Nous vivons une période que l’on peut qualifier « d’historique » : le capitalisme meurt sous nos yeux et nous entraine dans sa perte. Une finance fondée sur des paris sur les fluctuations des prix s’est nourrie sur le corps affaibli d’un monde ayant cessé de compter sur la richesse pour vivre à crédit, s’effondre.
Après un temps de latence, elle entraîne à sa suite les Etats qui s’étaient portés à son secours.
Les peuples sont appelés à régler l’addition : il n’est question que de plan de rigueur et de luttes contre les déficits publics.
La protection sociale conquise sur une siècle vole en éclat, à la place, la précarité et le chômage progressent d’une marche inexorable (les emplois perdus le sont à jamais).
quelle initiative prendre alors ?
Le monde auquel nous aspirons est l’inverse de celui, qui petit à petit, s’est installé dans nos vie et pire encore se trouve à présent logé à demeure dans nos têtes.
Le temps n’est-il pas venu de désamorcer la machine infernale ? d’affirmer que le commerce humain n’est pas celui de l’argent ? de faire advenir la solidarité là où la rivalité règne en maître ?
de promouvoir un double respect : celui des humains dans leur diversité, les uns vis-à-vis des autres, et celui d’eux tous réunis, envers la planète qui les accueille et leur dispense ses bienfaits ?
« Penser global pour agir local » ont dit à juste titre, les écologistes.
le moment est venu d’agir aussi globalement :local et global, l’un ne va pas sans l’autre.
(extrait d’un article de Paul Jorion et François Leclerc paru le 22 mars 2010) (déjà)
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