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Commentaire de lloyd henreid

sur Nabilla, héroïne orwellienne


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lloyd henreid lloyd henreid 20 juillet 2013 22:35

En tant que fan de Stephen King, je ne peux qu’approuver ! C’est en substance l’aboutissement de sa Tour sombre, un cycle de sept romans qu’il clôt non sans prévenir d’abord ses lecteurs :

« J’espère que vous êtes venus entendre ce récit, et non pas vous tailler un chemin jusqu’à la fin de l’histoire, à coups de dents. Si c’est la fin que vous voulez, vous n’avez qu’à tourner la dernière page et voir ce qui est écrit dessus. Mais les fins sont cruelles. Une fin est une porte close, qu’aucun homme (ni aucun Manni) ne peut ouvrir. J’en ai écrit un grand nombre, mais pour résumer, guidé par la même impulsion qui fait que j’enfile un caleçon le matin avant de quitter ma chambre — parce que ça fait partie des usages. »

C’est de la fiction et ’y a moyen que je me fasse clasher comme frivole en écrivant ça, mais je pense qu’il en va de même dans le réel et qu’aucune fin n’est jamais vraiment satisfaisante. Le point positif c’est qu’aucune n’est jamais vraiment définitive non plus :)

Le tout consiste à voir le plus loin possible pour éviter de « rusher » des fins qui s’avèrent en fait pire que les débuts. C’est le syndrome de la courte vue dont je parlais plus haut et la maladie des grands idéologues : mieux vaut voir loin et modeste plutôt que de voler trop haut et trop vite comme Icare. Et changer de cap lorsque les ailes commencent à fondre ^^

Bref... je sais pas si j’ai raison mais j’en suis là, je penserai peut-être tout autrement demain. Un excellent week-end à vous, Zobi la Mouche !


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