Bonnes vacances aux Solfériniens
Selon le CREDOC, 58% des Français sont partis en vacances en 2012. Ah oui quand même...
Définition "vacances" selon l'Organisation Mondiale du Tourisme :
On appelle "vacances", l'ensemble des déplacements d'agrément comportant au moins quatre nuits consécutives hors du domicile...
Donc passer 4 jours chez Tata Nicole, (elle a un jardin), c'est partir en vacances.
Dormir 5 jour à la ferme, à 20 kilomètres de son domicile, c'est partir en vacances.
Etc.. On imagine ce que peut signifier partir en vacances pour le français modeste qui a cette chance.
Heureusement ce brave soleil a décidé d'illuminer les murs tristes des pauvres gens, ces deux dernières semaines...
Donc, presque 60% quand même, c'est donc sans gêne excessive, que les médias télé peuvent nous gaver les yeux d'images d'embouteillages, de plages bondées et de musiques exotiques. C'est la mine réjouie et déjà bronzée que nos présentateurs journalistes nous annoncent le début de la fiesta. Souhaitons donc de bonnes vacances méritées à notre socialiste gouvernement, souhaitons bonnes vacances aux Moscovici et autres hommes de gauche, héritiers du Front Populaire à qui nous devons les congés payés.
Monsieur Peillon, a quant à lui, certes sur le bout des lèvres, émis l'idée d'écourter les grandes vacances. Espérons que son projet se fasse à la condition d'un rééquilibrage annuel...
Il est vrai que faire se lever des petits bouts de 4 ou 6 ans, 5 jours de suite à 7 heures, toute une année, ça ne lui pose pas de problèmes.
Partage-t-il l'opinion pleine de bon sens de Sarkozy sur les vacances : " A quoi ça sert d'être en vacances si on a pas d'argent pour partir ? "( Paroles remarquables émises lors d'une émission télévisée dont j'ai gardé mémoire, mais dont malheureusement je suis incapable de citer les références.)
Tous les chats sont devenus gris.
19 réactions à cet article
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Nous ne devons pas les congés payés au Front populaire : c’est la rue qui les a imposés. Quant à partir, vous avez vus les tarifs des locations ou des hôtels ? C’est devenu un luxe inaccessible à de plus en plus de gens… Et que font nos fauxcialistes ? Des « Paris-plage » et des « Machin-plage » en pagaille. Des ersatz qui ne sont même plus gratuits. Partir ? Je n’y pense même plus, je doute de revoir l’Océan avant de mourir…
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Bonjour, Auxi.
« Paris-Plage » et « Machin-Plage » sont en général gratuits et ouverts à tous, pas seulement aux bobos comme cela est dit trop souvent. A Paris, une part non négligeable des visiteurs vient des cités de la périphérie.
Autre chose : il existe des locations à prix modérés, notamment lorsqu’elles sont gérées par des communes. certes, on ne les trouve pas dans les stations balnéaires, mais il est possible de passer des vacances de qualité à la campagne ou en moyenne montagne. Nombre de communes ont par ailleurs des participations dans des centres de vacances et offrent des tarifs très avantageux à leurs administrés modestes. Sans oublier les Comités d’entreprise qui, eux aussi, permettent à de nombreuses familles de partir à tarif réduit.
Cela dit, d’accord avec vous pour regretter qu’un plus nombre de personnes ne puissent partir. Encore faut-il, là encore, relativiser les chiffres : parmi ceux qui ne partent pas figurent nombre de personnes disposant de bons revenus mais au tempérament casanier ou qui ont la chance d’habiter dans un lieu de... vacances.
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Bonsoir, Mr Dupont.
Si j’ai bien compris, gens de banlieue = détrousseurs et violeurs. Quel amalgame !
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À la campagne, à la montagne… où on peut, quand on peut… Jamais ce que l’on veut, quoi… Être libre, c’est d’avoir le choix, justement !
Relativiser les chiffres ? Des gens « casaniers » ? Ben voyons ! Curieux, cette épidémie ! Quand j’étais gosse, je partais deux mois, juillet en colo et août sur l’Atlantique, et il n’y a jamais eu d’argent chez nous : il en fallait, des boulots « à côté », le soir ou les week-ends, pour mes parents. Même ainsi, ce n’est plus possible pour des millions de gens. Toujours le même responsable : la spéculation immobilière et la goinfrerie des proprios.Des vacances de qualité ? Selon quels critères ? Ceux des autres ? Et si on n’aime ni la montagne, ni la campagne ? Prends les miettes et tais-toi…On ne veut tout simplement pas voir que la pauvreté et le précariat flambent en France. Que les Machin-plage soient gratuits n’y change rien. Un handicapé perçoit 880 euros/mois. Une fois payés le loyer et les factures… il reste peut-être de quoi payer le train ! -
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Bonjour, Mr Dupont.
Cela ne vous gêne pas de jeter l’opprobre sur toute une population de banlieue alors que les comportements délictueux sont le fait d’une minorité ? Cela relève effectivement, et quoi que vous en pensiez, de l’amalgame. Question subsidiaire : vous viendrait-il à l’idée de stigmatiser l’ensemble de la population d’une région au motif qu’il s’y commet des crimes et délits ? Non, évidemment. C’est pourtant ce que vous faites avec les habitants des banlieues populaires.
Qu’il y ait des ventes d’objets volés sur les trottoirs des portes de Saint-Ouen ou de Montreuil, c’est de notoriété publique et ce n’est pas nouveau. Mais encore une fois, ces trafics (souvent dérisoires) ne sont pratiqués que par un nombre réduit de personnes.
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Quel âge avez-vous Mr Dupont ?
Je me permets cette question qui en appelle beaucoup d’autres pour mieux vous connaître. Vous êtes un cas d’étude pour moi. Un spécimen.
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Mr DUPONT est beaucoup plus magnanime avec ses copains de la finance en col blanc qui escroquent et détroussent par milliards d’euro les peuples d’Europe...
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@Fergus, mais arrêtez de l’appeler Mr dupont, c’est un bot de l’ump....
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Bonjour à vous auteur et encore bravo !
« Donc passer 4 jours chez Tata Nicole, (elle a un jardin), c’est partir en vacances. »
J’adore ; excellent !
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Bein mince ! j’suis parti en vacance sans même m’en apercevoir,couillon qu’suis !
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« On appelle ’vacance’, l’ensemble des déplacement d’agrément comportant quatre nuits consécutives hors du domicile... »
Devant me faire opérer à l’hospital pour la première fois de ma vie et ce,à 64 ans,un ami constatant ma grande anxiété m’invita à passer quelques jours à son domicile.
Ca rentre pile poil dans les critères du CREDOC.-
1) les Congés payés sont bien une conquête sociale qui est le fruit de luttes ( comme les 40 heures ), pas le fruit de la générosité du gvt fût-ce celui du Front Populaire
Auxi a bien raison de rectifier .2) la définition de vacances comme 4 nuits consécutives au dehors a 2 effets :- 4 jours chez la famille ( où que ce soit )sont mis sur même plan que 4 jours dans un lieu de villégiature en montagne ou à la mer etc ...avec une découverte de cultures et une ouverture sur le monde ...- Les week ends coûteux et fréquents que s’offre une minorité échappent aux statistiques ...Mais il y a des statistiques qui permettent de distinguer cela et de mémoire , 80% des gens qui partent en vacances le font chez la famille ...Ensuite il y a les salariés qui ont un bon CE ( et que dénonce le MEDEF car ce serait eux les privilégiés ) et qui peuvent partir sans avoir un revenu élevé .Et de nombreux enfants n’imaginent même pas ce que c’est que des vacances au loin , hors de leur banlieue ... plus grands , ils ne le revendiqueront pas car celui qui rêve de vacances en a vécu ...on s’habitue très bien à ne pas partir en vacances , car on ignore ce qu’apportent des vacances qu’on se choisit . Mais à terme , cet écart se ressent .Certains élus et assoc’ organisent ici en banlieue des journées au bord de la mer . Eh bien vous verriez les enfants ! ils sont métamorphosés ! rien à voir avec une journée à Paris plage !Cela ne dérange pas les « restricteurs de vacances » car vu le coût des vacances , une élite rendra rentable des lieux privilégiés , tandis que la masse , se contentant d’un moindre salaire et de moindres droits , dépensera son argent sur place , ou ira dans des loisirs moins culturels sur place .Paris plages ... le rêve ?est-ce que seulement ceux qui font acheminer des centaines de tonnes de sable de la mer par camion benne se contenteraient eux-mêmes de ce succédané de plage ?A peu près la même différence qu’entre la patinoire et un séjour au ski aux Sept Laux ( par exemple , parce que la Belledonne est une montagne à découvrir !)Paris devient une ville pour touristes .-
Beaucoup de gens pensent essentiellement vacances, sujet favori de conversations. Dans mon village natal, agricole, on n’en parle jamais, on est là, on a un boulot dur mais qui plaît, un troupeau à soigner...Personnellement ce que j’ai apprécié pendant les vacances c’est de faire des activités avec des jeunes, en camps d’adolescents. Peu de temps pour dormir, mais ce boulot presque bénévole laissait d’excellents souvenirs... En ce moment, vacances chez moi, la commune accueille un chantier international de jeunes....Ils sont en vacances et bossent 5 h par jour...font leur popotte, ont 6 euros jour à dépenser déplacements compris...
Je n’ai jamais aimé les rares journées à la plage avec des amusettes...(Quand on est moniteur on a un jour de congé par semaine). Quant au coût des vacances, il peut être très faible : avec mon canoé gonflé qui m’a duré 25 ans, je descendais l’Ardèche (32 km) avec des escales visites de « trous » (spéléologie) magnifiques, dodo à la belle étoile, sans tente et sans matelas, quand je randonnais aves le club alpin à peau de phoques entre 2000 et 3000, en neige vierge, avec coucher en cabanes et refuges non gardés, ça ne coûtait rien non plus. Mes skis m’ont fait 20 ans... Ce qui coûte ce sont les besoins artificiels créés par des commerçants qui produisent les vacances chères, même en camping gardé (il reste le camping sauvage là aussi)...
Bref, je comprends l’auteur dans l’optique d’une insertion dans la société de consommation, les clubs med et Cie...Mais je ne suis pas du tout dans ce monde là et je n’échangerais pas mes vacances bon marché contre celles qu’il semble prôner...
Les marchands de loisirs chers ont trouvé des alliés du côté des parents, des enseignants, des élus pour faire de l’école un système d’orientation vers le farniente, les vacances à tout bourt de chaùp, l’école de la paresse produit tous ses effets :En table des news,
Ecole, comment revenir à des bases saineshttp://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=225
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Ceci dit, je signale une chose...
Il y a aussi des gens comme moi qui ont fait le sacrifice de vivre de façon matériellement beaucoup plus faible (voir le salaire moyen local, vous allez sursauter !!), mais dans une région dite « touristique », car nous avons un environnement exceptionnel toute l’année. Je parle de Sarlat La Canéda, mais il y a une foultitude d’endroits magnifiques en France.
Aussi, nous avons même du mal à partir pour des vacances, filer sur la côte ou les baïnes, le vent, les flics et la foule vous attendent, on attends un peu.
C’est un choix de vie.
J’ai eu une proposition au début des années 90 pour travailler à Paris dans une radio FM énormément connue (la plus connue, je crois) avec un salaire de départ plus que confortable. J’ai décliné l’offre avec tout ce qui l’accompagnait (vie à Paris, logement, environnement, etc...) pour revenir dans mon pays natal.
D’autres auraient probablement choisi les 45.000 Francs mensuels proposés (7000€ env), mais j’ai fait un choix...
Est-ce que je le regrette ?? Pour moi, homme de gauche (j’ai pas dit socialiste !! nuance !!), l’argent est un moyen, pas un but...
Sacrifier sa vie pour un duplex avec un grand écran plat, un beau canapé cuir blanc et un I-phone dans la poche !! M’en fous complètement...-
si j’fais un concours de pèche de 4 jours j’fais partis des heureux privilégies ?
le CREDOC ,ça s’rait pas un produit dérivé de L’INSEE ?
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Oui après les statistiques on leur fait dire un peu ce qu’on veut. Les vacances plus les années passent plus on a du mal à se les payer. Nous cette année nous sommes partis en Bretagne à 2 couples afin de diviser les frais d’hébergement. Charmant gite proche de l’Ile de Bréhat http://gite-maisondecatherine.fr loin de la ville pour un peu de calme.
Effectivement le mot vacances à bien changé. On est loin de vacances voyages et de vacances dépaysement, là c’est vacances repos du boulot...
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