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Commentaire de Inquiet

sur Des salariés du Royaume-Uni sont toujours à l'époque de Dickens


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Inquiet 9 août 2013 15:02

Aidez-moi svp à comprendre :


L’argumentaire des gens favorables à la « flexibilité » repose souvent sur le mérite de ceux qui acceptent de faire de nombreuses heures sans rechigner et de ne refuser aucun travail.
La « valeur travail » est souvent vu comme « l’alpha et l’oméga » de la valeur humaine, de ce qui fait son courage et son droit à exister, voir même à survivre.

Et c’est là que je ne comprend pas.

Car en toute logique, ces gens qui mettent la « valeur travail » au dessus de tout sans limite d’activité pour mettre « du beurre dans les épinards », devraient s’opposer avec force à ce type de contrat « zéro heures » puisqu’il inscrit la renonciation à occuper un autre emploi.

Si j’en crois la philosophie des « méritants », on devient « méritant » quand on n’hésite pas à cumuler les heures et les emplois, or dans ce cas là, on est juste une ressource de disponibilité et il est hors de question de faire autre chose.

Et voilà le paradoxe ultime où ces adorateurs de la flexibilité, permettant aux plus « bosseurs » de « s’extraire du lot », plébiscitent un type de contrat basé sur le « moins disant » de l’activité en empêchant de travailler pour autrui.

Par pitié, aidez-moi à comprendre, car je ne peux pas penser un seul instant que ces gens soient malhonnêtes intellectuellement : étant la seule réponse viable à ce paradoxe ?


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