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Elodie Leroy

Elodie Leroy

Blogueuse passionnée par la Corée du Sud, j'observe et commente l'expansion de la culture pop coréenne à travers le monde sur mon blog : StellarSisters, ou la Kpop culture sous l’œil du cinéphile.

Tableau de bord

  • Premier article le 08/07/2011
  • Modérateur depuis le 29/09/2011
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Elodie Leroy Elodie Leroy 21 avril 2014 00:28

    Pour la coupe de cheveux obligatoire, heureusement que leur président n’est pas G-Dragon : imaginez si les Nord-Coréens devaient changer toutes les semaines de couleur de cheveux... :)

    Blague à part, je suis tout à fait d’accord avec vous pour la Corée du Nord. On sait que les Nord-coréens subissent une propagande anti-Occident, certes, mais qui parle de la propagande que nous subissons nous, Occidentaux, sur la Corée du Nord ? La propagation de ces news sensationnalistes montre que nos journalistes manquent à l’un de leurs devoirs essentiels : vérifier leurs sources. Mais comme ça fait du clic, ils s’en tapent. Et du coup, ils cautionnent un bourrage de crâne qui vise clairement à justifier d’une prochaine attaque contre ce pays. Un second Irak, en quelque sorte. Je ne pense pas que ça se fera sous Obama. Mais si les Républicains reviennent au pouvoir aux USA, qui sait ?
    Selon un article que j’ai lu sur le site de l’Association d’Amitié franco-coréenne (qu’il faut toute de même prendre avec des pincettes puisque cette association est très pro-Corée du Nord), le rapport de l’ONU était quand même assez douteux. Ils avancent tout un tas d’arguments pour soutenir leur théorie - arguments, il est vrai, plus sérieux que le discours débile de nos médias d’infos. Qu’on adhère ou non à leur discours, il faut bien admettre que ce rapport était super opportuniste est à 100% à charge, ce qui ne devrait même pas être recevable.

    En plus de la Corée du Nord, il faut quand même parler de la propagande qu’on subit en France contre la Corée du Sud.
    Oui, il y en a bel et bien une : elle consiste à limiter l’information sur ce pays à deux ou trois sujets-chocs bien trash et révoltants, tels que l’abus de chirurgie esthétique et les suicides des jeunes. C’est un peu comme si on ne parlait de la France qu’à travers des sujets tels que les jeunes qui partent faire le jihad et les viols commis par certains élus politiques. On sait que ça existe, et ce sont des drames, mais est-ce que la France se résume à ça ?
    Sur l’abus de chirurgie esthétique, il y en a encore une pelleté depuis quelques jours, et ce, même si l’actualité est déjà bien chargée avec le naufrage. Apparemment la requête « chirurgie esthétique corée » fait faire du clic. Et apparemment, nos journalistes envoyés sur place pour couvrir le naufrage s’ennuient un peu, donc ils tuent le temps en reparlant de chirurgie esthétique.
    Le problème, c’est qu’on lit dans ces articles tout un tas d’inepties sur ce pays, émanant de personnes qui n’y ont jamais mis les pieds...



  • Elodie Leroy Elodie Leroy 20 avril 2014 23:53

    Très bien vu. J’ai bossé pendant dix ans à titre professionnel dans le web journalisme et je confirme totalement la démarche des rédacteurs que vous dénoncez : aujourd’hui, le vrai rédacteur en chef des sites web d’information, c’est Google. Le pire, c’est que sur le long terme, ces sites en pâtissent puisqu’ils peinent à se différencier les uns des autres. A l’arrivée, une sélection naturelle s’opère et plusieurs sites finissent par fermer boutique (souvent, ils sont revendus à des grands groupes qui les transforment en sites promotionnels).
    De votre côté, en tant que rédacteur, vous avez beau défendre ce beau métier qu’est le journalisme et soutenir que la meilleure stratégie sur le long terme est de proposer un vrai contenu en conservant une certaine indépendance éditoriale (même s’il faut bien évidemment faire quelques concessions commerciales une fois de temps en temps), il y a toujours des gus au-dessus de vous pour vous taper sur les doigts quand vous n’imitez pas vos concurrents en vous battant sur les bons mots-clés. Au bout d’un moment, votre travail n’a plus de sens.

    Pour ma part, je travaillais dans le journalisme cinéma. Vous allez me dire que favoriser le battage médiatique autour de certains films est sans grande conséquence puisque ce ne sont que des films - du divertissement, quoi. Mais si je vous dis que les bagarres de mots-clés se font beaucoup sur les blockbusters américains à 250 millions de dollars de budget, ça prend tout de suite une autre dimension. L’industrie cinématographique est considérée comme un instrument de propagande politique par l’état américain, et c’est d’ailleurs pour cette raison et que celui-ci exerce des pressions sur plusieurs pays afin qu’ils baissent leurs quotas de films domestiques (en France récemment, en Corée du Sud il y a quelques années). Donc tout cela n’est pas anodin.



  • Elodie Leroy Elodie Leroy 29 novembre 2013 20:15

    Vous m’avez donné envie de redonner une chance à cette trilogie même si elle m’a toujours laissée sceptique.

    Effectivement, son influence est incontestable sur le cinéma américain d’aujourd’hui mais aussi sur la SF. Malheureusement, pour ce qui est du genre de la SF, je ne suis pas sûre qu’il s’agisse seulement d’une bonne influence. Même si on peut y trouver un contenu intéressant, Matrix a engendré toute une génération de films SF certes spectaculaires mais totalement vides, au point que le genre a perdu de son sens au cinéma. C’est d’ailleurs très frustrant parce que, comme vous le soulignez, les Wachowski avaient une véritable ambition, même s’ils se sont laissés happer par le système pour les opus 2 et 3 (en même temps, avec Joel Silver à la production, on peut leur trouver des excuses)...

    D’autre part, je vous avoue qu’à l’époque, j’ai été un peu biaisée quand je l’ai vu. En effet, j’étais (et je suis toujours) passionnée de cinémas asiatiques, notamment de films de Hong Kong et d’animation japonaise. Or il se trouve que les Wachowski le sont aussi ! Et qu’ils ont voulu rendre hommage à certaines œuvres, telles que les films de Kung Fu à la Jet Li (ils font ouvertement référence à Fist of Legend et à Black Mask) mais aussi le film d’animation Ghost in the Shell de Mamoru Oshii. J’ajouterais à la longue liste des références la série animée Serial Experiments Lain, où l’on trouve déjà une bonne partie des thématiques que vous développez dans votre article.
    Bref, pour vous faire part de mon vécu personnel lié à Matrix, je me souviens de véritables guerres sur les forums spécialisés en SF ou en cinéma pour déterminer s’il s’agissait de pompages ou d’hommages. Oui, j’étais jeune à l’époque et je n’étais pas la dernière à me laisser emporter. :)

    Aujourd’hui, j’ai pris du recul évidemment et j’ai une autre opinion sur les Wachowski. Quelque chose m’a surprise dans leur parcours : après un tel succès, la logique aurait voulu qu’ils s’orientent vers un registre consensuel pour confirmer leur position à Hollywood. Or ils ont fait tout l’inverse en choisissant de relever des paris impossibles, comme d’adapter Speed Racer en adoptant les codes narratifs des dessins-animés japonais des années 70, ou de se lancer dans l’incroyable Cloud Atlas avec Tom Tykwer. Rien que pour ces choix osés, je les respecte et je les reconnais en tant qu’artistes, même si ça m’aura pris des années ! :)

    Du coup, votre papier m’a donné envie de revoir les Matrix et de leur laisser une seconde chance.

    Avez-vous vu Cloud Atlas et qu’en pensez-vous ?



  • Elodie Leroy Elodie Leroy 13 novembre 2013 20:56

    Cher monsieur (puisque je ne connais pas votre prénom),

    Tout d’abord, quand j’écris un article, je ne cherche pas nécessairement à être « utile ». Pour cela, il y a les militants œuvrant les domaines politiques ou sociaux. J’écris parce que j’ai envie de parler de quelque chose en particulier. En l’occurrence ici, ce titre-là, que j’ai bien aimé. Il y en avait d’autres, en Corée ou ailleurs, mais j’ai choisi celui-là car cette actualité m’a inspiré le propos développé dans cet article.

    L’industrie du disque sud-coréenne est, comme ses cousines américaine ou française, gouvernée par d’affreux multimilliardaires sans scrupule. Ce qui n’empêche pas certains artistes de talents d’exister dans la multitude de « produits » offerts par ces labels, et ce, même s’ils devront remplir un certain cahier des charges. C’est l’éternel conflit entre l’artiste désirant s’adresser au plus grand nombre, et le businessman qu’il lui en donne les moyens. Cependant, les productions proposées par ces industries étant écoutées par des millions de personnes, elles méritent que l’on s’y attarde, ne serait-ce que parce qu’elles parlent de leur public. Ainsi, la pop américaine parle non seulement des Etats-Unis mais aussi de nous, puisque nous en sommes clients. Il en va de même aujourd’hui pour la pop coréenne : aujourd’hui, il y aurait 200 000 Français qui écouteraient de la K-Pop (chiffre avancé dans un récent reportage France 2). Vous pouvez ne pas aimer la K-Pop « commerciale », mais la manière dont elle s’est répandue en Occident sans aucune stratégie de la part des labels (la stratégie est venue après, quand ils ont pris conscience du succès) ni distribution dans nos boutiques est inédite. Et moi, j’aime le fait qu’elle apporte un contrepoids à la culture pop américaine. C’est peut-être là l’utilité de mon article que vous réclamez tant.

    Je vais maintenant me permettre d’interpréter votre réaction.

    Si vous réagissez ainsi, c’est pour raison simple : vous considérez que la K-Pop n’est pas légitime comme sujet d’article. Du moins pas autant que la pop américaine ou anglaise. En gros, ce qui vient d’Asie doit rester en Asie, à part si cela a pour but de nous cultiver ou à la limite si cela présente ce continent comme misérable – en Occident, on adore regarder les autres pays être misérables. En revanche, si j’avais fait le même article sur un artiste américain, vous ne vous seriez pas posé autant de question. Pas plus que vous ne vous êtes posé de question quand tous les journaux, sites, blogs et réseaux sociaux ont commenté la sortie du film Gravity (100 millions de dollars de budget, et je ne compte pas le marketing) ou de la dernière saison de Game of Thrones (60 million de budget rien que pour la saison 1). Cherchez l’erreur.

    Considérer que les sujets ayant trait à certains pays vont de soi, alors que d’autres, venant d’autres régions de la planète, doivent trouver une justification, ça s’appelle l’ethnocentrisme. Et cela montre aussi à quel point nous sommes complètement dominés par la culture populaire américaine.

    Je soutiens que pour écrire sur un titre de K-Pop, il ne faut pas plus de justification que pour écrire sur un titre anglais ou américain. Compte tenu de son succès à travers le monde, parler de Taeyang me semble tout aussi normal que de parler de Justin Timberlake. Vous pouvez ne pas l’aimer mais son actualité est guettée par des millions de personnes à travers le monde.



  • Elodie Leroy Elodie Leroy 23 octobre 2013 15:40

    Merci pour cet article. A lire les réactions ici même, il paraît pourtant évident que la présence de femmes au titre de réalisatrice n’est pas du goût de tous, ou tout simplement pas prise au sérieux (je pense à l’accusation de « prête-nom » émise plus haut, une accusation que l’intervenant n’aurait sans doute pas pensé à faire si l’article avait parlé de réalisateurs hommes).

    Oui, le nombre de femmes réalisatrices a progressé. Pourtant, il y a encore beaucoup de chemin à faire. En effet, si vous regardez bien, la plupart des réalisatrices œuvrent dans le registre du drame psychologique, de la comédie familiale ou de mœurs, etc. En bref, ce qui a trait à l’intime. Mais pas dans les films de genre ou d’action. A moins qu’elles se cantonnent au cinéma d’auteur, ce qui implique une moins grande visibilité.
    Même aux USA, une réalisatrice comme Katryn Bigelow, qui fait des films de genre, reste une exception. Et encore, rappelez-vous ce qu’elle s’est pris dans la presse quand elle a eu son Oscar !
    Vous remarquerez aussi que, malgré le génie de sa réalisation, nos critiques ne la qualifient pas pour autant de « génie », un mot pourtant si souvent galvaudé pour les réalisateurs mâles...

    En d’autres termes, il y a du progrès en général, mais si l’on prend les différents genres de films en particulier, notamment lorsqu’il s’agit de genres impliquant des budgets plus conséquents, la voie est encore bouchée. Si je suis attentive à cela, c’est parce moi-même j’aime particulièrement les films d’action et de genre, que je m’énerve souvent des clichés sexistes qu’on y trouve et que j’aimerais bien que ça évolue !

    E

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