Beaucoup de gens pensent essentiellement vacances, sujet favori de conversations. Dans mon village natal, agricole, on n’en parle jamais, on est là, on a un boulot dur mais qui plaît, un troupeau à soigner...Personnellement ce que j’ai apprécié pendant les vacances c’est de faire des activités avec des jeunes, en camps d’adolescents. Peu de temps pour dormir, mais ce boulot presque bénévole laissait d’excellents souvenirs... En ce moment, vacances chez moi, la commune accueille un chantier international de jeunes....Ils sont en vacances et bossent 5 h par jour...font leur popotte, ont 6 euros jour à dépenser déplacements compris...
Je n’ai jamais aimé les rares journées à la plage avec des amusettes...(Quand on est moniteur on a un jour de congé par semaine). Quant au coût des vacances, il peut être très faible : avec mon canoé gonflé qui m’a duré 25 ans, je descendais l’Ardèche (32 km) avec des escales visites de « trous » (spéléologie) magnifiques, dodo à la belle étoile, sans tente et sans matelas, quand je randonnais aves le club alpin à peau de phoques entre 2000 et 3000, en neige vierge, avec coucher en cabanes et refuges non gardés, ça ne coûtait rien non plus. Mes skis m’ont fait 20 ans... Ce qui coûte ce sont les besoins artificiels créés par des commerçants qui produisent les vacances chères, même en camping gardé (il reste le camping sauvage là aussi)...
Bref, je comprends l’auteur dans l’optique d’une insertion dans la société de consommation, les clubs med et Cie...Mais je ne suis pas du tout dans ce monde là et je n’échangerais pas mes vacances bon marché contre celles qu’il semble prôner...
Les marchands de loisirs chers ont trouvé des alliés du côté des parents, des enseignants, des élus pour faire de l’école un système d’orientation vers le farniente, les vacances à tout bourt de chaùp, l’école de la paresse produit tous ses effets :
En table des news,
Ecole, comment revenir à des bases saines
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