La mauvaise image des enseignants...

C'est le temps des vacances, enfin ! Un moment attendu par tous, élèves, enseignants... Un temps que nous envient nombre de salariés : deux mois de vacances pourtant bien mérités. Une année scolaire se présente comme un véritable marathon : il faut boucler les programmes pour les classes d'examen, il faut, tout au long de l'année, accorder une attention soutenue à une centaine d'élèves voire plus, en fonction des classes prises en charge....
Les enseignants, malgré la lourdeur de leurs tâches, sont souvent déconsidérés et discrédités dans nos sociétés : cibles de toutes les haines, ils concentrent sur eux la rancoeur des élèves, des parents.
Evidemment, ils ont pour fonction de noter, d'évaluer des enfants ou des adolescents : rôle ingrat, difficile.... La note est souvent perçue comme une sanction alors qu'elle ne devrait être qu'un repère pour l'élève.
L'échec des élèves est souvent imputé à l'enseignant comme si les professeurs disposaient d'une baguette magique pour faire réussir tous les élèves.
La crise accentue sans doute le phénomène : les parents se focalisent sur les notes, sur une réussite indispensable, oubliant tout le travail accompli par les enseignants.
Il faut imaginer toutes les responsabilités que génère la gestion de plusieurs classes chargées parfois jusqu'à 36 élèves ! Il faut veiller à ce qu'ils soient attentifs et concentrés, il faut ménager une progression dans la difficultés des exercices proposés, il faut préparer, revoir les cours, il faut donner des conseils personnalisés, il faut tenir compte des difficultés rencontrées par chaque élève.
Le travail accompli à la maison est très important : la correction des copies exige beaucoup de temps, c'est une tâche répétitive, complexe dans la mesure où certains élèves éprouvent des difficultés dans la rédaction, faute de ne pas consacrer suffisamment de temps à la lecture...
Tous les métiers sont difficiles mais peu de métiers connaissent autant de rejet de la part du public : on considère souvent les enseignants comme des privilégiés : vacances, nombre d'heures de présence en classe mais on oublie tout le reste : le stress lié à cette fonction, la fatigue, le temps passé au service des élèves...
Les enseignants sont souvent isolés : face à leur classe, ils reçoivent peu de soutien de la part des parents, de l'administration, des inspecteurs... Ils mériteraient, sans doute, plus de considération, d'attention...
Il serait temps de reconnaître le rôle essentiel que jouent les enseignants : transmission de savoirs, développement de l'esprit critique, conseils personnalisés, écoute des élèves...
Il serait temps de comprendre que les enseignants ne peuvent prendre sur leurs épaules tout le poids des difficultés rencontrées par les élèves dans une société où nombre de couples divorcent, où la crise s'installe...
112 réactions à cet article
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avec cinq ans aprés le bac un instit touche 1640 euros...si l’on payait les gens en fonction de leur utilité a la société, quel devrait etre leurs salaires ?
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Les politiques verseraient de l’argent
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Bonjour Alex
voilà où on en arrive : quand le métier d’enseignant est tellement dévalorisé qu’il n’attire plus les vocations : on recrute au rabais... -
povmillet 20 juillet 2013 14:51Regardez bien la répartition, sans surprise c’est dans les endroits les plus merdiques que l’on peine à recruter... Comment cela se fait-il dites moi !
Le métier d’enseignant à ça de fabuleux que plus on prend de l’expérience et plus on la possibilité de moins en foutre tout en bénéficiant des meilleurs endroits. Tout le contraire de la vraie vie donc.
On envoie donc des jeunes mal formés (on se rappellera les superbes réformes de la formations des enseignants où, à l’instar du bac, il faut être très motivé pour échouer) dans les endroits où devraient être en poste les plus aguerris... Cherchons l’erreur.
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Si les bons enseignants rechignenr à aller enseigner en ZEP, ce n’est pas seulement par souci de leur confort personnel ; c’est parce qu’ils savent que l’entreprise est vouée à l’échec, on ne fait pas boire des ânes qui n’ont pas soif, on ne donne pas de la confiture aux cochons.
Il est intéressant de noter que parmi nos journalistes, quasiment tous de gauche, bon nombre ont, comme le cinéaste écrivain François Bégaudeau, déserté l’enseignement pour la plus lucrative presse, d’où ils peuvent donner des leçons de pollitiquement correct.
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Rappelons cependant que si le salaire de l’enseignant « est bas » c’est parce qu"il est étalé sur douze mois alors que ces derniers n’en travaillent que neuf et demi (à la louche et en tenant compte des congés payés & autre RTT ) contrairement au reste de la population. Rajoutons a cela le fait que l’enseignant comme tout fonctionnaire aura une courbe salariale croissante et à peu prés réguliére, une carriére complète et une retraite aux alentours de 75% de son dernier salaire donc le plus haut ... Des conditions que les salariés du privé, dans leur grande majorité, ne peuvent plus espérer aujourd’hui .. Sans compter le gain de qualité de vie, que constitue les nombreuses plages de repos dont ils disposent (même si je le sais il a quand même des copies à corriger et des cours à préparer pendant les vacances ) pour s’occuper de leur gosses (ma femme est professeur de français
) ou construire leur maison (mon pére etait professeur de mathématiques
)
Somme toute, le statut de l’enseignant semblent être plutôt un statut avantageux surtout en ce moment... -
Et les traders et autre banksters dormiraient sous les ponts...
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povmillet 20 juillet 2013 11:09« Les enseignants, malgré la lourdeur de leurs tâches, »
Vous êtes enseignante Rosemar, n’est-ce pas ? En 18 mois vous avez été publiée 362 fois, et je ne compte vos éventuels articles restés en modération, ce qui représente une vingtaine d’articles par mois
et 6000 commentaires.
Accablée par le travail ?
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Heu pov’machin,
Ce n’est pas parce que vous êtes peu productif vous même, voir mono-tâche, qu’il faut en conclure que c’est le cas pour ceux dont la productivité vous étonne. On se demande ce qui vous accable vous même pour faire preuve de si peu de jugeote ? Un travail aliénant peut être ?
Je vous fais grâce d’un smiley bien inutile ....
Razzara
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povmillet 20 juillet 2013 12:19On se sent visé Razza !
Merci de votre contribution
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@Povmillet
Je travaille dans le privé et j’étais aussi productif que Rosemar à l’époque du Post .Mais on connait les clichés que les Profs .Et dire que du temps ou j’étais môme(il y a environ 40 ans ) , cette profession était respectée plus que tout .Continuez de taper sur les profs plutôt que de les respecter . Après çà il ne faut pas s’étonner de voir des mômes frapper les enseignants ; Ils ne font que mettre en pratiques ce que disent leurs parents irresponsables . -
povmillet 20 juillet 2013 12:44Où lisez-vous que je tape sur les profs ?
C’est à Rosemar la débordée que je m’adresse.
Incidemment, vous faites un peu peur en tant que prof à me lire de travers
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povmillet 20 juillet 2013 12:54Je vous ai tendu une perche remerciez moi
Cela étant c’est d’un bonheur et d’un enrichissement sans pareil de causer avec quelqu’un qui ne sait pas de quoi il parle... Ce qui, vous le conviendrez , vous disqualifie ; dommage que personne n’ait jamais songé à vous apprendre que la première règle de la crédibilité : avoir la connaissance du sujet abordé . Une faille a sans doute mettre sur le dos de profs débordés.
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Oui povmillet
l’écriture est un de mes loisirs préférés : vous me permettez d’avoir des loisirs ?je suppose que vous devez en avoir aussi... -
povmillet 20 juillet 2013 14:45Un de vos loisirs préférés ?
Vous êtres donc suffisamment débordée pour en plus avoir aussi d’autres loisirs.
Je vous envie.
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Et vous vous n’avez donc pas de loisirs ? j’ai du mal à le croire povmillet...
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povmillet 20 juillet 2013 15:16Mais je ne suis pas le sujet Rosemar.
J’envie juste les gens débordées comme vous qui trouvent le temps de faire ce qu’un retraité peine à faire.
Vous êtes sans doute une superwoman dotées de non moins super pouvoirs. Où alors...Non ! tout de même pas...
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Non je suis loin d’être une superwomen, mais j’aime écrire... j’exerce un métier littéraire...
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povmillet 20 juillet 2013 16:37Pauv’ misère de nous autres. L’Arianeuneu est revenue........
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@Povmillet,
c’est pas parce que vous êtes incapable d’écrire 2 pages en un mois qu’il faut faire de votre cas une généralité.
Il y a des gens qui travaillent beaucoup et qui en parallèle ont le temps de faire du sport, ou du chant, ou de la peinture.
Il y en a d’autres qui écrivent.Vous apparemment c’est la télé, ou peut-être l’alcool ou bien la branlette.
Pas une raison pour vous défouler sur les autres.
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povmillet 20 juillet 2013 17:48C’est exactement vrai monsieur Groupie.
je cherche encore vos deux pages à vous, un petit coup de main pour les trouver serait pas de refus.
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povmillet 20 juillet 2013 17:48Dès que vous aurez vos mains libres bien sûr.
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Ce mépris adressée à une citoyenne qui cherche à appeler au secours sur le réel état de l’école, est consternant. Comptez-vous sur les inspecteurs, les chefs d’établissement et les ministres pour dire la Vérité ? Il faut bien que des professeurs, gens de terrain, prennent sur leurs heures de sommeil pour alerter le public grâce à des media comme Agoravox. Quant à vous, Monsieur le « débordé » (chacun son tour), vous trouvez du temps pour tout lire, répondre et faire des enquêtes en comptant les articles, vous avez vraiment beaucoup de temps. Prenez une glace et regardez-vous. Quand je vois des Français pareils, qui fabriquent des enfants, je frémis de penser aux sorts des enseignants qui se tapent leur progéniture.
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Bonjour Venceslas
Merci pour ce message de soutien : on peut bien parler de mépris à l’égard des enseignants... dont on refuse de reconnaître le travail : ils sont, dans tous les cas responsables des échecs des élèves, de toute façon... -
@Vencesclas
Il suffit de cliquer sur la fiche de l’auteur pour avoir les stats.
Ca prend 10s...écrire un article beaucoup plus...
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Un point de détail à préciser concernant les ’deux mois de vacances’ des enseignants :
Nombreux sont ceux qui s’offusque à demi-mots que les enseignants puissent êtres payés pendant les deux mois en question. Or il se trouve que si salaire il y a pendant cette période, il résulte du lissage sur 12 mois d’une rémunération effective hors la dite période. Donc les enseignants ne touche pas de salaire effectif pour les vacances estivales. D’ailleurs, il n’y a aucune opposition législative à ce que ces derniers exercent une autre activité professionnelle pendant cette durée, (ce qui n’est pas le cas par ailleurs).
D’autre part, pour tous ceux qui y vont de leurs habituelles critiques : fainéants, sans cesse en grève, en congés, etc, etc. Et bien qu’ils passent donc le concours, c’est ouvert quasiment à tous. Il ne faut pas hésiter ! Ah, mais en général c’est à cet argument trempé du bon sens que l’on s’entend dire : ’hou là, jamais de la vie je ne voudrais faire ce job ’. Curieux hein ... D’autant que ce sont les mômes de ceux qui concluent de la façon citée, qui font les commentaires désobligeant, ( ânonnant en cela la propagande des chantres du libéralisme débridé, tenants des mantras de ’l’employabilité, des compétences, etc’ ), que se coltinent les enseignants si décriés par ailleurs.
A bon entendeur ....
Razzara
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Vous avez entièrement raison. Les deux mois de congés d’été viennent du fait qu’à l’époque ou l’école est devenue obligatoire les parents souhaitaient garder leurs enfants pour les foins et les moissons .
Curieux de voir que votre commentaire qui amène une info soit « moinssée » .Enfin curieux, pas vraiment, avec la mauvaise foi qui règne ici . -
Comme souvent la réalité est moinssée .
Agoravox, le négatif de la vérité ? ... -
L’explication historique des deux mois de vacances d’été ne peut annuler la constatation que ces deux mois, plus le mois Noël-Pâques, plus le mois Toussaint-février, cela fait vraiment beaucoup, je dirai même plus : trop. (sans parler des grèves ...)
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MARMOR 20 juillet 2013 15:35Razzara, riglo votre calcul....et votre faux argument du lissage....
si vous touchez 2000 € par mois, vous aurez un revenu annuel de 24000 €, malgré les deux mois de vacances, les 15 jours de pâques, les 15 jours de Noel, etc...Alors, comptez le comme vous voulez : par exemple 24000 : 10 = 2400 € mais celà fait toujours 24000 à la fin de l’année !ou bien 24000 divisé par 9 ( pour les 2 mois d’été et le mois de pâques et noel) = 2666.66 € par mois, mais cela fait toujours 24000 sur un an !!! -
@ Marmor et tutti quanti :
Vous n’avez qu’à prendre 2 mois de congés sans soldes, et alors vous serez aussi bien loti qu’un enseignant.
Sinon il y a footballeur:6 heures par semaines de boulot ... ou pilote/hotesse de l’air : 8 heures tous les 3 jours.
Bon allez je vous laisse réfléchir à l’incongruité de vos commentaires. -
MARMOR 20 juillet 2013 21:13M TF1 GOUPIE
Si je suis payé 2000 € par mois dans le privé, je toucherai bien 24000 € à la fin de l’année, malgré le mois de congé n’est ce pas ?Idem pour les enseignants, malgré le 3 ou 4 mois de congés annuels, non ?Donc vous racontez des sornettes !! -
Le calcul est le suivant :
Un cadre du publique non enseignant touche une somme X par mois, et donc 12 * X par an
Un enseignant touche 10 * X par ans. Néanmoins, il touche bien 10/12 X par mois, pour des raisons qui m’échappent un peu.
Les congé sont bien des congé sans solde.
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@Marmor,
He bien si vous gagnez 2000 euros par mois alors demandez à votre employeur de vous accorder deux mois de congés sans solde et et de répartir les 20 000 euros sur 12 mois.
Vous aurez alors la chance d’avoir 3 mois de vacances payées ; le bonheur pour vous et la jalousie de vos concitoyens en prime.
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Ben moi aussi, épuisé, en burn out, j’ai « bien mérité » deux mois de vacances
Sauf qu’à la fin de cette présente semaine de vacances, ma semaine de vacances, je reprend le collier 12 à 14 heures par jour comme dab’
Faut remplir le tonneau des danaïdes des impôts charges et taxes
Et une perspective de retraite à l’âge ou il restera juste le temps de signer une convention obsèques-
Vous exercez quel métier jymb ? une seule semaine de vacances ?!
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Je ne comprends pas jymb, vous semblez ne pas aimer du tout votre activité actuelle et envier la situation des profs.
Qu’attendez-vous pour passer les concours ?
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escartefigue 20 juillet 2013 12:22Vrai que pendant ma vie active je n’ aurai jamais eu le temps ni d’ écrire
des articles ni de perdre du temps sur Avox .La plupart du temps debout à 5h 30 pour aller au marché ou aux foires etl’ après midi refaire de la marchandise pour le lendemain .Fin du travail vers 19 heures les jours calmes .Ceci dit c ’est le énième article de Madame Rosemar nous parlant de l’ école .Vous devriez nous parler de la Camargue ....-
Pas le moindre article, mais beaucoup de commentaires, et à des horaires très différents .
L’histoire de la poutre et de la paille .... -
escartefigue 20 juillet 2013 13:02Si faire des article était un signe de quoi que ce soit on le saurait depuis
longtemps .Entendre ces mots alors que la modo rejette systématiquement des billetsjuste sur la tronche d’ un gus , c ’est légèrement mieux que d’ être sourd . -
MERCI pour ton soutien et tous tes commentaires fatizo....
Les profs ont besoin d’encouragements... -
povmillet 20 juillet 2013 12:43Où lisez-vous que je tape sur les profs ?
C’est à Rosemar la débordée que je m’adresse.
Incidemment, vous faites un peu peur en tant que prof à me lire de travers
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Il semble que je ne suis pas le seul à lire de travers .
A aucun moment je ne dis que je suis prof, je dis même que je travaille dans le privé, mais pas comme prof . -
povmillet 20 juillet 2013 13:11Apprenez donc à écrire alors :
« Je travaille dans le privé et j’étais aussi productif que Rosemar à l’époque du Post . »Votre phrase dans le contexte signifie que vous êtes un enseignant du privé.
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Enfin povmillet !
quelqu’un qui travaille dans le privé n’est pas forcément enseignant ! -
povmillet 20 juillet 2013 14:52Vous aussi vous ne savez lire dans un contexte Rosemar ?
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Il ne faut pas vous croire cerné par des enseignants, povmillet : et apparemment, c’est le cas...
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povmillet 20 juillet 2013 15:13J’avoue ne pas saisir là ; une pirouette de votre part peut-être.
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Rosemar, vous écrivez :
...certains élèves éprouvent des difficultés dans la rédaction, faute de ne pas consacrer suffisamment de temps à la lecture...
Selon vous, combien de temps ces élèves passent-ils à lire ? Et, comparativement, combien un bon élève y consacre-t-il de temps ?
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Bonjour GB
les élèves lisent de moins en moins : lire un roman de Zola relève pour eux de l’exploit... -
La langue française ne s’apprend pas nécessairement dans la littérature engagée à gauche. Il existe de bons textes en dehors de la fiction, textes historiques, juridiques, philosophiques, et textes propres à enseigner le bon français, hors de toute propagande.
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Ah c’est bien les profs ça ! On leur pose une question, ils répondent à côté. C’est insupportable cette condescendance, ce mépris qu’ils affichent .
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Mr Dupont 20 juillet 2013 13:38Moi je veux soutenir Mme Rosemar
Si elle a pu mener de front sa carrière de professeur et d’écrivain c’est parce qu’elle n’a pas eu besoin de descendre battre le pavé pour revendiquer comme aux temps maudits de l’Horrible Mr Sarkozy
Depuis que la gauche est revenue au pouvoir , un peu grâce à elle , Mme Rosemar est une femme heureuse
Que dis-je ? : comblée
Ne vient-elle pas de se voir octroyer , sans qu’elle l’ai demandé, une prime de 400 euros par ce bon Mr Payons
Je l’imagine (1) sur une belle plage dorée, à l’ombre d’un parasol ou d’un palmier tout en sirotant une orangeade, nous concoctant pour la rentrée, pleins de jolis articles arlequinaresques dont elle a le secret
Profitez en , Mme Rosemar , des nuages nuages noirs s’amoncellent pour la rentrée
(1) Je l’imagine d’autant mieux que le pauvre retraité du privé que je suis ne partira pas en vacances , ce qui lui laisse beaucoup de temps pour l’imagination
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Pour votre information M Dupont : ce sont les instituteurs qui vont recevoir cette prime dérisoire : calculez : combien d’euros par jour ?
J’ai effectivement la chance d’habiter à proximité de la mer : je suis née près de la Méditerranée et j’en profite : c’est normal, non ? -
Mr Dupont 20 juillet 2013 15:18Mme Rosemar
Excusez- moi de avoir prise pour une institutrice de basse extraction
J’ en suis rouge de confusion
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Mais M Dupont
les instituteurs exercent le plus noble des métiers : ce sont eux qui forment les élèves à la lecture et à l’écriture... -
povmillet 20 juillet 2013 15:37Oui, et c’est bien du côté des instits que le plus grand effort est à produire. La transmission et l’apprentissage sont beaucoup plus difficiles du côté des tous petits.
Peut-être que si la formation des professeurs des écoles ( j’aime beaucoup la nov langue) étaient à la hauteur, peut-être qui si leur fonction était véritablement valorisée, peut-être que si les pétochards carriéristes de l’inspection académique se transformaient soudainement en chefs responsables et déterminés ; et bien peut-être n’aurait-on plus à lire qu’un pourtant ultra laïc donneur de leçons ne s’est pas résigné à toujours demander une égalité républicaine pour les autres sauf pour les siens.
On peut rêver.
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une petite précision, dupont peut aussi s’ecrire ...BDB, bien sur duc... est aussi possible, de toute façon on retrouve aisément le deuxieme dans le premier, et vis versa !
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"Je l’imagine d’autant mieux que le pauvre retraité du privé que je suis ne partira pas en vacances , ce qui lui laisse beaucoup de temps pour l’imagination"
t’avais kaka bosser plus et plus longtemps
:->-
Mr Dupont 20 juillet 2013 15:14Merci Mr Foufouille pour votre compassion : elle me fait chaud au coeur
Ce qui me console un peu c’est que votre retraite saura vous rendre heureux
Votre vie d’un dur labeur vous le faisant mériter
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Vous noterez que les enseignants sont beaucoup plus respectés des élèves et des parents, DANS LE PRIVE. C’est bien connu, c’est quand on paye pas qu’on est le plus exigeant.
Je suis d’une famille archi-laïque et c’est la mort dans l’âme que j’ai mis, à sa demande, en plein cours de son année de 5e, mon fils dans un institut catholique car le collège public, qui était encore d’élite, cinq ans avant, à l’époque de sa grande soeur, en moins de trois ans était devenu un coupe gorge et une pétaudière par le fait d’une bande de génies du rectorat qui ont voulu faire de la mixité sociale et ont importé des élèves d’une zup pas trop proche dans notre quartier résidentiel(qu’on ne me parle plus de mixité bordel de merde !!!!).
Moralité, les gens du quartier ne mettent quasiment plus leurs enfants dans ce collège de proximité qui, dorénavant, est occupé par près de 80% de gamins issus de zup.
Bref, ceci pour me rendre compte, que, dans le privé, là où on paye, les profs sont beaucoup plus respectés.
A méditer :
-parents investis
-profs soutenus à 100% par la hierarchie
-discipline de fer de la direction qui peut virer n’importe quel élève en cinq minutes.-
povmillet 20 juillet 2013 14:24C’est tout à fait exact et la question à se poser et pourquoi ?
Le fait de financer n’est pas la raison, la véritable raison, la vraie, est que l’enseignement privé n’est pas gangréné par le syndicalisme.
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@POVMILLET
Monsieur le Crétin, quand on ne lit que les deux premières lignes d’un post on n’a ni la stupidité ni l’impolitesse crasse de la ramener.
Merci. -
povmillet 20 juillet 2013 15:11Excusez moi Grand Maître. Votre pensée est si profonde et si remarquable qu’elle ne saurait souffrir d’un quelconque commentaire. Je m’agenouille humblement afin d’implorer votre mansuétude.
Sinon, votre ultra laïcité se porte bien, elle a encaissée sans trop de mal ?
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Vous savez, vous aurez peut-être du mal à le croire, mais entre le crétin total et le grand maître, il y a tout un tas de déclinaisons.
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povmillet 20 juillet 2013 17:05Non, non je n’ai aucun mal, je bois vos paroles.
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Parce que le vrai fond du problème est là : l’impuissance des chefs d’établissement en matière disciplinaire.
Le directeur d’école, le principal de collège(il en va autrement dans les lycées) sont, au mieux, des médiateurs.
Si leur autorité était incontestable et qu’ils avaient les moyens de virer les fouteurs de merde, ils ne feraient pas le forcing au près d’enseignants épuisés pour « ne pas faire de vague », ils enverraient les parents abusifs(incroyablement nombreux) se faire foutre et mettraient les branleurs au pas.
Cette impunité permanente, ce laxisme institutionnalisé par le ministère et les rectorats sont la vraie cause de ce gâchis.
On voudrait tuer l’éducation nationale qu’on ne s’y prendrait pas autrement.-
@kergen
Vous avez tout à fait raison. J’ai enseigné plus de dix ans dans le 93. Quelquefois, un élève disparaissait un mois ou plus. Les conseillers d’éducation nous donnaient de vagues explications : problèmes familiaux, ou ... de santé... peut-être. On finissait par apprendre qu’il était momentanément dans un autre établissement : Fleury-Mérogis, par exemple. Ca ne l’empêchait pas de revenir plus tard. Les plus insupportables, après qu’ils avaient eu cinq ou six mois d’activité destructrice, on finissait par les envoyer dans un autre lycée du département - à condition, bien évidemment, d’accepter d’en recevoir un autre en échange, exactement du même calibre. Je me souviens qu’un jour un élève muni d’un couteau « énorme » (selon les témoins) avait essayé d’en étrangler un autre qui l’avait regardé de travers. Il avait fallu faire venir les pompiers. Eh bien, l’administration hésitait à réunir le conseil de discipline,craignant qu’on ne trouve des excuses à ces sortes de comportements, que cela ne serve à rien. Il avait fallu que je fasse signer un petit texte rédigé en toute hâte à l’ensemble des collègues présents à cette heure-là dans l’établissement pour exiger des sanctions. Dans la plupart des cas semblables, il ne se passe rien. Il n’est plus guère possible d’étudier et c’est très mal vu de la masse des élèves : l’émulation s’est complètement inversée. En revanche, on peut détruire le système autant qu’on veut. Ca n’est certes pas encouragé mais c’est tout à fait permis. -
Très exacte illustration de mon propos.
Mon fils s’est retrouvé face à ce genre d’olibrius qui en était à sa Nième conneries graves et dont tous les parents et enseignants se plaignaient, en vain. Pauvre chéri, il fallait le comprendre(et ceci n’avait rien à voir avec les syndicats-ceci dit pour povmillet).
Le pauvre chéri est arrivé un jour avec une lame de rasoir et pour « voir comment ça fait », il a tailladé l’épaule du copain à gauche de mon fils, et la tête de celui de droite(rien à mon fils) : 7 points de suture pour l’un, 13 pour l’autre.
Il a enfin été viré....vers un autre collège où il a recommencé.
Sinon, les élèves pétaient et rotaient en cours, hurlaient quand ça leur chantait, insultaient les profs. Je me rappelle une adorable prof d’Anglais, très investie dans son truc. Ces petits vautours, ces saloperies de racaille l’ont quasiment poussée au suicide. Et quand l’enfoiré qui servait de principal la recevait, c’était pour lui reprocher de ne pas savoir y faire avec les élèves. De la même manière qu’aux profs qui exigeaint de rétablir un minimum de discipline(je rappelle que quatre ans avant, ce collège était réellement d« élite) ce même principal avec sa coterie de lèche-culs les traitait »de fouteurs de merde".
Tel quel. -
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@ kergen
Avec quatre prof, ou prof des écoles dans ma famille, je crois à leurs dires aussi que certains chefs d’établissements ne veulent surtout pas de vague... Et pour cela ils sont prets à tout et même à ne pas défendre les enseignants. Pitoyable !
Parlons aussi du rôle des parents prets eux à « défendre » leur enfant à tout crin. mon frère qui avait dit à un élève qu’il ne partirait pas en voyage de classe en raison de sa conduite dépalcée avec les autres éleves et avec mon frère a vu débouler le ledemain sa mère, avocate, le menaçant d’un procès pour « discrimination ». Il lui a simplement dit que s’il n’était pas autorisé à l’empêcher de partie effectivement , il ne lui était pas interdit de lui faire croire compte tenu de son comportement, ce que la mère a bien sur nié sur toute la ligne !
Par ailleurs, c’est mal vu un lycée ou un collège qui réunit les C. Discipline à tour de bras. Et puis soyons réaliste, un élève de -16 ans viré d’une collège ou lycée doit être repris ailleurs. Ca emmerde tout le monde ce truc et tant qu’il n’y aura pas d’établissements spécialisés pour les cas difficiles, la situation ne pourra s’améliorer.
Enfin, certains des enseignants ne sont pas blancs bleus non plus. Il y a tellement de statuts différents, que le problème d’un prof. stagiaire n’interpellera pas un agrégé et lycée de Versailles !
Bref, ce n’est pas demain la veille que...
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Sinon, la haine du prof est typique du petit blanc sarko-frontiste. Elle est même un élément aussi fédérateur pour eux que l’anti-cléricalisme pour les radicaux au début du XXe siècles.
Je pense que ça doit venir de la petite enfance, avec une scolarité nulle et beaucoup d’humiliations. Chaque fois que je vois un petit-blanc sarko-frontiste, il voue une haine tenace aux enseignants, et, en fait, quand il parle de sa haine des fonctionnaires, il ne parle ni des flics, ni des militaires(autrement plus faignasses et moins utiles) , ni des magistrats, ni des gardiens de prisons, ni des infirmières ou personnels hospitaliers. Non, quand on gratte, il y a là essentiellement la haine des enseignants.
Petits-blancs, métier de merde, revenus de merde, et quand on gratte encore, on voit une scolarité bonnet d’âne.Il y a des gens, qui, comme moi, doivent presque tout à l’éducation nationale. Il y a des gens pour qui elle ne fut que souffrances sans aucune utilité.
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Bonjour kergen
je crois que les profs peuvent arriver à concentrer les haines : une revanche à prendre sur des études malheureuses ou ratées, souvent...Merci pour vos commentaires et votre soutien... -
Certains profs peuvent être très « cassants », notamment en prenant pour mauvaise volonté et absence de travail ce qui est inaptitude à travailler correctement, travail inefficace par manque de méthode ou lacunes trop importantes.
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« Sinon, la haine du prof est typique du petit blanc sarko-frontiste »
Kergen,
Pas seulement. Rien ne ressemble plus à l’héautontimorouménos que le prof. Il veut son propre malheur et devient très facilement son propre bourreau. Les syndicats (la FEN en particulier), ont conspiré allègrement - si j’ose dire - à la destruction du système d’instruction publique voulue par les socialistes à partir du milieu des années 80.
Tout en bas de page, je cite sans mettre de guillemets, - pour voir les réactions ! -, une phrase d’Allègre -ministre d’un gouvernement « socialiste » !- qui insinue que les profs sont tous des ivrognes : lorsqu’ils descendent dans la rue pour manifester, c’est « avec leur litron ». Les profs ont détesté Allègre parce qu’il les insultait, ont obtenu son départ, Lang, son successeur, a continué exactement la même politique, mais avec une épaisse couche de pommade verbale, et cela a suffi pour calmer les colères. Il y a peu de corporations qui soient plus portées à la servitude volontaire et à la sottise. Or, s’il y a un métier où l’intelligence devrait être une obligation professionnelle, c’est bien celui-là. -
Non, non .. Monsieur Kergen lajoie .. vous devez pas tant que ça ..pour ainsi dire rien ..
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@kergen
« Je pense que ça doit venir de la petite enfance, avec une scolarité nulle et beaucoup d’humiliations »
C’est marrant cette faculté qu’ont les gens de gauche de considérer les autres comme des abrutis.
Remarquez je comprends ce point de vue : c’est une position très confortable.
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C’est sarko frontiste parce que cette frange des Français ne croient pas à l’égalité ou tout au moins n’en veulent pas.
A Neuilly, comment réagissent les gens si vous leur parler d’un noir prof. sénégalais, d’un cadre sup de banque d’origine du Magreb, ou d’un avocat indonésien ? Ils ont l’impression que ces populations issues de l’immigration « leur volent » ce qui leur revient « de droit divin »... Et qu’en plus ils ne sont pas capables de toutes façons d’assurer ces fonctions parce que ce sont quelques part des sous hommes...
Or l’idéal républicain de l’école, qu’elle est loin d’assurer ceci dit, est non seulement de former des élites à aprtir des populations de toutes origines, mais en plus de démonter que cela est possible comme est possible le « vivre ensemble »... Inadmissible quand on vote Sarko (tendance Buisson) ou Le Pen !
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Cette mauvaise image est légitimée par le fait que l’on entend toujours les syndicats, et jamais les associations professionnelles de professeurs par disciplines (lettres, maths, histoire-géo, langues).
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Rosemar,
Les enseignants qui défilent dans les manifs sont loin d’être tous des profs charismatiques. On en voit certains, avec leur litron de rouge-
.. vous avez du avoir des parents alcooliques, laprune .. ça se voit .. dans la police ? dans la milice ?..
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Montagnais
Cette phrase n’est pas de moi, mais du ministre Claude Allègre. Je l’avais délibérément recopiée sans guillemets pour voir comment les lecteurs réagiraient spontanément à un point de vue, publié dans Match, du ministre d’un gouvernement dit « socialiste ». -
C’est sûr que les enseignants qui font leur boulot travaillent dur avec les générations délèves qui débarquent et de parents qui se mêlent de dire comment il faudrait enseigner. Mais c’est vrai aussi que les enseignants qui ne font presque rien, qui donnent peu de devoirs pour moins en corriger, restent enseignants, tout le monde ferme les yeux, et leurs élèves trinquent.
Ce qui est frappant à l’éducation nationale, c’est l’importance dans les esprits des vacances. Le seul sujet qui passionnait vraiment les conseils d’administration des lycées et collèges étaient la fixation des dates des congès mobiles....Pourtant l’école ne saurait être celle de la paresse !
La refondation de l’école devrait comprendre l’évaluation des résultats des enseignants, au moins pour leur propre gouverne.
Voir en page des news :Ecole publique : Enfin une refondation qui la conforte ?
http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=217
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Une fois de plus les enseignants viennent pleurer sur leurs rémunérations en nous racontant l’histoire des 10 mois sur 12....(Razzara par exemple).« Donc les enseignants ne touche pas de salaire effectif pour les vacances estivales. » dit il. (faute d’orthographe comprise)
Pourtant, la Cour des Comptes a cette année (22/05/2013) pondu un rapport « Gérer les enseignants autrement » où page 102 on peut lire :
Une légende tenace : l’enseignant payé « dix mois sur douze »
Une légende, aujourd’hui toujours entretenue sur les forums Internet, prétend que les enseignants verraient leur rémunération structurellement amputée des mois de vacances d’été : afin de tenir compte des vacances plus importantes dont ils bénéficient, ils percevraient une rémunération annuelle équivalente à dix mois seulement de traitement d’un fonctionnaire de grade équivalent.
Cette affirmation est sans fondement. Il faut se référer au décret du 10 juillet 1948 modifié qui établit le classement hiérarchique des agents de l’État à partir des indices de rémunération dont ils bénéficient :- les corps d’enseignants certifiés, de professeurs d’éducation physique et sportive (EPS), et de professeurs des écoles ont une grille indiciaire de rémunération strictement identique à celles des corps d’attachés d’administration centrale, corps de catégorie A ;
-avant la mastérisation, les enseignants étaient recrutés sur concours au niveau bac + 3, tout comme les attachés d’administration centrale. Depuis cette réforme, les enseignants sont recrutés sur concours au niveau bac + 5.-Depuis le 1er janvier 2010, ils sont aussi rémunérés directement au 3ème échelon. Leur rémunération de départ, hors primes, se rapproche donc désormais de celle des administrateurs civils84 ;
- la grille indiciaire des enseignants agrégés s’inscrit dans une échelle allant de l’indice brut 427 à la hors échelle A. Dès leur première année d’exercice, ils sont eux aussi directement pris en charge au 3ème échelon de leur grille, soit à l’indice brut 579.
Ainsi la rémunération des enseignants n’est pas arrêtée par référence aux dix-douzièmes de celle fixée pour les autres fonctionnaires de même catégorie, puisqu’elle est bien équivalente à celle de ces fonctionnaires. La différence de rémunération tient principalement à la faiblesse du régime indemnitaire.
http://www.ccomptes.fr/fr/Publications/Publications/Gerer-les-enseignants-autrement :Il serait quand même bon, une fois pour toutes, que la communauté éducative prétendument bien informée cesse de colporter une telle désinformation.
Les enseignants perçoivent bien un salaire durant les longs mois d’été.
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Bonjour,
Je déplore assez cet argument avancé par mes amis profs, qui en fait les discrédite complètement.
L’important est bien la rémunération annuelle totale, qui permet de comparer les niveaux de tous :
chercheurs, saisonniers, entrepreneurs, professeurs, intermittents du spectacles, etc...Donc amis profs, si vous voulez argumenter sur le problème de la rémunération - ce qui est tout à fait légitime - oubliez cet argument je vous en conjure.
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à Bulgrroz
les enseignants sont, de toute façon, mal rémunérés en regard de leurs diplômes.... -
Heureusement on ne rémunère pas des diplômes, mais du travail et des résultats.
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@Rosemar
Le diplôme n’est pas un bâton de maréchal.
Il ne dispense pas de faire ses preuvent après l’avoir obtenu.
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escartefigue 20 juillet 2013 22:22Mesdames et Messieurs les profs la lecture de vos commentaireslaisse entrevoir beaucoup de frustrations .Que vous ne manquerez pas de transmettre à vos élèves par un automatismeatavique .Dommage pour nos enfants .-
Vos enfants, ils sont mal élevés et ils font bien suer le monde, leurs enseignants comme leurs camarades de classe plus faibles. Je ne les plains pas. Je déplore même une telle candeur vis à vis de l’enfance innocente...
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Vous avez raison. Ce n’est plus un referendum, cela frôle le plébiscite.
Une majorité large considère qu’avec le troisième budget de la nation après la dette et les retraites des fonctionnaires, nous n’en avons pas pour notre argent.
Et la responsabilité des profs est écrasante.
Les français ont deux préoccupations fortes : la crainte économique (crise, chômage) très liée a l’école, a la formation, a un espoir d’avenir meilleur au moins pour leurs enfants. La sécurité.
Bien sur, on peut prétendre que ce sont deux fantasmes sans liens avec le réel, mais il est toujours délicat d’avoir raison contre le peuple.
Or, si dans les deux cas, forts de leur expérience quotidienne, les français sont très insatisfaits du résultat, on ne les voit pas aussi critiques avec les forces de l’ordre.
Il faut bien admettre que tous ce que vous dites sur les difficultés du métier s’applique au combien plus a la police.
Des lors, il est évident que ce sont les enseignants eux mêmes qui donnent des raisons spécifiques a la population d’être insatisfait de leurs services.
Votre article donne d’ailleurs une clef. Il est tellement typique. Pas un mot sur la responsabilité de ce corps constitué sur l’état de notre école. Les responsables sont tous ailleurs.
Un peu comme si les flics disaient, ce n’est pas notre faute si nous ne savons pas ou donner de la tête, c’est l’école qui n’éduque plus, les parents qui ne sont pas a la hauteur, les enfants qui sont violents....
Personnellement, je me demande si il est très responsable de la part de parent de confier leurs gosses a des profs aussi irresponsables. Si toute la journée on leur serine, comme ici, « c’est pas moi c’est les autres » on imagine dans quel état ils sont a la sortie...
Heureusement, pour les parents responsables, il reste le privé. En particulier pour les pauvres dont l’EN se désintéresse chroniquement. J’etais a la remise des prix du concours général. Tres bonnes performance du prive en general, mais dans le technique, le mal aimé des profs de gauche, le privé rafle a peut prêt tout. Il reste donc un espoir.-
à eric
c’est votre commentaire qui est irresponsable : vous attisez la haine contre les enseignants... qui font un métier respectable comme beaucoup le sont...Le mépris du travail des autres est irresponsable... -
Eric,
Quand vous dites :"Une majorité large considère qu’avec le troisième budget de la nation après la dette et les retraites des fonctionnaires, nous n’en avons pas pour notre argent."
Cela est malheureusement erroné, le budget de l’EN est bien le premier de tous si on y intègre la part des pensions (Budget CAS Pensions) qui lui revient.
Le Budget de l’EN est donné sans y intégrer le coût des pensions que ce soit par le biais des cotisations vieillesses soit par le biais du coût des pensions (le budget CAS Pensions).
Sachant que les pensionnés de l’éducation nationale représentent 37.1% du total des pensionnés civils et militaires (865 225 sur 2 306 795), il y a lieu de réaffecter cette proportion au coût de l’En, soit 37.1% de 56.7 Milliards qui est le cout total des pensions 2013 = 21 Milliards.
Nous avons donc :
Charges de la dette : 46.895 Milliards
Education Nationale : 45.697 (sans CAS pensions) +21 = 66.697Une autre présentation serait de rajouter au budget de l’EN la cotisation (fictive) que calcule Bercy pour déterminer la part que chaque ministère doit verser au Budget CAS Pensions.
Pour 2013, le taux de contribution est 74.28% (46.86% en 2006 !!!), il ne reste plus qu’à rajouter 74.28% des charges salariales de l’EN.(970 0321 agents) à ce budget, on arrive à 15 Milliards. ce qui met le coût de l’EN pour l’état à 61 Milliards.
Je précise enfin pour les ignares, qu’il n’ y a pas lieu d’affecter de contribution vieillesse au budget de charges de la dette.
Je dis ça car il y a bien des imbéciles qui pensent que les produits financiers devraient être taxés comme les charges de travail (comme si les produits financiers devaient un jour toucher une pension de retraite !!!).
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A rosemar, reproche injuste, je rends au contraire un hommage appuyé aux enseignants du prive. Ils sont la preuve que des que l’on sort de la structure sclérosée et politisée EN, même avec des enseignants en moyenne moins diplômes, on obtient des résultats très supérieurs.
En revanche, le refus absolu des organisations professionnelles enseignantes du public de regarder leur responsabilite en face est effectivement peu pardonnable. -
Je sais bien, mais le scandale de l’injustice de ces retraites ne peut cependant être intégré a l’effort éducatif de la nation. Il se situent dans celui plus large encore des privilèges insensées de la fonction publique. Diminuer ces inégalités criantes ne changerait sans doute rien a l’échec collectif que représente notre école républicaine et notamment a la facon dont elle exclue sciemment les plus pauvres.
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à eric
raisonnement absurde ! parler comme vous le faites en catégorie est un défi à la raison : profs du privé et du public sont les mêmes mais ceux du privé travaillent dans de meilleures conditions : soutien de la hiérarchie, classes moins chargées... -
Oui et non. En réalité, il y a beaucoup plus d’élèves par classe dans le prive ( "Dans le second degré, un enseignant est face à 22,1 élèves en moyenne« , affirme la Depp. »Des différences s’observent selon le secteur d’enseignement. Ainsi, dans le secteur privé, le nombre moyen d’élèves dont un enseignant a la charge pendant une heure est globalement plus élevé que dans le secteur public : il est de 21,3 élèves en moyenne dans l’éducation prioritaire et de 24,4 hors éducation prioritaire contre 25,1 élèves dans le privé« .)
Ceci rend encore plus inadmissible l’échec du public. D’autant que très souvent, on »met dans le prive les enfants qui ont plus de difficulté.
En revanche l’absence d’équipe pédagogique dans le public, que vous nommes absence de soutien de la hiérarchie, est une réalité et elle est issue de la culture d’entreprise EN. Chacun chez soi dans sa classe, pas de moyens pour la hiérarchie et large je m’en foutisme de tous.A nouveau, avec moins de moyens par élèves, des profs moins diplômés, plus d’élèves par classe, et des élèves souvent plus en difficulté, les remarquables résultats du prive montrent que l’échec de l’école publique n’est pas inéluctable. Tous les moyens sont réunis. Il ne manque plus que la volonté de profs. Mais ils sont trop occupe a pleurnicher sur les temps et les mœurs....
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Bonjour,
@ eric
Les bons résultats du privé s’explique notamment par le fait que les enfants qui s’y trouvent, loin d’être les plus nuls comme vous le dites, sont surtout les plus encadrés par leur parents. Dans ce genre d’établissements, on trouve même des enfants dont les parents ont très peu de ressources, mais claquent toute leurs économies pour l’éducation de leurs enfants.
Le résultats est que les classes même surchargées, sont peuplés d’élèves beaucoup plus « sages ». Et même les « petits cons » qu’on y trouve respectent un semblant d’autorité et jouent le jeu.Cependant je pense un peu comme vous que la mauvaise image des professeurs est en partie due à leur propre corporatisme, et c’est une erreur de la part de rosemar de refuser cette réflexion.
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« Le résultats est que les classes même surchargées, sont peuplés d’élèves beaucoup plus « sages ». »
Turlutu..
Dans mon département et dans le département voisin, deux « institutions » sont réputées pour « redresser » les élèves accueillir en pension tous les exclus des établissements publics.
Dans l’une d’elle les punitions sont de type « faire des pompes », « servir ses camarades au réfectoire », « nettoyer les chambres ». Très loin de l’ambiance bisounours de l’EN.
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@ Par définition vous ne trouverez dans le privé que des enfants dont les parents s’investissent un minimum dans la scolarité de leurs enfants.
Les enfants qui ne sont pas du tout suivis par leurs parents sont à 100% dans le public ; or ces élèves sont forcément beaucoup plus difficiles à faire progresser.
Alors voire ici « l’éfficacité du Privé » c’est quand même pas très malin
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C’est ce genre d’article qui participe à la mauvaise image des enseignants qui seraient des ois blanches dévouées corps et âmes a l’avenir de la nation ...
Qu’est-ce qu’on leur reproche au juste ?
De se plaindre de se prendre en pleine tête la réalité que leur idéologie gauchisante fabrique tous les jours.
De croire que le salaire récompense l’effort et les bonnes intentions plutôt que l’efficacité et les résultats.Ce n’est pas une question de moyen ni de classes surchargées. D’autres, avec moins de moyens et des classes au moins aussi nombreuses s’en tirent bien mieux.
Les élèves sont exactement le reflets des professeurs : le mérite et l’effort c’est mal parce c’est inégalitaire, l’autorité c’est mal parce que c’est brutal, si je ne réussi pas c’est parce que je n’ai pas eu toutes les conditions, c’est toujours la faute des autres qui n’aident pas assez.
L’éducation nationale qui lave le cerveau bien à gauche ne rempli plus son rôle : le niveau baisse comme le montre le classement PISA, les classes ne sont plus tenues par les profs mais par quelques élèves perturbateurs intouchables, les bon éléments sont dénigrés et découragés, le vivre ensemble s’effrite.
Il n’y a qu’a voir les réformes de Peillon qui veut détruire tout lien avec ses ancêtres (qu’ils soient familiaux ou historiques). Les parents ne sont plus censés éduquer leurs enfants, et l’EN n’est pas foutu de le faire correctement.
Les enseignants sont un rouage essentiel de la machine idéologique qui détruit l’avenir de la France de l’intérieur en déstructurant les enfants avec cette idéologie gauchisante et ils le font avec autant de zèle que des missionnaires.
Et il faudrait les remercier et les encourager en plus ?
La France vous dit en gros : bien fait pour vous, assumez vos idées.
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Là, vraiment, on fait dans la nuance avec le lavage de cerveau : le mépris des autres ne peut remplacer la réflexion et l’argumentation...
Mon travail, c’est de transmettre des connaissances, d’éveiller l’esprit critique, d’apprendre à raisonner : certains en ont bien besoin ! -
vous pouvez continuer de faire l’autiste si ça vous chante et vous cacher derrière le ton acerbe de mon commentaire.
le mépris n’est que la réponse l’oreille sourde que j’ai en face.
remettez vous un peu en question.
je pourrais même si j’étais vicieux (et je le suis) retourner votre argument puisque de deux choses l’une :
* soit je ne sais pas réfléchir, et dans ce cas, c’est la faute des profs comme vous qui ont mal fait leur boulot (puisque par définition ça ne peut pas être ma faute)
* soit j’ai appris à réfléchir, a prendre du recul, et je me suis rendu compte qu’on m’avais enfumé sur les bancs de l’école.A vous de voir.
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Quel intérêt de discuter avec des vicieux ? moi, je les évite...
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pourquoi me répondez vous dans ce cas ! lol
je ne suis vicieux qu’avec ceux qui le méritent ! -
Soyons honnête, nous avons eu des instits et des profs merveilleux qui nous donnaient envie de leur ressembler et qui dispensaient un enseignement riche et documenté, parfois de façon un peu musclée, mais ils représentaient malgré ça un concentré de connaissances, d’intelligence, de dévouement et de charisme.
Je n’ai pas oublié ces profs et même après mon entrée dans la vie active, je suis retourné en revoir certains, des plus marquants, qui étaient encore en poste.
Et puis j’ai épousé une institutrice...Quant à leur disputer un mois ou deux de vacances, je n’en vois pas l’utilité et je déplore sincèrement la conduite innommable de ces merdeux qui leur font la vie dure quotidiennement.
Et de cette hiérarchie molle et veule encore plus.
A ça, je ne peux que compatir et regretter.-
Bonjour Rosemar,
sur quelles bases rendez vous votre verdict ?
« la mauvaise image des enseignants »
les réactions de parents d’èlèves désemparés, un entourage acrimonieux, des posts réflétant les troubles obsessionnels compulsifs de leurs auteurs, des hebdos type Express, petite frappe, seconds couteaux tombés au plus bas ?
une administration, plus certainement une vocation étayée par du travail, du talent et de la volonté, soyons transgressif de l’intelligence, abandonnée par son Ministère, exposée par l’Etat à des défis insurmontables et une paupérisation insidieuse de ses acteurs (les personnels enseignants fr. figurent au rang inférieur du classement OCDE).
Avocats, Ingénieurs, Gestionnaires, Pofessions Libérales tirent un prestige inégalé à porter sur leur cv ou business cards la moindre activité d’Intervenant Extérieur des Universités, jusqu’à l’unique conférence annuelle (certains sont exceptionnellement brillants)
gageons qu’assurer une série de cours auprès d’une classe du secondaire leur poserait quelques difficultés (à certains élèves aussi)
votre article et les précédents plaident ils votre cause ?
celle de Avox, tribune libre ou toutes les opinions s’affichent, tranchées parfois à la limite du dénigrement.
Tout lecteur affranchi d’un envirronnement exprimant autant d’aigreur et de frustration à l’encontre des Enseignants pencherait pour la seconde hypothèse.-
Bon, à côté de votre partie de baffes, ceux qui trinquent sont les enfants. Vous savez dans tous systèmes il y a des clients, et là, ce sont les mômes. Rien à foutre en fait hein ? Les enseignants ont aussi des enfants.
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Rosemar, auteur par ailleurs d’un très joli reportage photo sur les calanques de la côte d’usure déclenche une invraisemblable polémique, en partant du principe que l’enseignant est la cible de toutes les haines, qu’il y a un phénomène de rejet, que l’enseignant ne peut pas prendre toutes les responsabilités sur ses épaules.
Car c’est ça, le point de départ, avant de parler vacances (logement de fonction) etc...
Pour moi, LE MAITRE (ou la maîtresse !!) était un personnage fabuleux, envers lequel nous avions un profond respect, je dirai même DE L’AFFECTION.
Toutes proportions gardées, il y avait des « sauvageons » quand même, lesquels étaient vite remis au pas, et les classes comportaient une quarantaine de têtes, avec des niveaux différents parfois, donc double ou triple travail pour l’enseignant.
Nous avons eu de bonnes bases, solides, et j’en suis reconnaissant au système.
Kesse qui a changé, et je crois que, plutôt que de s’envoyer des arguments spécieux à la figure, il faudrait, pitête, s’interroger là-dessus...
J’ai pas mal d’ami(e)s qui ont oeuvré dans l’Education Nationale, je crois être documenté.
L’enseignant(e) est comme la mouche sur une toile d’araignée, faut bien qu’elle s’agite, mais les fils sont tirés.
Et pas moyen d’en sortir, l’Education Nationale est OBLIGEE de prendre en charge une certaine catégories de gens pour lesquels il n’y a qu’une solution : retour dans le pays d’origine, barka !!
Quant aux contenus et aux méthodes, n’en parlons pas, lire « l’institutrice clandestine », édifiant !
Ne parlons pas de la hiérarchie, pour laquelle il n’y a qu’un leitmotiv : « PAS DE VAGUE »
Pour nous, il était hors de question de parler de nos punitions : on se prenait une deuxième rouste, et mon père, amputé du bras droit, cognait plutôt fort du gauche...c’était mérité.
Quant aux « petits blancs sarkosystes » qui ont été évoqués, je crois que les gens, et autres politicards, qui règlent leurs problèmes d’égo et leurs complexes d’oedipe sur notre dos ne sont pas meilleurs, loin de là !!
Sans être « psy », c’est flagrant, en lisant les CV de ces messieurs-dames.
Bonjour les ébats !!!
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