Comme d’habitude, tout de monde veut bien profiter de l’impôt mais personne ne veut le payer.
Il est vrai que c’est toujours plus facile de dépenser du fric quand ce n’est pas le sien.
Ne pas oublier que toute richesse se crée par le travail (relire le laboureur et ses enfants) ; ne pas oublier que toute ponction sur le travail (qu’elle soit salariée ou patronale) représente un coût dans un bilan qu’il faut compenser par le temps de travail ou/et la productivité (si vous faites un potager mais que tous vos voisins vous taxent vos légumes, il faudra bien que vous augmentiez votre temps passé au potager pour contenter tout le monde ainsi que l’énergie dépensée - autres solutions : être dégoûté et arrêter de faire son potager ou aller discrètement louer un bout de terrain ailleurs pour faire son potager tranquille).
On confond encore et toujours quelques centaines de mandataires sociaux de grandes entreprises qui s’accoquinent ensemble dans les conseils d’administration des grands groupes et se gavent sur la bête, et les chefs de pme/pmi qui font l’essentiel de l’emploi en France et qui n’ont - eux - pas de compte off-shore.
Ce que je retiens, c’est que l’on porte un système aujourd’hui à bout de souffle à bouts de bras en espérant qu’il tienne encore quelques années au profit des générations qui l’ont créé et au détriment de celles qui sont aujourd’hui la base de la pyramide « Madoff ». Ces générations auront dû payer pour les générations d’avant et pour elles-mêmes à terme.
Quant à la gestion des différents systèmes (on pourrait simplement dire : du système des retraites), il n’a rien à envier aux systèmes maffieux de dissimulation, cavalerie, cabale et autres. (Ce n’est pas une élue de la république qui disait récemment « quand il y a du flou, c’est qu’il y a un loup » ?