’ai fini par l’aimer - mais c’était trop tard. Des années plus tard, quand je suis arrivé en France sans pouvoir parler la langue, je pensais bien à elle.

        « Le cours portait sur « his » et « He’s » ; mon gamin confondait tout  » . C’est un des problèmes majeurs de l’anglait pour les francophones - distinguer entre les voyelles courtes et longues, distinction essentielle. On le remarque avec le « low cost » toujours prononcé comme « low coast » (cost - voyelle courte, coast - voyelle longue). C’est qu’ en français on de distingue guère voyelles longues et courtes. Bien entendu les difficultés sont réciproques : je n’arrive pas à dire une phrase sans qu’on m’annonce Vous êtes Anglais ?

        « Par exemple, ce qu’est un chat, un chien, un cheval, même une souris ou une hirondelle  ». Oui, tout à fait d’accord, mais c’est aussi aux parents, par l’exemple, de transmettre l’amour des animaux, des oiseaux, de la nature.

        « Nous pourrions envisager de revenir à l’ordre chronologique, bête, en Histoire  » . Oui, l’Histoire, merveilleuse matière pour les enfants, car l’Histoire est pleine d’histoires, passionnantes pour les enfants, et en même temps enrichissantes.

        « cependant les moyens alloués en personnel me semblent une aumône consentie sans grande réflexion sur le fond)  ». Absolument ! Il faut voir les chiffres : En vingt ans, le nombre total délèves a baissé de 560 000 dans les écoles françaises alors que, sur la même période, le nombre denseignants a augmenté de 35 000. En 2011, il y avait un enseignant pour 14,6 élèves (soit 844 000 enseignants et 12,36 millions délèves).


        • alinea Alinea 6 juillet 2013 14:57

          Kookaburra ;
          Quand je parle de chien et chats, je ne parle pas d’amour ( l’enfer est pavé de bonnes intentions) mais bien de connaissances de ce qu’ils sont ! Il faut bien commencer par un bout puisque les trois quart des gens ne le savent pas !
          Quant à « He’s » et « his », outre la prononciation qui paraît identique à un ignard, ce n’est pas cela que je voulais dire : dans la phrase, le verbe est central ; un sujet et un verbe ( même contracté, ce que l’on ne fait pas en français, sauf dans « j’suis », mais rare à l’écrit !), c’est qu’un adjectif possessif a si peu à voir avec un sujet/verbe, qu’il est plus qu’aberrant de les « assembler » !
          Ceci dit dans ce cas, la grammaire structurelle sait différencier ! Bien sûr !
          Payer des profs n’est, à mon sens pas le vrai problème ! Certes, cela peut être un plus, mais les problèmes ne viennent tellement pas de là !!


        • Robert GIL ROBERT GIL 6 juillet 2013 16:15

          voici une petite info qui aura de grave consequences sur le systeme educatif...

          voir : LA LOI FIORASO OU LA « LRU 2. »


          • alinea Alinea 6 juillet 2013 16:28

            Oui ! je sais ; je ne vois qu’une solution : à la rentré personne ne va en fac , ni profs, ni élèves, ni administratifs, ni hommes de ménage(!) ; personne ne rentre à l’école, ni en maternelle ni au CP ni au collège ni au lycée ;
            Bref, on va montrer aux privés, aux jaloux des fonctionnaires, au gouvernement ce qu’est un pays où tous ceux qui ont affaire de près ou en sous-traitance ( transports, entretiens,etc,) aux services publics, bloquent.
            On invite évidemment les routiers, et les raffineries...
            On verra bien si à Noél on n’aura pas pu changer les choses !!


          • jordanne jordanne 6 juillet 2013 16:25

            Bonjour Alinea

            Ce qui suit n’est presque pas hors sujet :
            « I fear the day that technology will surpass our human interaction. The world will have a generation of idiots. »
            Albert Einstein

            Bonne journée. (bon article)


            • alinea Alinea 6 juillet 2013 16:29

              Pas hors sujet du tout, en effet ! Plutôt une belle synthèse !
              Merci


            • Karol Karol 6 juillet 2013 18:55

              Merci pour cet article. Du coup j’ai relu Mon Michéa « L’enseignement de l’ignorance ».
              Sous la botte des experts et des «  »sachants« en science de l’éducation, on a peu à peu abandonné toute véléité de transmission d’une culture commune pour l’ acquisition de »capacités à faire et à agir« dans des circonstances données. Bref il s’agit de donner à tous un savoir utilitaire, automatique qui ne permettra pas de répondre à l’imprévu mais peu importe. Bien sûr il y a toujours les pôles d’excellence qui permettent aux futurs 1 % de goûter aux plaisirs de la connaissance et de la culture que tous devraient partager.
              Comment faire en sorte de museler définitivement tous ses spécialistes et mettre à bas pour toujours ce »pouvoir technicien" qui envahit tous les domaines de la connaissance ?
              Je désespère....


              • alinea Alinea 6 juillet 2013 19:47

                Je ne sais pas ; il pourrait s’agir de pas grand chose pourtant, la distraction, idiote souvent, qui tient lieu de culture commune, empêche sûrement les gens de se rendre compte du vide : si tout est vécu comme un stress, une trouille, il n’y a que le défoulement pour compenser ! Le temps c’est de l’argent,rien à donner pour le « non rentable » !
                On m’a dit que les profs eux-mêmes, les jeunes, n’en n’avaient rien à faire, faisaient leurs heures et se cassaient !
                C’est un vol pur et simple de la culture populaire d’une part, de la culture classique d’autre part ; et même sans parler de culture, juste l’instruction !
                Les injustices vont se renforcer !
                S’il n’y a plus de travail, assez pour tous, peut-être arrêteront-ils de se faire croire qu’il faut « spécialiser » les jeunes en fonction de la demande !


              • rosemar rosemar 6 juillet 2013 22:00

                Bel article ! L’école ! vaste sujet et joli mot en effet : il vient d’un mot grec qui signifie le repos, le loisir puis il a fini par désigner le temps consacré à l’étude : une belle étymologie pour une réalité qui peut être très différente : tout le monde s’est ennuyé à l’école dans certaines disciplines, dans certains cours.

                Mais l’école reste un lieu où,malgré tout, on apprend beaucoup : pour ma part en tant qu’élève puis en tant que prof... Il est dommage qu’on ait voulu innover parfois à tout prix, en sacrifiant la grammaire traditionnelle par exemple...
                Merci pour ces réflexions sur l’école...
                Bonne soirée Alinea....


                • alinea Alinea 6 juillet 2013 22:26

                  Merci Rosemar ; j’ai toujours été admirative de la patience et de la capacité d’adaptation des profs ! ( et des instits) ; un peu comme je dis sur l’article de karol à propos des hôpitaux, l’école ne tient que par la bonne volonté des profs, leur ténacité ! Je me demande jusqu’à quand ! À voir les tracasseries incessantes et les dégradations régulières, on peut s’inquiéter !
                  Mais maintenant, gros boum sur l’enseignement par l’informatique ; c’est vrai que d’un côté, ça résout le problème ! smiley


                • srobyl srobyl 6 juillet 2013 22:10

                  Les carcans des programmes et des directives, la docilité de la plupart des profs font que l’acte d’enseigner n’est plus pour beaucoup qu’un « devoir » aussi navrant que s’il s’agissait d’un vocable appliqué à la vie conjugale. Il faut transgresser le réel, faire entrevoir la poésie du monde, enfin faire rêver un peu quoi...Au lieu de ça, on a eu souvent des consignes pour que des activités soient « en prise directe avec le réel de la vie quotidienne » ! Quand on connait comme est palpitante la vie quotidienne du plus grand nombre, on s’étonne guère du peu d’enthousiasme des gosses.( Lire ou relire « l’élégance du hérisson », de Muriel Barbery)

                  Tant que la majorité des décideurs de l’EN sera issue de la couveuse universitaire, club hermétique de mandarins auto-satisafaits et auto-reproduits, les choses ne changeront guère...


                  • alinea Alinea 6 juillet 2013 22:20

                    L’école subit, comme le reste de la société, une overdose de « directives » ! C’est insensé : si les profs sont bien formés, il est plus intelligents de faire confiance à leur créativité et à leur sens des responsabilités : Tout le monde étouffe dans pareilles circonstances ; c’est l’infantilisation à tous les étages : les frais émoulus des universités n’ont qu’à faire autre chose que de croire en droit de penser pour les autres !
                    À la fois ils étouffent, à la fois ils sont seuls ! Il vaudrait mieux l’inverse !
                    Des conseillers pédagogiques pas débiles ne seraient peut-être pas du luxe ; des conseillers, pas des flics !!


                  • Constant danslayreur 6 juillet 2013 22:45

                    Bonjour Alinéa et merci.
                    Il y a trois jours j’étais tout content et pas peu fier de sécher le boulot pour répondre à une invitation de remise des prix concernant ma fille et - je l’apprendrai plus tard- tous ses camarades de collège ayant eu plus de 17 de moyenne annuelle. Je me souviens avoir pensé et celui qui a eu 16.99, un cancre n’ayant pas droit à un encouragement ? M’enfin bon même si je n’en suis pas tout-à-fait sûr, je me doute qu’un paquet d’injustices d’ici bas, me survivront...

                    Je recentre, c’était plutôt bon enfant comme vous vous en doutez et ma foi plutôt réussi. Pas réussi à draguer une maman d’élève plutôt mignonne, mais je devrais m’en remettre smiley

                    Le bémol, car il y en a eu un c’est le long speech d’introduction du directeur de collège, un matheux à ce qu’il parait qui après l’auto-satisfecit de rigueur sur les notes obtenues par les élèves de l’établissement au brevet, nous a brossé un tableau très détaillé sur les méthodes révolutionnaires d’évaluation sic et tout un tas de concepts savants et un peu barbants mais j’ai quand même réussi à percuter l’idée maitresse - J’ai le QI de deux mouches pas d’une seule - qui selon ce pédagogue serait que le parallèle entre le travail de l’école au quotidien jusqu’à la sanction finale par des notes, doit être fait avec la productivité. Si m’dame je suis formel, le mot qu’il a utilisé et répété c’est intadjia ce qui est bien le translittéré en arabe de productivité... d’entreprise quoi.

                    En clair, ma fille et tous les autres bouts de chou présents ne valaient eux et leurs professeurs d’ailleurs présents itou de même que les parents d’élèves mobilisés pour les longues soirées de devoirs à la maison, que parce que l’entreprise de ce monsieur était tenue par des résultats... smiley
                     


                    • alinea Alinea 6 juillet 2013 23:27

                      Eh bien voilà un directeur plus que docile, imbibé !
                      En pleurant d’éplucher mes oignons, tout à l’heure, je pensais à ça justement : il y a incompatibilité entre la soumission, l’obéissance, la docilité.. et être éducateur !
                      C’est, il n’y a pas d’autres mots : incompatible !
                      Chaque prof, instit, éduc,etc, doit être « soi ». Formé, instruit, conseillé, certes, mais « soi » !
                      Bon pas bon, génial ou chiant, peu importe s’il est lui-même à enseigner. Personne ne fait jamais l’unanimité et il y a toujours quelques-uns qui y trouvent leur compte !
                      Les bons petits soldats ne réussiront jamais qu’à formater.
                      Si j’osais, j’encouragerais tous les profs qui « pensent » ( et il y en a plein) à désobéir ; tranquilles, sans vagues, mais, bon sang, qu’ils suivent leur intuition ! Refusent toutes ces merdes de directives !
                      Une petite révolution, entre soi, dans un bahut !! smiley
                      Bon, je ne conseillerais pas de changer sa fille de bahut ! De toutes façons, elle se casse en seconde ? Et puis, je suppose qu’à la maison, il y a d’autres sons de cloches !!


                    • Constant danslayreur 6 juillet 2013 23:47

                      « je suppose qu’à la maison, il y a d’autres sons de cloches »
                      Non la seul cloche à la maison c’est moi smiley
                      Bonne nuit,


                    • eric 7 juillet 2013 07:22

                      Oui, une catastrophe, en particulier pour les plus pauvres. L’école était leur seul espoir. « je suis dans la merde, mais mes gosses peuvent peut être s’en tirer ».

                      Dans un ministère entièrement cogéré par les syndicats d’enseignants « engages » qui a coup de grèves, manifs, force d’inertie ont toujours réussi victorieusement a imposer leurs choix et a refuser toutes vraie reformes autre que formelles, on peut dire que c’est l’entière responsabilité des gauches françaises. Dans le pire des cas, si un Ministre essayait de faire quelque chose, dos rond et sabotage en attendant qu’il passe et qu’on puisse évacuer ses tentatives.
                      Les dysfonctionnements ponctuels dont vous parlez ne sont que la partie émergée d’un iceberg de dégradation de notre école publique. Et la « globalization » marchande n’y est évidemment pour rien. Il n’est pas un milieux en France qui parvienne mieux a échapper a tout contrôle extérieur, que ce soit celui des politiques, des parents ou des entreprises.

                      Il y a cependant deux signes qui permettent d’espérer un peu.

                      J’étais récemment a un diner d’académiciens. la fine fleur de l’excellence républicaine EN. Normaliens X and co. Tous leurs gosses étaient évidemment dans les meilleurs lycées ( reproduction sociale, connaissance du système et piston). Mais même eux se rendaient compte que le niveau de ces établissements est lies aux niveau des élèves et que les profs peuvent y être aussi nuls qu’ailleurs. Même eux constatent que les meilleurs résultats scolaires sont trustes par le prive catholique. Que l’école publique soit divise en dépotoir a pauvre et établissements d’élite pour leur enfants ne les gênait guère.
                      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-rapport-obin-courageux-mais-peu-15843
                      Que leurs petits chéris ne soient plus sur de truster les bonnes places en grandes écoles les inquiète sincèrement.(50% des polytechniciens sont enfants de prof, ce qui prouve que quand ils veulent bien préparer des gamins, ils en sont capables).
                      Bref, ils envisagent d’aider leurs enfants a mettre les leurs dans le prive. Le poisson pourrit par la tête comme on dit en Russe.

                      Deuxième message d’espoir, face au marasme, les églises protestantes, qui avait fait un don citoyen de leurs nombreuses écoles a l’État lors de l’enseignement obligatoire, envisagent d’en rouvrir.


                      • alinea Alinea 7 juillet 2013 11:15

                        Très bien votre article !
                        C’est curieux vous pointez du doigt la coterie de l’Éducation Nationale ; je ne peux qu’être d’accord ! À tel point que nombreux sont ceux, allergiques, qui quittent le navire !
                        Il y a aussi, comme disait Tournier à propos des profs : « le pouvoir rend fou, le pouvoir absolu rend absolument fou » !
                        Or ce pouvoir sur les élèves, ils ne l’ont plus ! Patatras !!
                        Et dans le même temps ( vous dîtes que les profs veulent imposer leur vérité), moi j’ai l’impression qu’ils ont bien intégré la « vérité » sociale !, donc dans le même temps, la faute à qui ?, ils ont des conditions de boulot insupportables et sont mal vus par tout le monde !
                        Est-ce la chute d’un pouvoir ? Mais alors n’était-ce pas un pouvoir nécessaire ?
                        Je ne saurais répondre à cette question sans plus de réflexion, mais quelque chose est à chercher dans cette direction...

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