Salut Zobi :) tout dépend de ce qu’on entend par volonté ^^
La volonté germe aussi partant de l’égo : pour l’individu, elle représente ce que « je » veux. C’est compliqué tout ça.
Je
pense que le système sait exploiter les volontés individuelles, à plus
forte raison dans la mesure où il les influence. Celui qui veut trop
fort quelque chose tend à s’engouffrer dans la voie la plus à-même selon
lui d’y parvenir ; et la plupart du temps, il ne s’agit ni plus ni
moins que de l’une de celles proposées par le système. Parce que c’est
toujours le moyen le plus immédiat de satisfaire « sa » volonté. Et parce
qu’il n’y a guère d’autre alternative non plus.
Ceci est à
différencier du désir de vérité et d’équilibre à visée finalement (mais
pas seulement) plus altruiste (parce que veiller à l’équilibre des
choses implique de passer par l’altruisme pour servir son propre désir
de paix, de confort etc.). C’est un peu la différence entre vouloir "par
idéologie" et vouloir dans un souci d’honnêteté intellectuelle et de
pragmatisme.
J’ai tendance à me méfier de la « volonté » dans la
mesure où, souvent, elle est plus liée au premier objectif qu’au second.
Les gens dont la volonté est la plus forte sont à mon avis ceux qui
généralement ont aussi la plus courte vue. Comme disait Bertrand Russel :
« L’ennui dans ce monde, c’est que les idiots sont sûrs d’eux et les
gens sensés pleins de doutes. » J’y souscris et pense que la méditation
par l’imaginaire et sans objet demeure le meilleur chemin d’accès au
« vrai » le plus objectif et constructif possible.