Les Etats ont mis le doigt dans l’engrenage du sauvetage des banques au nom du « too big to fail » et aujourd’hui, c’est tout le bras qui est pris dans le mouvement. De plus, on peut, sans guère d’hésitation, imaginer que les décideurs politiques sont « à la botte » du système bancaire. Ultra privilégiés dans le « Système », ils n’ont aucune envie de perdre leurs avantages et leur élection dépend de leur soumission.
Aujourd’hui, de plus en plus nombreux sont ceux qui percoivent ce système prédateur, son action pour accroitre son pouvoir sur nos sociétés et ... ce qu’il faudrait faire pour leur échapper (souveraineté monétaire, droit de révocation des élus, dénonciation des dettes et intérêts abusifs, retrait de l’euro,, retour à une banque nationalisée ....).
Mais, dans l’état actuel de nos « démocraties » cela n’arrivera pas, tout simplement parce que le système est « verrouillé » (médias dépendants, politiques corrompus, peurs du lendemain, controle des individus ...)
Notre seule solution est de « sortir du système », en petits groupes qui se renforceront et créeront une alternative.
Remarquons tout de même que le système est encore fragile. Sa fureur à récupérer SNOWDEN ou inculper MANNINGS et autres, démontre qu’il a encore peur d’une prise de conscience générale et d’un mouvement hostile. La rue incontrolée, mais sans violences, (sans syndicats ou partis) est encore un danger pour nos « maîtres ».