La solidarité européenne existe, elle consiste à sauver les banques, pas les peuples...
« L’Europe n’est pas démocratique, c’est du despotisme éclairé. » écrivait Schioppa, un italien qui faisait partie du lobby « Notre Europe » de Delors et Lamy, deux socialistes français.
Il est peut-être intéressant de rappeler pourquoi Papandréou a été lourdé ?
Il voulait organiser un referendum pour demander aux Grecs s’ils étaient d’accord avec les mesures d’austérité qui les attendaient ? Lourdé.
Et remplacé par Papadémos Loukas : ancien Gouverneur de la Banque Fédérale de Boston ; ancien Gouverneur de la Banque de Grèce (1994/2002) au moment des comptes falsifiés de la Grèce par Goldman Sachs ; ancien vice Président de la BCE.
Il a été nommé par la Troïka, 1er Ministre en novembre 2011, sans avoir été élu, en remplacement de Papandréou.
Il apparaît de plus en plus que l’UE s’est construite sans les peuples et contre les peuples, le résultat est le même que Pinochet au Chili, les médias ont remplacé les chars, c’est tout.
( « La stratégie du choc » de Noami Klein)
Le seul espoir pour les Grecs est de sortir de l’UE et de l’euro le plus rapidement possible, le retour au drachme serait difficile, mais la Grèce pourrait enfin dévaluer sa monnaie, faire un audit de la dette, remettre en place son économie interne et sauver ce qu’il est possible de son patrimoine public.
Les riches grecs ont déjà sorti leurs billes depuis longtemps, pour les mettre à l’abri dans les banques suisses ou allemandes, ou à Singapour...