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Commentaire de escartefigue

sur Le site internet de Carla Bruni Sarkozy fait des vagues...


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escartefigue 27 juillet 2013 08:46

la cour des comptes dit aussi ça :


L’absentéisme pour cause de maladie est plus répandu dans les organismes de Sécurité sociale qu’ailleurs. Il est même « atypique » par rapport à l’ensemble des salariés français, selon la Cour des comptes.

Si ce n’est que, pour s’attaquer à ce fléau, encore faut-il disposer des données. Or, constatent les magistrats, les informations collectées par l’Union nationale des caisses de Sécurité sociale sont « insuffisantes ». Non seulement tous les motifs d’absence « ne sont pas publiés », mais la fréquence et la durée des arrêts, le nombre d’agents concernés et les conditions de la compensation salariale « ne sont pas renseignés ».

En revanche, ce que les données disponibles permettent de constater, c’est que les agents sont proportionnellement plus nombreux à avoir des arrêts de longue durée. Ils sont en outre davantage touchés que le reste de la population (+ 140 %) par des troubles dépressifs. Certes, ces agents des organismes de Sécu sont plus âgés et plus féminins - deux facteurs qui accentuent la dépression. Mais ces caractéristiques ne peuvent pas expliquer à elles seules un tel mal-être.

Compensation salariale favorable 

De ces incohérences, la Cour tire des leçons sévères : si les salariés ne se précipitent pas pour revenir travailler, c’est notamment parce que les conditions de compensation de la perte de salaire liée à l’arrêt-maladie sont « favorables », indique-t-elle.

Il faudrait ensuite, préconise la Cour des comptes, « mettre en œuvre un contrôle spécifique des arrêts de travail et des mises en invalidité pour troubles psychiatriques, et notamment des troubles de l’humeur ». Mais voilà, seuls 11 médecins conseils appartiennent à cette spécialité qui représente à elle seule le tiers de tous les arrêts longs.

Bref, la lutte contre l’absentéisme n’a pas été jusqu’à présent « une priorité suffisante » des caisses nationales. Une « vraie politique reste à fonder », assure la Rue Cambon. Laquelle propose notamment de moduler l’intéressement individuel en fonction de la présence effective des agents, de négocier un alignement de la durée du maintien intégral du salaire sur le régime de la fonction publique d’État (trois mois) ou encore de mettre en œuvre une politique de prévention des troubles psychiques.



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