Extrait de la revue de la Revue générale de droit international public Tome 115
« .... Pour l’Etat qui sortirait de l’Euro, cette décision permettrait de
répondre aux difficultés budgétaires en monétisant la dette, en lui substituant des
nouvelles drachmes dans le cas grec. En pratique cependant, l’Etat se
retrouverait face à une dette libellée, pour l’essentiel, en Euros, c’est-à-dire en
monnaie étrangère. Aux risques d’inflation, des risques de dévaluation seront
ainsi ajoutés. L’Etat qui sort de la zone Euro du fait de la crise de sa dette devra
alors être très attentif à sa politique monétaire, et à la négociation avec ses
créanciers. Evidemment, plus la taille de l’économie (et donc de valeur de
la masse monétaire concernée) de l’Etat qui sort de la zone Euro est importante,
plus ces risques sont faibles, et inversement... »
Ceci pour les états, mais mon intervention visait surtout les particuliers. En effet, croyez vous que ce sont les banques qui paieront le manque à gagner sur un crédit ???
Je n’ai jamais été favorable à l’instauration de l’Euro, mais en sortir de la façon que préconise le FN amènera, obligatoirement la situation suivante :
-Les riches qui ont de l’épargne (effectuée en euro), verront leur épargne consolidée par la dévaluation du franc et la spéculation qui s’en suivra.
-Les pauvres qui eux ont des crédits libellés en euros devront payer rubis sur l’ongle la dévaluation de la future monnaie
Quant à faire défaut sur le paiement de la dette au niveau national, bien que celle-ci reste un mic-mac engendré par les banques, il est certain que ceci amènerait un refus des créanciers de prêter de l ’argent au pays qui prendrait cette mesure. Et on ne pas tout résoudre en faisant fonctionner la planche à billet