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Commentaire de Françoise Ghilardi

sur Yvan Colonna transféré à Réau au nom d'un principe de précaution explosif


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Françoise Ghilardi 21 juillet 2013 10:20

Merci à Caroline Groizeleau pour cet article.
D’après moi, aucune des raisons invoquées par la Chancellerie ne « tient » : « des pompes dans sa cellule » ? Yvan Colonna en a toujours fait, le Roman de Roland Laurette l’atteste et ce ne devait pas être compliqué à vérifier.
« La sécurité » ? Apparemment, Réau n’est pas plus sûr qu’Arles.
La présence de Ferrara, une coïncidence ? Quelle légèreté alors de la part de la Chancellerie !
Il me semble qu’à chaque fois qu’une mince lueur d’espoir apparaît pour cet homme qui depuis 10 ans dit avec dignité son innocence, « quelqu’un » intervient pour essayer de lui remettre la tête sous l’eau.
Qui a intérêt à ce que la vérité ne sorte jamais ? Malheureusement, il me paraît trop simple de désigner Sarkozy(même s’il a une très grosse responsabilité dans cette histoire, ne serait-ce que pour n’avoir pas respecté la présomption d’innocence) . N’oublions pas qu’au moment des faits, Jospin était premier ministre et Chevènement ministre de l’intérieur, si je ne me trompe pas.
Il reste tant de zones d’ombre, tant de « pourquoi » sans réponse dans l’assassinat du Préfet Erignac.......Seule une justice indépendante peut vouloir chercher et trouver la vérité. Une justice complètement indépendante des pouvoirs politiques, n’est-ce pas ce qui fonde normalement une démocratie ?
En attendant une réforme des institutions, souhaitons-nous des magistrats courageux.

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