Le bobard de l’augmentation de la dette et des prix avec la fin de l’euro !
Mercredi 11 juillet, Marine Le Pen tenait une conférence de presse sur la crise économique que traverse l’Europe en ce moment. Démontrant par les faits que toutes ses prévisions durant la campagne présidentielle s’étaient avérées justes (récession, pérennité de la crise de l’euro, inefficacité totale des plans d’austérité etc.), elle a plaidé pour la seule solution pour nous en sortir : le changement du paradigme économique actuel en faveur d’une relance de l’économie, de la mise en place d’un protectionnisme intelligent et du retour aux monnaies nationales.
Mais voilà ! Un journaliste, bien élevé à l’orthodoxie économique mondialiste, bien servile et bien incapable de penser à d’autres modèles, a commis l’inévitable remarque : « Mais Mme Le Pen, si nous sortons de l’euro et que nous dévaluons notre monnaie, le prix de l’essence et des importations vont nécessairement augmenter, et la dette se creuser ».
Bobards ! Faux arguments pour faire peur aux Français, ce qui est très facile à démontrer !
Augmentation du prix de l’essence ?
Supposons une dévaluation de notre monnaie de 25%. Les menteurs nous disent : « mécaniquement, le prix de l’essence à la pompe augmentera donc de 25% ». Rien n’est plus faux et plus mensonger.
D’abord il faut savoir que 80% du prix de l’essence est celui de l’impôt (taxes de la TIPP prélevé par l’Etat). Par conséquent ces 80% de prélèvements intégreraient nécessairement la baisse de 25% du prix de la monnaie. L’augmentation du prix de l’essence ne serait donc que de 7%, lesquels pourraient très bien être compensés par une taxation exceptionnelle des bénéfices des grandes compagnies pétrolières françaises. Au final donc, l’essence n’augmenterait pas du tout pour le consommateur français.
Augmentation des prix des produits importés ?
C’est oublier que deux tiers des produits importés en France viennent de l’Europe, et que si l’euro disparait c’est pour toutes les nations européennes de la zone euro. Par conséquent, si la France dévalue de 25% sa monnaie, la plupart des pays européens dévalueront bien plus ! En somme, les seuls produits qui risquent en effet d’être renchéris la première année seront les produits allemands, mais le prix des produits espagnols, italiens et autres baisseront. Il y aura donc un équilibre retrouvé dans le portefeuille des consommateurs français.
De plus, la dévaluation de la monnaie amènera mécaniquement un retour de la croissance et une augmentation des exportations, ce qui, au bout de quelques mois seulement, aura obligatoirement une incidence positive sur le pouvoir d’achat. En gros, certains produits coûteront peut-être plus cher, mais les français auront plus d’argent !
Augmentation de la dette ?
Dans la même logique primaire qu’avec l’essence, les serviteurs des banques racontent qu’avec une dévaluation de 25%, la dette de la France augmenterait de 25%. C’est oublier que 80% des contrats des titres de la dette française sont en droit Français, et que par conséquent le passage de l’euro au franc se ferait sur une parité 1 Franc = 1 Euro.
Pour les 20% restants de contrats sur les titres de la dette en droit étranger, deux choses : en cas de dévaluation de notre monnaie, la plupart de ces créditeurs voudront vendre leurs contrats, et donc pourront être rachetés directement par la banque de France qui aurait retrouvé ses prérogatives. Deuxièmement, on sait que d’après un arrêt de la Cour International de Justice suite au contentieux entre la Suède et la France après guerre, une nation a le droit de rembourser sa dette dans sa devise nationale, quelle que soit la nature de la devise qu’il a emprunté au préalable. Aussi, par ces mécanismes, c’est un mensonge éhonté de dire que la dette française augmenterait suite à une dévaluation.
Conclusion
Les tenants de l’orthodoxie économique n’ont plus rien à opposer au programme de Marine Le Pen si ce n’est agiter des peurs n’ayant absolument aucun fondement économique.
L’euro va mourir parce qu’il est intenable, et ce pour le plus grand bénéfice de l’économie française. Encore une fois, ils peuvent s’exciter et raconter n’importe quoi, mais c’est Marine Le Pen et le Front National qui ont raison !
97 réactions à cet article
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sauf que c’est pas dans le programme. une dévaluation de 25% ne servira a presque rien car le prix en chine est très faible. le smic tunisien aussi
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"Le problème est que le FN propose de sortir de l’Euro sans sortir de l’Europe«
Je pense que vous faites une lègère erreur. La sortie de l’UE fait bien partie du programme du FN.
C’est d’ailleurs la seule voie possible offerte par le traité de Lisbonne, puisque la sortie de l’UE implique la sortie de la zone euro.
C’est un peu un faux problème car l’UE est déja tellement fragilisée qu’une volonté affichée par pays comme la France de quitter l’euro la fera exploser quasi instantanément.
De Gaulle avait déja envisagé un départ du Marché Commun. Peyrrefite lui fait remarquer qu’il y a des traités qui lient les Etats. La réponse vient, gaullienne à souhait :
»C’est de la rigolade ! Vous avez déja vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas ou il serait couillonné ?«
Quand ou est couillonné, on dit : »Eh bien voila, je suis couillonné, alors je fous le camp !"
Ce sont des histoires de juristes et de diplomates, tout ça ! -
Cet article n’est que de la propagande !
Que Mme le Pen raconte ce qu’elle a compris, c’est bien mais elle n’en a pas la primeur ! D’autres le font aussi depuis longtemps !
Foufouille nous dit même que ce n’est pas dans le programme et Durae (désolée pour le raccourcis) que le but n’est pas de sortir de l’Europe...
Je n’ai pas besoin d’être au FN pour avoir des connaissances en économie et savoir quels seraient les vrais résultats d’une sortie de l’Euro suivie d’une dévaluation et c’est pas un discours démagogique qui me fera prendre une carte de partis... quel qu’il soit d’ailleurs !
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Marine Le Pen, ainsi que l’auteur, prends ses excellentes sources chez Jacques Sapir (je l’ai entendu de sa bouche lors du débat avec JL Mélenchon ici en page d’accueil pour encore quelques jours.)
Cela ne veut pas dire qu’elle a les meilleurs solutions.Alors, vers quel modèle de société le FN et sa meneuse veulent-ils nous mener ?
- Vers la recherche d’une production à vendre à tout prix et dans n’importe quelles conditions ?
ou
- vers un système où l’on produit ce dont on a besoin, où l’on se sépare ,en autres, de ceux dont le seul intérêt est de spéculer sur ce qui est vital ? -
Etape N°1-La dévaluation entraîne l’inflation.Les matières premières, les importations, les services étrangers sont généralement payables en devises étrangères. Les devises étrangères devenant plus chère, les coûts de production Français deviennent plus cher. Les prix des biens manufacturés en France augmentent. L’inflation est arrivée. L’inflation est la perte de pouvoir d’achat rapide.Etape N° 2-L’inflation crée le chômage.Les prix des biens de consommation augmentent, ils se vendent moins, cela crée le chômage de masse.Etape N° 3-L’inflation crée la spéculation.L’inflation c’est un prix qui sera plus cher le lundi que le vendredi. Celui qui a moyen de stocker le lundi et la capacité de conserver son bien va gagner beaucoup d’argent en revendant plus tard. La spéculation devient le moteur de l’économie.Conclusion : inflation, spéculation , chômage.L’auteur explique 2 choses antagonistes dans son chapitre « augmentation des prix importés »« la plupart des pays européens dévalueront bien plus » et « amènera mécaniquement un augmentation des exportations ».Logiquement les pays qui dévaluent plus, ne voudrons pas de nos articles, et croire que l’Allemagne reste statique est un rêve. Il n’y aura pas augmentation des exportations significative.Les faits passés : le Franc est dévalué trois fois en 1981, 1982 et 1983Inflation record, importations massives, devant les faits le gouvernement Mitterand est obligé de faire une politique de rigueur.La dévaluation entraîne toujours l’inflation qui entraîne toujours le chomage...-
nul en éco
il suffit d’indexer le smic sur l’inflation
ensuite, comme ta monnaie vaut moins cher, cela favorise les exportations, le tourisme et l’importation des usines a crassus -
bonjour spartacus,encore une bordée de bêtises plus grosses que vous !« Les devises étrangères devenant plus chère, les coûts de production Français deviennent plus cher. »ben non, c’est exactement l’inverse, car les coûts de production ne dépendent dans bien des cas bien moins de la matière première que du coût de la main d’oeuvre. Et c’est d’ailleurs parfaitement logique : on produit là ou on a la matière première disponible la moins chère.« L’inflation crée la spéculation »C’est exactement le contraire, L’argent dormant dans les circuits financiers perds alors de la valeur, au point qu’il vaut mieux l’investir dans l’économie réelle où là au moins il ne perdra pas de valeur. Bref, une solide inflation retire de l’argent aux circuits financiers et le réinjecte dans l’économie réelle, ce qui au passage dope les emplois et donc résorbe le chômage, contrairement à ce que votre point 2 mentionne. Si on prends même le cas symptomatique de la république de Weimar, pendant cette époque d’hyperinflation, ça n’a en réalité tondu que les spéculateurs mais la population s’en est plutôt assez bien tirée. ça ne servait à rien de faire des économies, donc tout se retrouvait immédiatement dépensé ce qui a soutenu la consommation. Et c’est d’avoir jugulé cette inflation qui amena après les problèmes sociaux qui ont finis par mettre Hitler au pouvoir.« Les faits passés : le Franc est dévalué trois fois en 1981, 1982 et 1983 »vous oubliez de dire que ce fut dans un contexte ou toute la finance anglo-saxonne nous est immédiatement tombé dessus tellement ils ont eu peur que Mitterand soit réellement de gauche. Et encore, la rigueur n’avait rien d’inéluctable après, mais a été imposée par la petite cours autour de Mitterand (les Attali , Minc, Perol et tout ça), à l’époque pour éviter que le déficit de dépasse les 3%. Aujourd’hui, après avoir bouffé plus ou moins de cette rigueur et ce libéralisme depuis 83, on en est à 10% de déficit. Conclusion : le libéralisme a fait 3 fois pire.Et également, si on regarde l’histoire, la France a dévalué des dizaines de fois dans l’histoire contemporaine, et dans tous les cas ça a été au final profitable. -
En fait, la chose qui vous emmerde et que bien entendu vous ne dites pas, c’est que l’inflation est un impôt qui ne touche que les riches, les héritiers et les rentiers.
Lorsque elle était de 20% l’an, presque tout le monde pouvait acheter une maison à crédit, et en termes réels grâce à l’inflation les taux étaient négatifs. Plus le temps avançait, plus le crédit était facile à rembourser.Depuis qu’il n’y a plus d’inflation, et surtout que les salaires ont été décrochés de celle ci (en 83 justement ...), les crédits se sont mis à devenir hors de prix. Acheter une maison à crédit est maintenant bien plus compliqué que dans ces années là. -
libertus 11 juillet 2013 19:15Pour une fois je ne suis pas d’accord avec toi Spartacus, c’est beaucoup plus complexe que ça. Dans notre cas, comme notre déficit commercial est important, une dévaluation aurait un impact positif sur l’emploi dans un premier temps.
Par contre, dans la manière de faire de Marine (planche à billet pour payer le train de vie de l’état), la effectivement ça conduirait à de l’inflation et du chômage.
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@Libertus
Ce n’est pas la monnaie qui fait la richesse d’une nation, mais l’action économique libre de ses citoyens ; Une dévaluation ne changera absolument en rien la donne de problèmes structurels. Ils seront encore là et cela ne créera aucun emploi de plus, mais sera un détonateur d’inflation. Après 10ans d’€uros, complexifier les changes internationaux maintenant c’est trop tard. Fallait pas y entrer.@WestonL’inflation est une forme d’impôts, et celle qui pèse le plus lourdement sur les plus faibles. Elle équivaut à une taxe, de même pourcentage pour tous et sans aucune exception, sur tous les revenus.C’est un impôt caché sur l’épargne, mais et surtout sur toutes les dépenses. Le pauvre paye le même pourcentage que le riche.Elle affecte souvent le pauvre plus que le riche. Elle frappe dans toutes les directions selon son caprice.Le taux du prélèvement qu’elle opère n’est pas fixe et ne peut être prévu. Nous savons ce qu’il est aujourd’hui, nous ignorons ce qu’il sera demain, et demain nous ne saurons pas ce qu’il sera le jour suivant.La nature de l’inflation rend la spéculation plus avantageuse que la production. Elle sème les germes du fascisme et du communisme. Elle incite les peuples à réclamer des contrôles totalitaires.Elle achève invariablement dans le désenchantement et dans l’écroulement de toute l’économie. -
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Voilà un fil de commentaires entre opposés que je trouve intéressant. Vous voyez, bande de cons, que la droite peut apporter à la gauche et vice-versa. Plus je vieillis, plus je pense que ce clivage empêche de nous rassembler sur l’essentiel : l’intérêt général du peuple français. Je crois que l’intérêt général est le même pour tous, droite et gauche confondues, et que chacune a tout à apprendre de l’autre. Gauche, droite, nous ne formons qu’un peuple, qui est en train de se faire piller. Essayons de nous en rappeler.
Amen aussi. -
L’inflation entraîne le chômage ?
D’après les travaux de Phillips ( et sa fameuse « courbe de Phillips »), la corrélation est inverse, bien qu’à ce sujet la controverse existe ( sur le long terme il n’y aurait pas de corrélation d’après la théorie des anticipations rationnelles de Lucas).En tout cas, il n’y a jamais eu, à ma connaissance, un seul théoricien pour affirmer que l’inflation entraînait le chômage systématiquement.À la limite l’hyperinflation entraîne la ruine de l’économie (et de tous) et donc in fine le chômage, mais je ne suis même pas certain. -
Diable, je n’avais pas intégré que les « experts en économie » du front national prévoyaient non seulement la fin de l’Euro en France, mais aussi pour les autres pays d’Europe...
En gros, vous prévoyez que si la France sort de l’Euro, l’Allemagne, le Benelux, et d’autres, devraient obligatoirement faire de même...
Même si, la sortie de l’Euro en France risque de poser quelques problèmes à nos partenaires, la zone Euro soutenue par l’Allemagne (qui n’a aucun intérêt à sa disparition) perdurera... L’Euro n’a malheureusement pas besoin de la France pour subsister, sinon, il y a belle lurette que les demandes de « dévaluation raisonnable » émises par nos deux derniers gouvernements auraient été entendues...
Et même, si une grande majorité de pays devaient sortir de l’Euro, il suffit qu’un seul persiste ( Par exemple, le Vatican !!!)... et la monnaie existant toujours, toute dette contractée avec elle devra être payée à sa valeur...
Alors la, bonjour les dégâts, au niveau de la dette, des produits importés, et bien sûr et surtout de tous les emprunts personnels et immobiliers réalisés avant le passage au « nouveau franc »... En gros le pauvre gars qui avait emprunté pour se payer sa Logan, va la payer le prix d’une Mercedes....-
« toute dette contractée avec elle devra être payée à sa valeur... »
non, on peut même la racheter sur le marché secondaire
la dette en franc est maintenant en euro, elle sera donc en franc ou t’as plus rien -
il y a un précédent où un pays était endetté dans une monnaie étrangère : l’Allemagne des années 20 et 30. La république de Weimar faisait tourner la planche à billet pour payer ses frais et, curieusement, cette dette s’envolait avec les prix. Bien sûr, finalement, il a fallu une brouette de grosses coupures pour acheter son pain mais toute situation politique a ses revers. Piquant que ce soit exactement ce que propose Mme Lepen : une dette en monnaie étrangère, payée par la planche à billet (en monnaie nationale). Si j’habitais en France avec le fn au pouvoir, j’apprendrais surtout à faire pousser du blé, à le moissonner et à en faire du pain. On n’est jamais trop prudent. Par contre, en cas d’application du programme du fn que ses électeurs ne s’inquiètent pas, il y aura dévaluation, massive, et, soyons pas chiche une inflation apocalyptique. J’oubliais, en réponse à je ne sais plus qui, qui risque de ne pas me lire mais enfin, comme ça j’aurai gazouillé avec les autres internautes, l’inflation est souvent un signe de plein emploi, d’activité économique intense (les journalistes parlent volontiers de surchauffe). A dose homéopathique, l’inflation crée de l’emploi au niveau national (elle rend les salaires moins chers, paradoxalement, du fait du décalage entre l’augmentation des prix et l’augmentation des salaires), à forte dose l’inflation paralyse l’économie productive (plus de capitaux, donc plus de crédit, donc plus d’activité donc inflation etc.). par contre, l’inflation constitue toujours une ponction de la rente économique, des rentiers, des actionnaires et autres créanciers. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose en soi à condition de maîtriser, de stimuler le crédit (Keynes, son plein emploi, sa régulation financière et, il faut le rappeler, son inflation à 5%).
Merci pour cet article sur le programme du fn, je me suis bien amusé. -
Dans le cadre de l’article 50 du Traité de l’Union Européenne, il convient d’initier une renégociation des traités afin de rompre avec la construction européenne dogmatique en total échec. Il faut désormais jeter les bases d’une Europe respectueuse des souverainetés populaires, des identités nationales, des langues et des cultures, et qui soit réellement au service des peuples par des actions concrètes.
le programme
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« la construction européenne dogmatique en total échec », pas pour tout le monde justement , c’est une réussite pour une poignée , c’est bien la le probléme
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la France doit préparer, avec ses partenaires européens, l’arrêt de l’expérience malheureuse de l’euro, et le retour bénéfique aux monnaies nationales qui permettra une dévaluation compétitive pour oxygéner notre économie et retrouver la voie de la prospérité. Le couple franco-allemand doit jouer ce rôle moteur dans cette concertation et cet arrêt programmé de l’expérience de l’euro. I
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- Afin d’accompagner la sortie de l’euro, un ministère chargé des Souverainetés devra prendre en charge techniquement et juridiquement la renégociation des Traités et la restauration de notre souveraineté nationale dans l’ensemble des domaines où elle a disparu, notamment monétaire.
- Il conviendra d’adopter des mesures de contrôle des mouvements de spéculation des capitaux. Les banques de dépôt feront l’objet d’une nationalisation partielle aussi longtemps que nécessaire pour assainir les pratiques bancaires et sécuriser l’épargne des Français.
- La coopération européenne permettra d’examiner, pendant toute la durée de la négociation, l’ensemble des options envisageables pour rétablir la souveraineté monétaire des Etats membres.
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le programme est en ligne sur le site du FN
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Mais c’est vraiment n’importe quoi....
Une dette contractée en Euros doit être remboursée à la valeur de cette monnaie... Si tu as contracté un emprunt 100 000 Euros tu devra rembourser 100 000 euros à ton débiteur, si tu le fais avec une monnaie dévaluée de 25% par rapport à l’Euro, alors tu devra payer 125000 unités de cette monnaie pour honorer ta dette.... Les « experts du FN » nous précisent que dans le futur paradis sur terre 1 euros sera égal à 1nouveau franc Maréchal-Le Pen. Donc si ton salaire était de 1000 euros, tu recevra 1000F. Et ta dette ne représentera plus 1000 fois ton salaire mais 1250 fois...
J’ajoute que la phrase :
"Le couple franco-allemand doit jouer ce rôle moteur dans cette concertation et cet arrêt programmé de l’expérience de l’euro"
relève de l’utopie la plus absolue... -
c’est leur programme bidon
quand on est passé en euro, la dette est pas resté en franc
la dette sera donc en franc -
C’était totalement différent, puisque le franc en tant que valeur avait disparu, donc, on ne pouvait plus libeller la dette dans cette valeur. On a d’ailleurs appliqué pour transposer la valeur fixe de 6et des brouettes francs pour un euro, justement pour éviter toute spéculation.
,Là, si un pays utilise encore l’Euro, les dettes contractées seront remboursées dans cette monnaie puisqu’elle existera encore. -
si on sort de l’euro, on peut ne pas rembourser comme l’islande. tu leur dit : c’est ça ou rien
c’est de l’argent fictif, en plus. -
libertus 11 juillet 2013 19:12« Une dette contractée en Euros doit être remboursée à la valeur de cette monnaie »
-> non, ce n’est pas comme ça que ça se passe. Les dettes sont majoritairement contractée en euros « de droit français », c’est à dire qu’en repassant au Franc, toute les dettes de ce type seraient immédiatement converties en Francs (avant qu’il soit dévalué donc).
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Ben peut-être, mais je ne vois pas ce que ça change de rembourser 1000 euros ou 6500 francs anciens avec une monnaie dévaluée de 25%, il faudra débourser 25% de plus pour rembourser 1000 euros ou 6500 francs anciens, et comme un salaire de 1000 euros sera de 1000 nouveaux francs, il faudra bien que le contractant fournisse le manque à gagner
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ce qui changes est que la france peut maitriser son inflation en imprimant des billets
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’ il faudra débourser 25% de plus pour rembourser 1000 euros ou 6500 francs anciens«
non car si on passe en franc, c’est converti avant l’inflation
si »en droit français" est vrai -
Extrait de la revue de la Revue générale de droit international public Tome 115
« .... Pour l’Etat qui sortirait de l’Euro, cette décision permettrait de
répondre aux difficultés budgétaires en monétisant la dette, en lui substituant desnouvelles drachmes dans le cas grec. En pratique cependant, l’Etat seretrouverait face à une dette libellée, pour l’essentiel, en Euros, c’est-à-dire enmonnaie étrangère. Aux risques d’inflation, des risques de dévaluation serontainsi ajoutés. L’Etat qui sort de la zone Euro du fait de la crise de sa dette devraalors être très attentif à sa politique monétaire, et à la négociation avec sescréanciers. Evidemment, plus la taille de l’économie (et donc de valeur dela masse monétaire concernée) de l’Etat qui sort de la zone Euro est importante,plus ces risques sont faibles, et inversement... » Ceci pour les états, mais mon intervention visait surtout les particuliers. En effet, croyez vous que ce sont les banques qui paieront le manque à gagner sur un crédit ???
Je n’ai jamais été favorable à l’instauration de l’Euro, mais en sortir de la façon que préconise le FN amènera, obligatoirement la situation suivante :
-Les riches qui ont de l’épargne (effectuée en euro), verront leur épargne consolidée par la dévaluation du franc et la spéculation qui s’en suivra.
-Les pauvres qui eux ont des crédits libellés en euros devront payer rubis sur l’ongle la dévaluation de la future monnaie
Quant à faire défaut sur le paiement de la dette au niveau national, bien que celle-ci reste un mic-mac engendré par les banques, il est certain que ceci amènerait un refus des créanciers de prêter de l ’argent au pays qui prendrait cette mesure. Et on ne pas tout résoudre en faisant fonctionner la planche à billet -
non, cela ne marches pas. il suffit d’un décret stipulant que les dettes contractés sont convertis en francs
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Le FN avait un boulevard avec son programme de lutte contre l’immigration.
Le FN a rajouté un volet économique comme la sortie de l’euro à dessein pour ne pas gagner les élections et ne pas être en responsabilité. Car le FN n’est pas (encore) en état de gouverner.
Le FN espère jouer pour le coup d’après.
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Et C’est vous bien sûre qui allez nous expliquer ....Regardez votre poutre, plutôt qe la paille des autres....et vous voyez sans aucune insulte...Venant de vous, les insultes sont la parade des ignares n’es ce pas ! N’en faite vous pas parti...Laissez les autres tranquille et faite vous du soucis pour vous ! -
les obligations d’état peuvent se vendre sous leur valeur
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à julien
bravo ! C.Q.F.D. c’est fait !-
tu parles... avec un type qui confond les prix d’achat et de vente... ils sont beaux les nationalistes, même déguisé en économistes... lol.
Reprenons :
"Supposons une dévaluation de notre monnaie de 25%. Les menteurs nous disent : « mécaniquement, le prix de l’essence à la pompe augmentera donc de 25% ». Rien n’est plus faux et plus mensonger."
En effet. de plus de 25%, et pour cause, Roi de la logique : que l’état taxe 80% du prix à la pompe est votre problème et le mien. Pas celui du Koweit ou du Qatar qui ne vont pas baisser leur prix de vente de 25%, d’où augmentation reportée mécaniquement.
A cela s’ajoutera donc le fait que sur la part des recettes fiscales destinée au réglement des importations, il faudra évidemment déduire les 25% de ladite dévaluation. d’où... etc etc...
Pathétique.
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Paroles, paroles...
je vous remercie de regarder la gestion des municipalités par le FN .
Edifiant
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/ces-villes-que-le-front-national-a-deja-gerees_767233.htmlsur le blog les papys en colère d’autres infos sur le FN
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@Papat
Bien vu ! Mais hélas la courbe de Philips est une analyse « légère » qui a été contestée par Friedman et Hayeck.Sans être niée, c’est une « illusion » temporaire dans le début du processus du passage inflationniste.Les effets de la relance disparaissent le résultat final sera toujours du chômage. -
Bonjour durae.leges.sed.leges :
En fait, je ne suis meme pas sur que le FN propose de sortir de l’euro (cf sa profession de foi aux dernieres presidentielles).
Sinon, il est vrai que la France ne peut pas sortir de l’euro sans sortir de l’Europe.-
Le pb de la dette est un faux problème. Cela peut se restructurer, ne pas être remboursée, ou mieux s’annuler par un jeu d’écriture : à prendre ou a laisser. Les créanciers peuvent réintégrer une dette souveraine dans leur compte de bilan. Avantage : ça augmente d’autant leur réserve. Juste un simple manque à gagner d’intérêts, et pftt ! plus de dettes...le moindre comptable vous dira que j’ai raison. A transmettre à Moscovici, et à diffuser sans modération en particulier à la Grèce et autres pays sur-endettés qui s’appauvrissent tous les jours.
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@ Papat La courbe de Phillips est souvent démentie par les faits. Ce que dit aussi Wikipedia. Le pb est le rattrapage entre le pouvoir d’achat nominal et l’inflation. Qui rattrape ou devance l’autre ?
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@Peretz1 :
D’accord, mais c’etait surtout pour denoncer une affirmation d’autorité non fondée de Spartacus.
Interpretation perso (sujette a debat contradictoire) :
La courbe de Philipps a été établie a une epoque un peu lointaine, maintenant, ou les etats avaient encore un peu le controle de leur monnaie. L’inflation etait alors principalement due a la creation de cette monnaie par l’etat, mais qui en general se retrouvait dans le circuit economique productif.
Maintenant que la creation de monnaie passe par les banques privees, l’inflation s’apparente davantage au taux des obligations.
Ainsi l’augmentation de masse monetaire produit des profits pour les banques privees et speculateurs. Profits qui de moins en moins sont re-injectés dans l’economie ’reelle’. D’ou une fuite de capitaux qui ne se retrouvent pas dans les salaires (perte d’emplois en consequence). Autrement dit, augmentation de la masse monetaire sans augmentation de la masse salariale. Ce qui biensur met en defaut la courbe de Philipps.-
Papat. On est d’accord. Reste que cette histoire de dévaluation est encore une fois un mythe. Il y aura des ajustements certes entre les pays qui resteront dans la zone euro, entre les autres pays de l’U.E, entre les autres pays mondiaux. Donc une période de perturbation, assez courte. Chacun retrouvera ses billes,dans une économie réelle. Reste que l’auteur n’a rien inventé : la sortie de l’euro est prévue depuis pas mal de temps, accentuée par la crise. Marine.Le Pen n’a fait que prendre le train en marche. Pure tactique électoraliste, en coïncidence normale avec l’autre extrémisme politique. Si la Grèce commence, elle ne se portera pas plus mal que maintenant, car ce ne peut pas être pis.
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@ Musima. Bien entendu l’euro a été institué par les banques (les dirigeants complices) à leur avantage et à celui des multinationales. Tant que ça dure, elles en tirent profit. Encore davantage en période déflationniste où l’on a besoin de liquidités et où les niveaux d’intérêt ne sont pas obérés par la moindre inflation. Tout a commencé de là quand elles se sont révélées indispensables comme prêteur en période inflationniste, l’horreur pour elles.
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C’était il y a neuf mois :Mercredi 10 octobre 2012 :Le sauvetage de l’euro a déjà coûté 1100 milliards.Les experts du FMI ont calculé que depuis décembre 2009, les fonds publics engagés pour porter secours aux « pays de la périphérie » (Grèce, Irlande, Italie, Portugal et Espagne) s’élèvent à plus de 1100 milliards d’euros. Il s’agit d’une part des capitaux prêtés par le Fonds de soutien européen (FESF), et surtout par la Banque centrale européenne. Cette dernière a non seulement acheté des titres d’État, pour un peu plus de 200 milliards d’euros, mais elle porte désormais à bout de bras les banques de ces cinq pays : les refinancements de la BCE ont plus que triplé, dépassant 600 milliards de d’euros.Mais ça, c’était il y a neuf mois.Résultat aujourd’hui : échec total.L’échec total de tous ces soi-disant « plans de sauvetage » est visible aujourd’hui : la dette publique de ces cinq pays a explosé.Et je ne parle même pas de Chypre, de la Slovénie, de la Belgique (pour la Belgique, la dette publique est de 375,389 milliards d’euros, soit 99,6 % du PIB), etc.La question est donc :Pour les CONtribuables, combien de centaines de milliards d’euros va coûter la faillite de tous ces pays ?-
Aladeen
merci pour ce lien edifiant en effet
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@Peretz1
Je vois qu’on est d’accord sur tout.-
Voici une démonstration tout à fait différente, et à mon avis bien plus proche de la vérité.....
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demonstration absolument pas convainquant et de partie pris
un retour au monnaies nationales demande un audit des banques avec separation des banques de depots et des banques spéculatives comme cela s’est fait aux USA avec la comission Pecora dans les années 20 ,ou des banquiers se sont retrouvés en prison et pas des moindres.
l’état devra retrouver son pouvoir régalien de frapper sa monnaie et de pouvoir emprunter a la banque de France nationalisée (la banque de France est une sociéte privée a l’heure actuelle et cela depuis napoleon1er.) il deviendra donc illicite d’emprunter sur les marchés.
pour abandonner l’euro nous sommes obliges par les traites européens de quitter l’Europe.
il s’ensuivrait un previsible eclatement de l’Europe et de la zone euro.
la devaluation du franc ne serait que de 2% l’Allemagne réévaluant tres fortement les pays du sud dévaluant dans une forte proportion nous serions dans une position de moindre risques.
et le catastrophisme de cet article s’apparente plus a de la propagande qu’ a une synthèse economique
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Elle vaut ce qu’elle vaut et elle certainement aussi convaincante que celle de l’auteur, truffée d’erreurs(« 80% des contrats des titres de la dette française sont en droit Français » alors que selon l’Agence France Trésor, l’encours de titres négociables détenus par les non-résidents se situe autour de 66% de la dette négociable) et de références sans aucune justification (Ce fameux contentieux France-Suède, c’est quoi ? Quelle valeur jurisprudentielle possède-t-il ?)
De plus, à quel moment, l’auteur et, partant, les gourous du FN ont-il parlé de quitter l’Europe ? Leur discours consiste à dire au contraire quittons l’Euro et restons dans l’Europe en espérant que notre défection amènera d’autres pays à sortir du SME... Ce qui relève de l’incantation et non de la réalité.... -
"Elle vaut ce qu’elle vaut et elle certainement aussi convaincante que celle de l’auteur, truffée d’erreurs(« 80% des contrats des titres de la dette française sont en droit Français »
alors que selon l’Agence France Trésor, l’encours de titres négociables détenus par les non-résidents se situe autour de 66% de la dette négociable)"
c’est pas du tout la même chose
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@ BA Moralité on efface les dettes : un simple jeu d’écriture suffit. Les banques trouvent un« intérêt » à récupérer et mettre en réserve une somme...qu’elles n’avaient pas, les Etats sont dégagés d’un souci. Seule difficulté réemprunter à nouveau, mais des petites sommes pour le quotidien déficitaire. Ou faire marcher la planche à billets. On vit en plein pipeau.
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@ lahalle. Ok la sortie de l’euro pour le Portugal , comme pour la Grèce est relativement simple. Quelques économistes l’ont étudié. Bien que n’étant pas du sérail, je l’ai analysé et n’ai pas vu de catastrophe. Un petit bémol, je ne vois pas en quoi cela impliquerait une perte salariale. Au contraire un bonus pour l’exportation.
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Vous n’avez « pas vu de catastrophe »... Etes -vous sûr d’avoir bien lu l’article ?
Baisse des salaires ??? Parce que c’est une nouvelle course à la productivité qui sera proposée. Soit on produit mieux et moins cher que les autres soit on crève...La dévaluation de la monnaie ne suffisant pas, bien sûr, à payer les salaires des ouvriers et les profits des patrons, devinez-qui en plus des hausses d’impôts de la perte de sa pauvre épargne devra payer les pots cassés ? -
je me pose une question. une grande partie des économistes estiment que l’euro est surevalue de 20 a 30%
si un pays quel qu’il soit apres avoir quitter l’Europe quitte l’euro (comme l’oblige les traites européens) l’euro ne risque t il pas de dégringoler et de perdre instantanément une forte partie de sa valeur ?
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Lejules. C’est justement l’idéal que l’euro perde sa valeur.
@ Lahalle. J’ai parfaitement lu l’article. et n’ai rien vu sur les salaires. Il n’y a aucune raison qu’il y ait une baisse quelconque sur les masses salariales. Je dirais même mieux. Depuis que l’euro existe, la masses salariales n’ont pas arrêté de chuter : de 70% à 60 % de l’ensemble des masses monétaires Lire sur le net le site sur les inégalités. Lire également mon bouquin où je prouve logiquement que les salaires doivent monter pour sortir de l’impasse actuelle. (Fordisme). Il faut s’informer avant de dire n’importe quoi.-
Je vous ferez remarquer qu’au final ce ne sont pas les salaires qui comptent mais bien le pouvoir d’achat. Et dans la situation décrite pour le Portugal (qui, à mon avis vaudrait aussi pour la France), il est clair que vous serez obligé de les augmenter, puisque vous devrez augmenter aussi les impôts de manière drastique, afin de sauver les banques en faillite (pour payer leur dette en euros aux banques étrangères) que vous avez nationalisées... Ceci n’empêchera pas les salariés de crever la dalle, puisque tous les produits d’importation auront largement augmenté (y compris l’essence ) et que l’état étant pris à la gorge, les minima sociaux et les différentes aides seront supprimées. A part ça, la situation ne sera pas « grave »....
Pour ce qui est de la part des salaires dans la valeur ajoutée, s’il est vrai qu’elle a décru, il convient de considérer que la plus grande partie de la baisse se situe entre 1982 et 1998 (voir ici). donc bien antérieure au passage à l’Euro.
Si je partage l’idée qu’une augmentation des salaires reste une mesure souhaitable, vous me permettrez néanmoins de m’abstenir de découvrir votre œuvre, j’ai déjà de nombreux bouquins d’humour à la maison... -
Du grand n’importe-quoi : l’€ est un bouclier qui nous protège( mais qu’il faut sauver) LOL
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Cette propagande a un peu 10 ans de retard, voire 15. Demandez aux grecs, italiens, espagnols, irlandais, chypriotes, ou aux portugais s’ils apprécient la qualité de leur super bouclier euro. Au fait : on est les prochains sur la liste. Faudrait se réveiller.
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La « blondasse » va même bientôt proposer le retour à l’ancien franc...............
Minable...............Prendre les imbéciles pour des imbéciles.................Lamentable !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!-
Lahalle « j’ai déjà de nombreux bouquins d’humour à la maison... » Moi aussi, dont celui de Keynes, de Marx, etc, qui sont des rigolos. A lire vos commentaires, abstenez-vous cher ami de lire mon bouquin,, à part le titre, vous n’ y comprendrez rien...
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Hé Baudelaire...
Vos bouquins, il faut les ouvrir de temps en temps et surtout les lire et comprendre ce qu’il y a écrit dedans... Vous pourrez peut-être alors, peut-être, tenir un débat à peu prés censé sur l’économie.
Prétendre que« ...depuis que l’euro existe, la masses salariales n’ont pas arrêté de chuter... » est indubitablement faux puisque ce processus a débuté en 1982...
De plus écrire ça :
"Le pb de la dette est un faux problème. Cela peut se restructurer, ne pas être remboursée, ou mieux s’annuler par un jeu d’écriture : à prendre ou a laisser. Les créanciers peuvent réintégrer une dette souveraine dans leur compte de bilan. Avantage : ça augmente d’autant leur réserve. Juste un simple manque à gagner d’intérêts, et pftt ! plus de dettes...le moindre comptable vous dira que j’ai raison".
relève de la plus grande fantaisie. Avez-vous seulement une bribe d’idée sur ce que représenterait un défaut pour un pays comme la France, du point de vue du droit international (avoirs extérieurs bloqués, entreprises saisies, emprunts impossibles...) .
Bref, vous raisonnez effectivement comme un comptable où il faudrait penser en économiste ... -
pauvre troll européiste et fachiste
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Il apprennent pas à compter au FN ???
Ah le coup du prix de l’essence qui ne change pas même si le prix du petrole augmente c’est total trop fort !! J’ai pas osé aller plus loin
Y a pas des jeunes militants FN livrés avec un cerveau ?
Ce Master de Relations Internationales ça doit être vachement balèse...
Moi je suis devin comme Marine : j’avais prévu qu’elle ne passerait pas le premier tour et mes prévisions se sont révélées exactes.
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Je rappelle aux séides de l’extrême-droite qui auraient de l’épargne ou des avoirs en France - il doit bien y en avoir quelques uns, j’imagine que soit
- on ne dévalue pas le franc nouveau, on reste à parité avec l’euro mais alors les entreprises françaises n’empochent aucun gain de productivité par rapport à leurs concurrents étrangers (et, personnellement, je ne verrais pas l’intérêt de la chose, à ce moment, à part un chauvinisme cocardier un poil ridicule)
- soit on dévalue le franc par rapport à l’euro et, à ce moment, ce sont vos avoirs (titres, actions, obligations, épargne, etc.) qui sont amputés d’autant. A moins de planquer vos économies à l’étranger (un comble pour des électeurs front national), vous les verrez diminuer du montant de la dévaluation. La dévaluation amène une inflation qui baisse la valeur de la monnaie en terme de pouvoir d’achat du fait de l’intrication des économies étrangères dans l’économie nationale.avant de voter et de gueuler contre la gauche, les banquiers, les francs-maçons, les immigrés, les malades, les chômeurs, les pauvres, les rmistes, les étrangers et l’euro,
pensez-y :)-
@ L’auteur :
« Aussi, par ces mécanismes, c’est un mensonge éhonté de dire que la dette française augmenterait suite à une dévaluation ».
Vous ne démontrez absolument aucun mécanisme, mais vous faites la tautologie du tout petit savoir que vous détenez ...
Votre démonstration en est une preuve incontestable... et totalement irrationnelle ...
si on dévalue la monnaie de 25%, il est évident que le solde de la dette à payer sera plus élevé ... puisque le montant de la dette reste le même ... c’est mathématique, donc logique ! j’aimerai savoir ou vous l’avez décroché votre master, je manipule les chiffres à longueur de journée et jamais je n’ai lu pareille ineptie ! même un gosse au collège saurait faire le calcul !-
Parce que ce n’est pas aux hommes au pouvoir d’écrire les règles du pouvoir : “ Nous voulons une Assemblée Constituante démocratique, donc tirée au sort.”
http://le-message.org/ & http://lavraiedemocratie.fr/-
Une belle tartine de sophismes ! Mes trois préférés :
- le « protectionnisme intelligent ». Comme si quelqu’un allait proposer le « protectionnisme idiot » ! Et chacun met ce qu’il veut derrière : en somme, le truc classique de l’expression tellement floue que personne n’est contre. Harlem Désir méfie-toi, tu as des concurrents dans la langue de bois !- le passage sur les prix de l’essence. On passe d’une hausse de 7%, puis on dit que l’on « pourrait » éventuellement taxer les pétroliers (mesure qui ne figure pas au programme du FN), pour finir par affirmer catégoriquement qu’il n’y aura aucune hausse du prix de l’essence. Va falloir réviser l’emploi du conditionnel.3) le meilleur pour la fin :« C’est oublier que deux tiers des produits importés en France viennent de l’Europe, et que si l’euro disparait c’est pour toutes les nations européennes de la zone euro. Par conséquent, si la France dévalue de 25% sa monnaie, la plupart des pays européens dévalueront bien plus ! En somme, les seuls produits qui risquent en effet d’être renchéris la première année seront les produits allemands ».Alors :- on se demande où est passé le tiers que la France importe hors zone euro. Non, en fait on se demande pas, on sait très bien que l’auteur l’a volontairement mis de côté. Heureusement que le FN est là pour « dire la vérité aux Français » comme dirait l’autre- citer Sapir c’est bien, le lire c’est mieux : les monnaies de tous les pays d’Europe du Nord s’apprécieront par rapport au franc. Les produits venant des Pays-Bas, d’Autriche, etc. verront donc eux aussi leur prix augmenter.Et le pire c’est que oui il faut sortir de l’euro. Avec des « argumentations » comme celle-là, le FN est en fait le meilleur défenseur de cette monnaie : les aberrations qu’il débite sur le sujet sont autant de bâtons mis dans les roues de gens comme Sapir car, de par sa surface médiatique (comme quoi il n’est pas si subversif que ça pour être à ce point relayé par la fameuse « caste médiatique »), ce parti crée dans l’opinion publique une association entre lui et la sortie de l’euro, c’est à dire entre des ignares/menteurs (au choix, voire les deux) et la bonne solution.-
D’autant que si le FN dit vouloir sortir de la zone euro, ils sont en revanche pour rester dans l’UE !
Ce qui est totalement impossible et carrément schyzophrène. Donc, comme les autres, ils racontent eux aussi de gros pipeaux. Aucun véritable souverainiste n’a pu se présenter aux dernières élections, et je doute que ce soit un hasard. -
Vive la Marine Nationale, qui a bien écouté Sapir !!
Très écolos les frontistes de droite : ils récupèrent Sapir, Michéa, et des tas de petits trucs à droite et à gauche aussi ! C’est du recyclage, du vrai !-
Recyblage peut etre, et alors , ??? mais qui pouir bien moins que l’autre bord.
D’autres avant elle se sont inspirés ...ailleurs on a vu le résultat...
Alors vos idées bien pensues, larmoyantes sur ke temps qui fout lr camps et le retour des machin gamés, on en bouffe tous les jours des croiix de nazoullon sur toutes les chaines de télé, mais ceux la sont acceptables parce qu’ils n« ont pas les yeux bleus ???
Voila bien un réflexe pavlovien, pour ne pas dire pire.
Pour en remettre une petite lichette, a peine 50/100 de nos imports exports sont en euro, dont les 2/3 de ces échanges sont avec des pays du sud européen CQFD L’Euro on s’en branle dans la vraie vie.
Ceux qui ne veulent pas que l’euro s »effondre sont justement ceux dont les échanges sont importants en Euro (suivez mon regard en haut et a droite) .
Sans compter tous les faignasses qui se la coule douce, et qui seraient bien marri que l’on se metta a compter les biffetons et surtout a qui on les donne et pouquoi.Alors Marine ou quiconque d’autre triplement OUI §§§§§§§§§
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Mowgli 13 juillet 2013 04:25Une dévaluation de 25% ? C’est bien compliqué à calculer de tête, tout ça. Moi j’ai mieux. Une dévaluation de 90%. Comme ça il suffit d’ajouter un zéro ou de déplacer la virgule d’un cran. C’est à la portée de presque tout le monde, même des savants d’Agoravox. Si une dévaluation de 25% a des effets bénéfiques alors imaginez une dévaluation de 90% ! On va rouler sur l’or et nager dans l’abondance. Youpi !
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et bien oui !
tu sait pourquoi les usines vont dans les pays avec un smic a 150€ ?
une logan coutes 3000€ en roumanie et tu en achètes pas une tous les jours -
« Le protectionnisme » ? Le FN ne dit pas s’il s’agit des frontières de la France ou de l’ Europe ?
Un oubli sans doute, mais bien gênant d’imprécision.Sortir de l’euro ? C’est impossible, aucun article des Traités ne le prévoit. Il faut d’abord sortir de l’ UE par l’article 50.
Sortir de l’ UE par l’article 50 ? Le FN ne le demande pas.
Dans sa profession de foi aux Présidentielles, le mot « euro » n’est écrit nulle part, et pour l’ UE il y avait écrit : « Retrouver la souveraineté par la remise à plat des Traités. »
Remettre à plat les Traités, c’est y rester.Le FN propose un referendum sur la sortie de l’ UE. Ce qui ne sert à rien, la sortie de l’ UE se fait par l’article 50, pas par referendum.
Vous vous faites tous avoir par la com’ du FN. Il n’a aucunement l’intention de sortir ni de l’ UE, ni de l’euro.
Sinon, il écrirait noir sur blanc : « SORTIR DE L ’UE, DE L ’EURO ET DE L ’OTAN PAR L’ARTICLE 50 » , ce qu’il n’écrit jamais !
Le FN a ajouté le volet européen à ses fondamentaux racistes et xénophobes, pour déconsidérer et salir ceux qui veulent sortir de cette usine à gaz européenne.
Et ça marche !
* Congrès du Parti de Gauche en mars, Christophe Batardy : « Sortir de l’euro est une ligne nationaliste »
* 18 juin, revue Economie et Politique, Paul Boccara du PCF « sortir de l’euro est une illusion démagogique et dangereuse. »
* L’Huma 25 juin Pierre Ivorra : « Ce serait un retour du chacun pour soi égoïste ».
* Mélenchon Europe 1, 26 juin 2011, il traite de « maréchalistes » ceux qui veulent vivre dans un pays indépendant et souverain.
Les questions soulevées par ce billet sont donc sans objet, puisque le FN ne raconte que des salades pour créer la confusion et qu’il n’a aucunement l’intention de sortir de l’ UE et de l’euro, et encore moins de l’ OTAN.
Ce qui est plus grave, c’est le nombre de gens de Gauche qui tombent dans le panneau en refusant de sortir de l’ UE et de l’euro..., pour ne pas dire comme le FN qui ne dit rien de tel !
C’est pour eux la double peine, ils se retrouvent défendre l’UE des banksters et s’éloignent de la défense de l’intérêt général.
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Côté chiffres, c’est assez simple :
* l’euro est SOUS évalué pour des pays comme l’ Allemagne, il est de 25 à 30% moins cher que s’ils avaient gardé le mark, ce qui favorise leurs exportations.
* l’euro est SUR évalué d’autant pour les pays comme la France, ou les pays du sud, ce qui plombe nos exportations. Les pays du sud auraient tout intérêt à sortir de l’ UE et de l’euro.
* 25% de dévaluation, pour les carburants. Le prix d’achat des carburant est de 25% du prix de vente, le reste, c’est des taxes. Une dévaluation de 25% de 25%, cela fait une augmentation de 6,25%.
D’après Sapir, l’ensemble des produits importés impossibles à remplacer, correspond à 30% de l’ensemble des importations.* Nos produits à l’exportation seraient 25% moins cher, ce qui faciliterait nos exportations et comblerait le déficit du commerce extérieur.
* Pour les dettes, ce qui compte c’est le lieu d’émission du contrat. 85% des dettes sont de droit français. Ils stipulent que la dette sera remboursée dans la monnaie en cours dans notre pays. Donc, en cas de sortie de l’euro, en francs pour les mêmes montants qu’en euros.
* La réévaluation de la dette ne portera que sur les 15% restant. soir 3,75% du total.
Tous ces chiffres sont donnés par Jacques Sapir « Quand la mauvaise foi remplace l’économie : le PCF et le mythe de »autre euro« , sur le site » Comité Valmy."
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Du point de vue de ses créateurs, les économistes de l’ Ecole de Chicago, l’ UE et l’euro sont un succès.
Ils sont en train d’atteindre les buts pour lesquels ils les avaient créés : liquider les acquis de 150 ans de luttes ouvrières comme l’a fait si brillamment Margaret Thatcher.
L’euro est impossible à dévaluer. Avec les Traités, les gouvernements n’ont plus la maîtrise ni du budget, ni de la monnaie.
La possibilité de dévaluer a été enlevée aux Gouvernements de la zone euro.
Voici ce qu’en dit Mundell, un des économistes de l’école de Chicago :« L’euro fera vraiment son travail quand la crise aura frappé. L’euro mettra la politique monétaire hors de portée des hommes politiques, et sans politique budgétaire, la seule façon de garder des emplois, c’est la surenchère dans la réduction des règles du commerce. »
(Extraits du billet « Les ravages sociaux de l’euro, une politique délibérée », site la lettre volée.net)Mundell cite la suppression de ce qui reste du droit du travail, des salaires garantis, des règlements environnementaux, et bien sûr la suppression des taxes et des impôts. Donc la disparition des services publics.
Comment continuer à défendre cette UE et sa monnaie, sous prétexte que le FN baragouine des inepties sur le sujet ?
La France n’appartient pas au FN, 80% des électeurs ne votent par pour lui.
Les acquis sociaux n’appartiennent pas au FN.
Laissez les donc raconter n’importe quoi et défendons nos intérêts et nos acquis. !
Nous ne pourrons aider d’autres peuples que si nous ne sommes pas ruinés comme les Grecs.Vidéo de François Asselineau « La tragédie de l’euro » sur le site de l’ UPR
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Totalement d’accord avec cette analyse. Mais Asselineau n’a pas de vision de société autre que la sortie de l’euro (c’est déjà ça, vous me direz)... Et ses chances sont quasi-nulles auprès de la majorité des électeurs, pour l’instant. Restent ses analyses, qui sont extrêmement pertinentes et permettent de comprendre ce qui s’est vraiment passé.
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Attilax,
Vous devriez regarder le programme de l’ UPR.
Comme le nombre d’adhérents ne cesse d’augmenter, il y aura bien un moment où on sortira du silence médiatique. -
Pilou,
Je l’ai bien regardé, le programme de l’UPR, lu et relu. J’y ai trouvé du grain à moudre et des choses qui me parlent. Mais aucun projet de société, juste un retour en arrière qui ne peut suffire à remplir le vide politique actuel. Il faut une vision pour tracer l’avenir. Asselineau n’a qu’une analyse. C’est un résistant, certes, et il mérite le respect, mais désolé, sa France de demain ressemble trop à celle de mes parents pour que j’y vois l’avenir.
Cela ne suffira pas. -
Attilax,
Asselineau a créé un mouvement de Libération Nationale, il est bien le seul en France et en Europe.
La suite dépendra des Français et de ce qu’ils souhaitent comme société.
On ne peut sans cesse demander la démocratie et vouloir que tout soit écrit d’avance...
Le programme de l’ UPR pose les bases, ensuite les Français décideront. -
D’accord avec vous : l’UPR est bien un mouvement de libération nationale, et effectivement ils sont les seuls à proposer ça. Problème : ils ne peuvent pas se présenter, et sont inaudibles du grand public. Et ça ne changera pas demain puisque tous les médias appartiennent à 5 groupes qui ne veulent surtout pas entendre parler de sortie de l’Europe.
Attention aussi à votre définition de la démocratie : nous sommes en gouvernance représentative, ce qui n’a rien à voir. Si nous étions en démocratie, je pense que nous ne serions pas dans une telle merde. -
Sortir de l’euro serait une mesure de salubrité publique. Certes c’est du chacun pour soi. Et alors, si le système d’entente à 28 ne marche pas, on arrête, et ensuite on peut toujours recommencer sur d’autres bases non financiarisées. Les cliques au pouvoir nous ont bouffé depuis plus de 30 ans. La Ceca était bien suffisante. D’autres accords de gré à gré sont possibles (EADS) sans avoir besoin d’un « machin » dans lequel on est englué. Arrêtons les prédictions catastrophiques, les dévaluations, les dettes, déficit, tous ces chiffres sont du pipeau. Recommençons tous ensemble, même avec Marine, du moins provisoirement.
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Le FN ne compte pas sortir de l’UE, malgré ce que disent ses militants. Il suffit de lire leur programme. C’est une arnaque de plus, un catalyseur de colère dont a bien besoin ce triste système pour continuer à exister, exactement comme le FDG de l’autre côté de l’échiquier politique. Des épouvantails utiles qui seraient bien embêtés d’arriver au pouvoir, car ils devraient alors se montrer sous leur vrai jour : des escrocs, comme les autres...
Aucune solution ne viendra d’en haut. -
Excellent article de Rochedy, dont les arguments sont inattaquables, et par conséquent inattaqués.
Les Sapir, Gréau, Lordon, Pinsolle, Asselineau et autres hétérodoxes sont en réalité infiniment plus proches des idées du Front national de Marine Le Pen qu’ils ne le seront jamais de celles du Front de gauche et du bonimenteur Mélenchon, grotesque d’idéologie et de mauvaise foi face à Sapir chez Schneidermann.
La question fondamentale qu’il convient de poser est : mais pourquoi donc tous ces gens-là ne se décident pas à rallier le Front national dans l’instant avec armes et bagages ?
En ce qui concerne la raison des (non-)prises de position de nos éminents chercheurs et théoriciens ? En parfaite droite ligne avec ce qui vient d’être rappelé : il faut bien vivre pardi ! Cela réclame de développer une analyse sociologique courageuse de fond que même nos bourdieusiens (surtout nos bourdieusiens) son bien incapables d’opérer. Ceux que vous citez sont essentiellement des fonctionnaires. S’ils leur venaient à l’idée de soutenir publiquement Le Pen, cela équivaudrait à un arrêt de mort professionnel, voilà la simple et incontournable réalité.
D’autre part ils viennent tous originellement du communisme et s’inscrivent dans un schéma de pensée et référentiel idéologique dont il est très difficile de s’échapper. Même s’ils savent au fond d’eux sans pouvoir officiellement l’admettre (Todd avait franchi le rubicond à un moment de l’année passé en disant que le programme économique de MLP était le plus rationnel avant d’être rappelé à l’orde). Il faut être prêt à penser contre soi et très souvent contre ses proches (amis, collaborateurs etc). Cela oblige de se soumettre à une démarche de vérité que peu sont capables de faire.
D’ailleurs Lordon dans son dernier papier est proche de franchir le rubicon. Il ne lui manque plus qu’un peu de courage intellectuel pour ce faire.
http://blog.mondediplo.net/2013-07-08-Ce-que-l-extreme-droite-ne-nous-prendra-pas
En effet, pour celui qui prétend déconstruire avec maestria le discours de l’idéologie dominante, le voir s’empêtrer dans la défense acharnée et dérisoire du faux clivage inopérant gauche-droite, en lui apportant au passage une indéniable caution intellectuelle et politique, l’observer reprendre à la conjonction près de nos médiatocrates à la solde de la ploutocratie le strict même verbiage concernant la prétendue « extrême-droite », est tout simplement consternant de duplicité et démontre par l’absurde ce qu’il a été mis en évidence ci-avant. Cela ruine surtout son postulat fallacieux de déconstructeur en chef, puisqu’il participe servilement et complaisamment à relayer un pan crucial de ladite idéologie, tout en prétendant du contraire. CQFD.
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"La question fondamentale qu’il convient de poser est : mais pourquoi donc tous ces gens-là ne se décident pas à rallier le Front national dans l’instant avec armes et bagages ?"
Bravo. C’est la seule bonne question de votre commentaire. Posez-vous la, effectivement, car si tous ces gens véritablement intelligents refusent de mettre les pieds au FN, ce n’est pas pour rien... Et c’est vrai que le FN aurait cruellement besoin de gens intelligent, on est bien d’accord là-dessus. Bonne chance pour les trouver.
D’ici là, n’oubliez pas votre tenue de soirée pour le prochain bal de Vienne...
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oneciné...
Pinsolle et son chef Dupont Aignan sont en effet assez proches des salades racontées par le FN.
Debout la République a en commun avec le FN de vouloir « Une autre Europe », et de ne pas vouloir en sortir.
Il a été d’ailleurs très clair dans sa lettre d’infos de Juin : « Il est hors de question de sortir
de l’ Europe ! »Il veut : « Une Europe des Nations à la carte autour de projets concrets comme Ariane ou Airbus. »
Mais il ne dit pas comment il compte obtenir ce résultat ? Puisque tout changement dans les Traités nécessite l’accord unanime des 27 autres ?
Un petit détail oublié sans doute, comme les frontières dont parle le FN, sans dire si ce sont les frontières de la France ou de l’ Europe....
C’est à ce genre de détail qu’on reconnaît l’enfumage.
Mais au moins, Dupont Aignan a le mérite de ne pas faire croire qu’il veut sortir de l’ UE et de l’euro.
Vous confondez « critiquer l’ UE et l’euro » et « vouloir en sortir ».
Le FN critique beaucoup l’ UE et l’euro, mais ne veut pas en sortir, puisqu’il n’écrit jamais sur un document officiel : « Sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50 ».
Ce qu’il raconte entre deux élections pour appâter le chaland n’est qu’une suite d’inepties.
Todd est anthropologue, pas économiste.
Quand à Sapir, ses analyses sont excellentes, il parle constamment de sortir de l’euro, mais ne dit jamais comment on en sort ?
Ben, on n’en sort pas. L’euro est irréversible, a expliqué Barroso.La seule solution pour sortir de l’euro, c’est de sortir de l’ UE par l’article 50, ce que ni Todd, ni Sapir, ni Dupont Aignan, ni Pinsolle, ni le FN ne disent, ni n’écrivent.
Le seul Parti qui se prononce pour la sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN par l’article 50, c’est l’ UPR de François Asselineau.
Vous devriez lire son programme, je doute qu’il vous convienne...
L’UPR est favorable à des accords de coopération avec d’autres pays, pas forcément des pays européens, mais en particulier avec des pays de la Francophonie, le Québec, le Vietnam,
l’ Afrique et les pays du Maghreb.Et cette phrase du programme : « Refuser la stigmatisation insidieuse des Français d’origine arabe ou de confession musulmane. » Cela vous convient ?
Vous voyez que l’ UPR n’est pas du tout proche des idées du FN.
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Les sornettes des « pseudos économistes du FN » sont écoutées par :les ouvriers, les SDF,les habitants des « senioriales » les chômeurs..............
LA CULTURE ..................-
@ Pilou camomille« Quand à Sapir, ses analyses sont excellentes, il parle constamment de sortir de l’euro, mais ne dit jamais comment on en sort » Il ne le dit pas parce que c’est simple : il suffit de refaire du Franc. Un mois pour les espèces, un jour pour les comptes bancaires. Un euro contre un franc au départ. Les dettes seront remboursées à ce tarif dans un premier temps. A prendre ou à laisser. Pour réemprunter, si nécessaire, nationaliser les grandes banques. En revanche quelques mois pour des accords de valeur d’échanges, au coup par coup, pays par pays. Sans s’occuper de l’OMC qui est une usine à gaz favorable aux grandes puissances économiques. Je ne comprends pas la peur (de l’inconnu ?) de ceux qui refusent ce scénario. Pas de panique, tout peut se planifier les éventuelles dévaluations également. Ni l’Allemagne, ni les autres pays d’Europe nous enverrons la troupe. La Grande- Bretagne est prête à nous suivre immédiatement. En fait pas besoin de l’article 50, les traités européens tomberont d’eux-mêmes. Vous en connaissez beaucoup vous des traités qui sont restés valables tout le temps dans l’Histoire ?
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Peretz,
Ce qui va sans dire va encore mieux en le disant, et ce qui se conçoit bien s’énonce clairement...
Il ne s’agit pas de dire ce que les gens ont envie d’entendre, mais d’expliquer précisément pourquoi et comment les choses peuvent se faire, sans inventer des trucs et des machins bidons, qui ne sont que de la com’ politique.
Ou alors ceux qui causent de sortie de l’euro n’ont pas lu les Traités, ce qui est possible aussi...., puisqu’ils n’en citent jamais un seul article.
Dans un tract du FN distribué en mai dernier, on pouvait lire :
« La dissolution progressive et organisée de l’euro ». C’est une ineptie inventée par le FN.Cherchez sur Internet ou dans vos bouquins d’économie « dissolution progressive de la monnaie », vous ne trouverez rien.
Non, il ne suffit pas de « faire du franc », puisqu’il n’y a aucun article des Traités qui permette de sortir de l’euro. Il faut sortir de l’ UE d’abord :
Article 50 :
« Tout Etat membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’ Union.
L’Etat membre qui décide de se retirer, notifie son intention au Conseil européen. A la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union NÉGOCIE et CONCLUT avec cet Etat un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre des relations futures avec l’ Union. Il est conclu au nom de l’ Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen. »Il s’agit donc d’une négociation avec l’ UE. L’UE laisse sortir un Etat de l’ Union après négociations.
Et vous voyez bien en lisant l’article 50, qu’à aucun moment, il n’est question de referendum pour sortir de l’ UE. Encore une invention du FN pour enfumer.
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Topaze,
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient révolutionnaire »
Georges Orwell dans 1984.-
Chris De Baün 14 juillet 2013 12:56« On » peut tromper une partie du monde tout le temps et tout le monde une partie du temps, mais « On » ne peut tromper tout le monde tout le temps..... !
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Chris De Baün 14 juillet 2013 22:34@ l’auteur, comme tous les fachos tu a Le Pen à jouir même de ta vacherie d’article
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Chris De Baün 15 juillet 2013 09:12@ pauvre auteur de cet article minable ;
« la vérité blesse souvent mais le mensonge tue sûrement »-
La dette ne sera remboursée ni en Euros ni en Francs.
La fin de l’euro est nécessaire et inéluctable, et le programme économique que vous décrivez sera mis en œuvre, nolens volens.Mais, pour regagner en compétitivité, notre pays devra s’attaquer aux rentes en tout genre.La première d’entre elle est la rente immobilière : il faut la casser et organiser une baisse importante des prix (pour rendre ceux-ci compatibles avec les salaires).
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