Et encore un fois, c’est l’euro qui fout sa merde.
Si l’euro avait fait son boulot, la Grèce n’y serait pas entrée. Si elle n’y était pas entrée, elle n’aurai jamais pu faire cette dette odieuse. Elle aurait été obligée de réformer son système fiscal moyen-âgeux et son système économique complètement boiteux.
Ne bous y trompons pas, c’est pareil pour la France. C’est grâce à la caution « mark » de l’euro que la France a pu emprunté n’importe quoi, n’importe comment à n’importe qui à n’importe quel prix.
Cest clait, s’il n’y avait pas eu l’euro, le consommateur moyen aurait pu se payer moins d’i phone et d’écran plat, on aurait du réfléchir avant de filer le RSA et la CMU à n’importe qui, de payer des retraites hors de toute raison à une caste de privilégié des nés-avant-1952, de reduire les impots pour les riches. C’est vrai, il aurai fallu faire des efforts mais notre cohésion sociale serait intact, notre force industrielle et économique de même et notre chômage serait de 5%.
L’euro a permis toutes les facilités. A partir de là, y a pas dix mille solutions :
1 : on reste dans l’euro mais alors il faudra un défaut généralisé de toutes les dettes et une refonte en une seule de l’euroland. Ce qui signifie intégration fédérale , qui implique solidarité entre états, qui implique contrôle des états, qui implique contrôle démocratique des instances de décisions et de contrôle fédérales. Pas gagné, personne n’en veut....
2 : on fait le grand saut dans le vide et on sort de l’euro en jouant notre place géographiquement centrale.