Je suis simplement choqué par l’idée selon laquelle il faut que les femmes enceintes doivent se cacher. Si la philosophie et la pensée religieuse sont à ce niveau, elles sont mortifères. Elles sont littéralement dans une impasse. Rejeter les femmes parce qu’elles le sont est un refus de la vie au sens le plus simple du terme.
Ironiquement, ce rejet se base sur une idée de perfection de la religion musulmane. Cette religion, à ma connaissance, suppose les hommes mauvais et la loi divine va les forcer à bien se comporter. Toute personne s’écartant de la norme doit subir les foudres de la communauté car elle exprime sa nature mauvaise. Les hommes qui définissent la norme, ici les Islamistes radicaux, luttent pour imposer cette loi en oubliant qu’ils sont eux-mêmes mauvais par hypothèse. L’arbitraire total et violent en devient possible. La condamnation de tout ce qui peut les perturber en devient nécessaire. Tout ce qui éveille en eux des penchants qu’ils jugent mauvais doit être rejetés. Le n’importe quoi devient la norme car ils sont eux-mêmes mauvais par hypothèse. Ils comprennent forcément de travers le texte divin sinon ils sont eux-mêmes parfaits ce qui contredit une hypothèse de base de l’Islam.
Apparemment, pour ce « penseur », son Islam nie la maternité. Elle est vécue comme un mal nécessaire et rejoins ainsi cette idée de nature mauvaise de l’homme que la loi coranique doit contrôler.
Poliment, j’ai de la peine à considérer la maternité comme mauvaise. Je refuse de croire que l’homme est mauvais à la base. Si l’Islam suit le chemin de ce « penseur », il me fait peur.