L’islamophobie n’est pas un devoir, non plus d’ailleurs que la
judéophobie. Non, notre premier devoir doit être l’affirmation de soi.
Affirmation de la grandeur de notre Histoire, fierté de notre origine,
de notre Culture, de notre religion, de notre terre et de toutes nos traditions qui s’y rattachent. Car le rejet, ou tout du moins la critique de l’autre et de ses valeurs, ne peut être positif et fertile qu’en opposant à ce dernier son propre vouloir, une immense affirmation de soi, si écrasante et solaire que « haine » et « phobie » deviennent comme inutiles et sans fondement.
Comprenez-vous que tant que vous accepterez de bon gré la désagrégation de vos piliers ethnico-religieux - la nature ayant horreur du vide ! - ils continuerons d’être remplacés par d’autres jusqu’à leur disparition finale ? Tel bon laïque s’oppose au prosélytisme musulman quand tel patriote républicain s’offusque de la sionisation de notre politique étrangère, mais leur vient-il à l’esprit qu’ils ne voient là que les effets extérieurs de la domination désormais intégrée et acceptée par le plus grand nombre des concepts laïques historiquement anticatholiques et de ceux de l’égalitarisme démocratique devenu paradoxalement à la fois communautaire et antiraciste ? Cessez de vous en prendre uniquement aux symptômes sans jamais vouloir voir qu’ils sont consubstantiels à vos idoles « progressistes ».
Certains s’étonnent de ces nombreuses conversions à l’Islam de jeunes français de souche, d’autres pointent du doigt les familles souvent très nombreuses noires africaines qui deviennent majoritaires dans certains quartiers, ou encore s’interrogent sur la surreprésentation de la communauté juive dans des secteurs clés comme la presse et les grands médias. Sans jamais s’interroger sur soi ! Affirme-t-on sa culture gréco-latine et sa grandeur ? Son origine catholique, qu’on ait ou non la Foi ? Fait-on encore suffisamment d’enfants ? Sommes-nous partisans de la « préférence communautaire » que certains s’appliquent déjà à eux-mêmes - comme quasi toutes les minorités d’ailleurs - et depuis fort longtemps ? Ou ne sommes-nous bientôt plus que des consommateurs célibataires, des citadins déracinés, isolés, sans Histoire, sans Culture, sans racines, sans religion, sans famille ?...
Tout rejet de l’autre sans affirmation de soi est un leurre stérile, un combat perdu d’avance ; et certaines élites le savent fort bien.