L’auteur nous explique d’un coté que le collectivisme de la retraite par répartition est ubuesque, et en conclut que la capitalisation serait mauvaise.....Il en arrive a accuser le libéralisme, alors que le libéralisme se serait la possibilité du choix, ubuesque.
Faudrai lui expliquer que la retraite par répartition c’est du collectivisme, par inégalité en droits.
Nous payons aujourd’hui les communistes au gouvernement de l’après guerre, qui n’ont étés que des créeurs de droits différenciés entre Français.
Le gouvernement de 45, par son ministre communiste de la fonction publique, Thorez a créé une fracture sociale en créant des droits différenciés entre fonctionnaire et non fonctionnaires. Des droits différenciés pour les cheminots et autre salariés de l’énergie. Régimes par taxation pour les uns et régime par répartition qui s’apparent à une pyramide de Ponzi pour les autres.
Exemple calculé de la capitalisation et de la répartition
« Prenons l’exemple d’un jeune âgé de 25 ans qui touche 1.200 euros net par mois, ce qui correspond à 1.900 euros pour l’entreprise en tenant compte des cotisations salariales et patronales afférentes à la santé et la retraite. On lui prélève 700 euros par mois soit 8.400 par an. Si ces 8.400 euros lui étaient reversés, il pourrait souscrire une assurance maladie (1.400 euros par an) et placer chaque année 7.000 euros pendant 40 ans au taux de 4%. A l’age de 65 ans, il aurait un capital de 725.000 euros qui lui rapporterait 29.000 euros par an, soit une retraite mensuelle de 2.417 euros par mois, sans entamer le capital transmissible à ses héritiers. Avec le régime de répartition actuel, il touchera au mieux 750 euros et ne laissera rien à ses enfants. »
Autre calcul : un salarié moyen du privé percevant 1950 euros nets par mois (salaire moyen du privé), percevra une retraite par répartition équivalente à 70% de son salaire brut d’activité. Régime général et régimes complémentaires confondus, il disposera de 1750 euros bruts mensuels. S’il avait pu capitaliser en actions les 8000 euros qu’il est contraint de verser chaque année à l’assurance vieillesse, il disposerait d’un capital supérieur à 1,8 millions d’euros en quarante ans, ce qui lui fournirait un revenu mensuel de 3000 euros par mois, sans même entamer son capital.
Un calcul purement mathématique permet de comparer répartition et capitalisation. Les hypothèses sont les suivantes :
- deux salariés commencent leur carrière en même temps, à l’âge de 20 ans ;
- leur carrière dure 40 ans, après quoi ils bénéficient de 20 ans de retraite ;
- leurs conditions sont identiques d’un point de vue salarial : leur salaire de départ est de 2000 €, et chaque année il est augmenté de 2 % ;
- le premier salarié a un régime de retraite entièrement par répartition : il cotise pour sa retraite à hauteur de 25 % de son salaire ;
- le second a un régime de retraite entièrement par capitalisation : il cotise pour sa retraite à hauteur de 25 % de son salaire, et cet argent est investi dans un fonds d’épargne étatique qui garantit des intérêts composés annuels de 3 % par an (les intérêts sont incorporés au capital chaque année).
Le calcul donne les résultats suivants à l’arrivée de la retraite :
- le salaire du premier passera de 4329 € à 1500 € (« taux de remplacement » de 34 %, dans l’hypothèse très optimiste où il récupère en allocations retraite l’équivalent des montants cotisés) ;
- le salaire du second passera de 4329 € à 2635 € (taux de remplacement de 60 % pour la capitalisation).
La répartition équivaut en réalité toujours à un placement à taux zéro ! Même avec un taux d’intérêt des placements qui serait de 1 % par an la capitalisation est supérieure.
La capitalisation permettrait une liberté de choix. Partir quand on veut, cotiser plus a certains moment et moins à d’autres.
Une retraite qui corresponde au réel cotisé. Une retraite qui ne favorise pas les groupes de pression manipulateurs qui disposent de relais, pour bénéficier de "bonifications, et chantages au pouvoir de nuisance pour pouvoir vivre au dépend des autres.