Le contenu de certains commentaires m’a fait bondir, mais plutôt que de jouer l’effarouché je me suis mis à analyser « froidement » ce qu’il « serait convenable de faire » pour coller à notre société « anti assistanat ».
Si je comprends bien, les parents ne peuvent se déresponsabiliser de leur choix de faire un enfant en connaissance de cause des difficultés qu’ils ont et qu’ils vont bien sûr faire hériter à leur descendance :
1°) Dans l’hypothèse où ils n’en ont pas conscience parce que « pas suffisamment équipé intellectuellement parlant », doit-on accorder ou refuser un droit d’enfanter en fonction du QI par exemple ? Disons 90 au minima, ça vous va ?
2°) Je suppose qu’on m’objectera qu’il ne faut pas être Einstein pour comprendre certaines évidences (les fameuses évidences, surtout facilement évidente quand évidemment on possède tout ce qu’il faut à la naissance), et que par conséquent la « niaiserie » ne pourrait être un argument acceptable à décharge de la famille.
En conséquence de quoi il conviendrait de refuser d’être magnanime et d’accorder des circonstances atténuantes, et donc penser à l’enfant et le protéger contre ces affreux « inconscients » et « non responsables ».
Le cas de l’hospitalisation du bébé par l’hôpital public ne perdurant pas éternellement, il faudra songer à faire le bonheur de l’enfant en prospectant familles d’accueil ou le cas échéant orphelinat.
Ces solutions sont irréprochables en termes de garanties d’affections et de moyens car nous savons très bien que les mêmes qui reprochent qu’on ne fasse rien envers les parents irresponsables sont d’accord pour financer par l’impôt et les taxes diverses les mécanismes d’utilité publique à destination des structures d’hébergement, d’éducation ....... de l’enfance.
Il n’y aura donc aucune raison de craindre que le bébé soit retiré de l’amour réel de ses parents pour se retrouver dans une structure défaillante à cause d’arbitrage budgétaire.
Nous en sommes tous convaincu ici, n’est-ce pas ? ,-)