juste qques remarques :
- auriez vous un lien sur le jugement que vous citez ? Paris, 14e chambre, le 6/12/1981
- concernant la mise en danger de la vie d’autrui, je vous engage à réviser votre droit pénal.
Pour accepter de louer un 16m2 à 460€ en sachant qu’on aura pas les apl, alors qu’il existe des 30m2 propres à ce prix là (je vous laisse chercher sur le bon coin, j’ai trouvé en 2 secondes), et donc éligibles à l’apl, y’a soucis au niveau du locataire.
concernant le propriétaire, voilà son point de vue : il accepte de louer à des gens qui, a priori, n’arrivent pas à louer dans le conventionnel, et, du coup, ce paramètre plus le fait que le risque est plus grand, il loue plus cher.
alors oui, a priori, vu l’article et les qques données qu’on a, on peut qualifier ce bailleur de « marchand de sommeil », avec tout le côté péjoratif que ça implique.
Le problème n’est pas, stricto sensu, le bailleur marchand de sommeil, mais pourquoi ils arrivent à prospérer ?
le réponse est simple, on mets tellement d’entraves aux bailleurs honnêtes, qu’ils prennent de plus en plus de précautions et refusent de louer aux personnes à risque, de peur de se voir coincés des années sans loyer.
Vous aurez beau tempêter tant que vous voudrez, le fond du problème est là, et ça n’est pas en mettant encore plus d’obligations sur les bailleurs qu’on résoudra les problèmes de logements.
encore une fois, je vais au bistrot, je commande un café à 1€50 et je ne le paye pas, je risque 6 mois de prison et 7500€ d’amende (art 313.5 du code pénal)
je ne paye pas mon loyer de 500€ pendant des mois, je ne risque rien.
moi pas comprendre.