Des dessous sexys pour des enfants, c’est moins pervers et plus profond qu’on peut l’imaginer.
Déjà, je doute que même si une femme encourage sa petite fille à se choisir des dessous sexys, elle le fait pour l’exhiber ensuite dans la rue sans pantalon. Cette mode stupide du string apparent est morte depuis longtemps.
Les dessous qui sortent de l’ordinaire ont avant tout pour vocation à rester cachés. Seul le porteur sait ce qu’il ou elle porte et cela participe de la construction de sa personnalité et de sa sexualité naissante.
Cela donne à l’enfant une image valorisante d’elle-même : elle n’est plus considérée comme étant un bébé aux yeux de ses parents, et cela construit sa personnalité en lui faisant franchir une étape mentale dans sa maturation psychique.
Bien entendu, le rôle du parent est de préciser les règles inhérentes afin de protéger l’enfant de toute prédation sexuelle.
Il faut arrêter de croire que l’enfant est un être naïf et innocent. Il est inexpérimenté, c’est tout.
Il faut aussi arrêter de s’imaginer que la question du sexe ne se pose pas à lui avant la puberté. La curiosité lui fait naturellement s’interroger quand à ses organes et sa propre origine.
Le problème ne vient pas d’une hypersexualisation de l’enfant ( sauf dans les cas des concours de beauté, qui arrivent beaucoup trop tôt dans leur vie ), mais d’une méconnaissance totale ou partielle de sa part qui en fait une proie facile pour les pervers.
Plus tôt les parents répondent à ses questions et ses attentes, en tenant compte de son âge et de ses capacités de compréhension, et plus l’enfant est protégé de lui-même et des autres.