@durae.leges.sed.leges : Le véritable artiste ne parlerait jamais de lui-même ? Avez-vous seulement déjà expérimenté l’acte de création artistique, pour affirmer une telle chose ? Un artiste parle TOUJOURS de lui-même, même quand il croit parler d’autre chose.
@l’auteur : Je ne comprends pas très bien le sens de cette phrase (et du paragraphe qui suit) :
"A ceux qui ne réduisent pas l’homme au macho ou à la brute, refusant de
donner ainsi le change à celles qui résorbent la féminité dans le
féminisme, ce livre ne doit pas rester étranger ! «
Je crois déceler une attaque implicite aux féministes d’aujourd’hui... Si c’est le cas quel dommage, cela gâche un peu votre article (que j’ai par ailleurs apprécié). Les seules personnes qui s’intéressent vraiment aujourd’hui à ces jeunes filles prises dans l’enfer des tournantes sont justement les féministes. Parler de ce que vivent ces filles tout en se désolidarisant des féministes et en les prenant de haut relève d’une incapacité à assumer totalement votre prise de position.
D’autre part, n’est-il pas prétentieux de vouloir »définir« à quel public ce livre doit s’adresser et donc poser, d’une certaine manière, des limites à la portée de l’œuvre ? Si certaines personnes ne voient en l’homme que la brute et le macho parce qu’elles ont eu, par exemple, une expérience similaire à l’auteure, pourquoi les exclure de votre discours ? Au contraire, vous devriez d’autant plus les inclure dans vos »destinataires"...