Rosemar, auteur par ailleurs d’un très joli reportage photo sur les calanques de la côte d’usure déclenche une invraisemblable polémique, en partant du principe que l’enseignant est la cible de toutes les haines, qu’il y a un phénomène de rejet, que l’enseignant ne peut pas prendre toutes les responsabilités sur ses épaules.
Car c’est ça, le point de départ, avant de parler vacances (logement de fonction) etc...
Pour moi, LE MAITRE (ou la maîtresse !!) était un personnage fabuleux, envers lequel nous avions un profond respect, je dirai même DE L’AFFECTION.
Toutes proportions gardées, il y avait des « sauvageons » quand même, lesquels étaient vite remis au pas, et les classes comportaient une quarantaine de têtes, avec des niveaux différents parfois, donc double ou triple travail pour l’enseignant.
Nous avons eu de bonnes bases, solides, et j’en suis reconnaissant au système.
Kesse qui a changé, et je crois que, plutôt que de s’envoyer des arguments spécieux à la figure, il faudrait, pitête, s’interroger là-dessus...
J’ai pas mal d’ami(e)s qui ont oeuvré dans l’Education Nationale, je crois être documenté.
L’enseignant(e) est comme la mouche sur une toile d’araignée, faut bien qu’elle s’agite, mais les fils sont tirés.
Et pas moyen d’en sortir, l’Education Nationale est OBLIGEE de prendre en charge une certaine catégories de gens pour lesquels il n’y a qu’une solution : retour dans le pays d’origine, barka !!
Quant aux contenus et aux méthodes, n’en parlons pas, lire « l’institutrice clandestine », édifiant !
Ne parlons pas de la hiérarchie, pour laquelle il n’y a qu’un leitmotiv : « PAS DE VAGUE »
Pour nous, il était hors de question de parler de nos punitions : on se prenait une deuxième rouste, et mon père, amputé du bras droit, cognait plutôt fort du gauche...c’était mérité.
Quant aux « petits blancs sarkosystes » qui ont été évoqués, je crois que les gens, et autres politicards, qui règlent leurs problèmes d’égo et leurs complexes d’oedipe sur notre dos ne sont pas meilleurs, loin de là !!
Sans être « psy », c’est flagrant, en lisant les CV de ces messieurs-dames.
Bonjour les ébats !!!