Le problème c’est bien que le pognon ne ruisselle plus du tout justement. Dumping salarial, evasion fisclae etc ; la théorie du ruisselement avait une certaine validité du temps du modèle économique industriel de grand-papa.
Le patron de l’usine du coin embauchait un certain nombre de bonnes et de jardiniers. Puis sont venus les socialistes et leurs drôles d’idées de prendre cet argent pour employer des infirmières et des instituteurs.
Alors le patron a fermé l’usine pour en ouvrir une en Asie avec une armée d’esclaves bien dociles qui travaillent pour un bol de riz par jour. Il s’est ensuite expatrié en Suisse pour ne plus payer d’impôts aux rouges.
Et puis il a prêté tout son nouvel argent aux états qui s’endettaient pour soutenir la consommation. Il se retrouva à la tête d’une immense fortune. Il l’employa tout d’abord à avancer ses pions dans le système politique mondialiste, dérégulant les marchés, ouvrant les frontières. Plus rien ne pouvait l’arrêter. La preuve, même l’empire soviétique avait péri.
Mais cette dette qui gonflait menaçait de ruiner les états et les masses. Alors il prit des assurances sur les faillites financières, des produits dérivés. Il spécula également sur la pénurie de matières premières que la future crise allait engendrer.
Le chômage continuait d’augmenter et la consommation de baisser mais cette fois plus question d’emprunter, il fallait rembourser.
On demanda alors aux banques centrales de créer de la monnaie en masse pour relancer la machine. Mais cet argent n’allait plus dans l’économie réelle, elle resta dans les produits financiers, bien plus rentables. Pourquoi investir dans une économie en décroissance quand les perspectives de hausses sont infinies sur les marchés boursiers ?
Et savez vous comment l’histoire se termina ?