« ce n’est que le début de son quinquennat, on jugera sur pièces... »
Rosemar,
On pouvait juger avant même le début du quinquennat, et surtout quand on est professeur dans l’enseignement public. De 85 à la fin du siècle, on a pu voir toute une brochette de ministres « socialistes », de Chevènement l’égaré à Jospin le constipé, en passant par l’abominable Allègre et Lang-la-pommade, qui se sont attachés à faire du système d’instruction publique ce qu’il est à présent : un des pires dans le monde. Si la droite classique avait organisé un pareil chantier de démolition, les profs seraient descendus dans la rue comme un seul homme, auraient crié au fascisme, et ils n’auraient pas eu tort. Mais l’étiquette « politique DE GAUCHE » sur le flacon des « réformes » a constitué un parfait anesthésiant muni duquel ces enfoirés ont pu entreprendre tranquillement, à la manière d’un Charles Bovary, le processus prétendument curatif qui conduit nécessairement à la gangrène et aux grandes amputations.
Quand on veut détruire un pays, on peut déséquilibrer son économie par une politique de gribouille (ça aussi, les socialistes savent le faire) mais ça n’est jamais irrémédiable : la conjoncture évolue assez vite et ça peut se corriger dans le temps d’une seule législature. En revanche, détruire la culture, développer l’illettrisme, c’est une méthode beaucoup plus efficace : Il faut au moins vingt ans pour former de nouvelles intelligences, et plus de quarante ans pour qu’une génération d’incapables cesse d’occuper inutilement le champ des activités.
Votre gauche n’est une qu’une droite déguisée à la botte du Pire, sans autonomie et sans programme, préoccupée seulement de jouir le plus longtemps possible des prébendes attachées au pouvoir et disposée à se faire le larbin empressé d’une Europe ennemie désormais des peuples qui la composent.