En effet, l’article auquel l’auteur fait référence n’est pas en soi une violente charge anti-livres, mais tout-au plus une réflexion sur certains problèmes physiques potentiellement liés à l’abus de lecture qui ne peut se faire qu’au détriment d’autres activités (d’ordre physique ou social), ainsi que sur l’inefficacité de certaines lectures sur le développement intellectuel (l’auteur dénonce ici les lectures purement divertissante qui n’invitent pas à l’analyse et à la réflexion).
On est donc assez loin d’un Voltaire qui refusait l’instruction au peuple pour lui laisser tout le loisir de labourer les champs sans perdre son temps à raisonner sur le sexe des anges !
Et l’auteur de prendre prétexte de cet article sur la lecture pour nous asséner les sempiternelles critiques à l’encontre du président Poutine, et de s’étonner des critiques de certains médias russes à l’encontre de l’État français...
Bref, monsieur l’auteur, occupez-vous des gigantesques lacunes orthographiques, littéraires et intellectuelles de notre jeunesse, ici en France et de la (non)politique désastreuse de nos dirigeants. Enfin, s’agissant du « dénigrement méprisant et systématique » de la Voix de la Russie contre l’État français, il me semble que cette voix est bien inaudible et indolore face aux incessantes attaques commises par tous nos médiacrates à l’encontre du « dictateur » Poutine (toujours bien plus confortablement élu que nos présidents, quoiqu’en disent des « observateurs » bien plus atlanto-compatibles que strictement « internationaux »), et de la Russie « maffieuse » (c’était si bien avec Eltsine qui n’en finissait plus de brader les richesses de son pays et d’abaisser constamment l’espérance de vie de ses compatriotes !).