@ Roland Gérard
Le but premier de l’école, c’est d’instruire et non pas d’éduquer.
Il est probable que le Ministère de l’éducation nationale ( auquel il serait bon de redonner son ancienne et belle appellation « Ministère de l’Instruction publique » ) commence vaguement à s’alarmer de l’effondrement effroyable du niveau des élèves qui sortent du primaire et même du secondaire.
L’une des raisons importantes de cet effondrement , c’est que des dizaines d’heures de cours d’école primaire qui auparavant étaient consacrées à l’apprentissage de la lecture, de l’écriture, de la grammaire, de l’orthographe, de l’histoire de France et de la géographie sont maintenant consacrées à des activités qui n’ont strictement rien à voir avec le contenu normal de l’enseignement primaire :
- initiation à l’informatique, au cours de laquelle les enfants apprennent à vaguement clicquaillier sur une souris d’ordinateur,
- apprentissage précoce de l’anglais ( comme s’il était opportun d’apprendre une langue étrangère avant de maîtriser correctement la sienne ! ). Cet apprentissage est effectué en général par des instituteurs qui, pour la plupart d’entre eux, seraient bien en peine de demander leur chemin en Angleterre et de comprendre la réponse qui leur serait donnée !
- cours politiquement corrects sur le « racisme » et les « discriminations » ( concepts complètement inaccessibles aux écoliers et collégiens ... ) et, probablement d’ici quelques années, cours de prévention de « l’homophobie » et cours de « théorie du genre » pendant qu’on y est ..
- et maintenant, vous voulez rajouter à ça une « éducation à l’environnement » ? Pendant ce temps, il y a maintenant 30% d’illettrés en fin d’école primaire, et une même proportion collégiens incapables de comprendre le sens d’un article de journal. Les « éduquer à l’environnement » est totalement illusoire dans ce contexte, et c’est une perte de temps et d’argent !
Oui, il faut que l’instruction publique revienne à ses fondamentaux, et vite !...