Bonjour rosemar,
C’est un peu facile de rejoindre la meute et, sans vous manquer de respect, je voudrais dire que je suis d’accord avec les commentaires négatifs concernant vos articles. Enfin, vous vous en doutez un peu pour avoir déjà replié certaines de mes réactions pourtant non injurieuses.
Ce dernier article est de la même veine que beaucoup d’autres à classer dans le genre « Ma pauv’ dame ya plus de jeunesse ».
Vous pouvez négliger un commentaire agressif et excessif à votre endroit, mais quand ils sont nombreux et concordants vous devriez vous poser des questions.
Vous passez peut être à côté du vrai problème. Il y a un phénomène relaté par la presse : « l’augmentation de la violence dans la société » (cette histoire de ’respect’ c’est de la foutaise, une dernière trouvaille de la novlangue). La multiplication des articles sordides relatant des faits divers navrants mesure-t-elle objectivement l’accroissement de cette violence ? Les périodes de guerre sont des périodes de violence institutionnalisée où la violence ordinaire est noyée, fondue, dans la violence ’légale’. Par ailleurs si nous lisons des chroniques très anciennes nous voyons que les bas quartiers ont toujours été des coupe-gorges où il ne faisait pas bon s’aventurer à le nuit tombée, que les voyages en diligence étaient de véritables aventures et que les voyageurs fortunés se faisaient escorter à prix d’or. L’irrespect envers les professeurs est peut-être seulement le résultat de l’accès aux études secondaires d’une frange de la société autrefois tenue à l’écart, sans aucune adaptation des structures et sans réactions efficaces de la hiérarchie, qui comme toujours, préfère nier le problème que le résoudre.
Les vrais questions sont donc :
La violence est elle réellement en croissance rapide ?
Que peut-on faire pour l’endiguer ?
Sur ces questions les lecteurs ont peut être des choses à dire.