Sur le sujet, comme je suis exactement du même avis que Malika Sorel, je ne ferais que rapporer ces propos :
« Je n’imagine pas un
dirigeant de parti politique maghrébin, chinois ou africain suggérer l’idée que
des étrangers puissent participer, par le vote, à dessiner leur projet
politique collectif.«
« Il
est totalement absurde de penser que donner le droit de vote aux étrangers les
aidera à mieux s’insérer dans la société française. Les première, deuxième et
troisième générations de l’immigration détiennent le droit de vote. Ce dernier
a-t-il eu une influence positive perceptible sur leur insertion ou leur
intégration ? Dans les conditions de flux migratoires actuels, dont la
pression sera vraisemblablement amenée à s’accentuer vu les difficultés des
pays du Sud à nourrir leurs peuples, ce droit de vote introduira une source
potentielle d’instabilité au niveau local, et par ricochet au niveau national.
Le vote de populations qui ne fonctionnent pas selon les mêmes fondamentaux, et
qui de ce fait, ne défendent pas le même projet politique de société que la
population du pays d’accueil, est un vote qui introduit des sources de conflits
supplémentaires. Cela, d’autant plus que les problèmes identitaires les
poussent à se regrouper dans les mêmes périmètres géographiques. La France
réalise que l’insertion est des plus difficiles ; il serait irresponsable
qu’elle se permette de se créer une nouvelle source de fragilisation. »