Ci-dessous, en bas de page, un extrait de l’article Wikipedia consacré au sinistre bouffon dont on vient de nous recommander une « conférence de presse ».

Il serait parfaitement normal, étant donné les lois en vigueur, qu’AgoraVox censurât une pareille publicité : la mouvance négationniste très bien soutenue par l’islamofascisme iranien (et le bouffon est reçu à bras ouverts au pays des mollahs) n’a pas plus sa place en France que les organisations d’extrême droite récemment dissoutes.

Au lieu de cela, on ose censurer qui dénonce ici de pareilles abjections. On censurait pareillement ces derniers jours des messages qui protestaient parce qu’on faisait ici l’éloge d’un Hezbollah que l’Europe considère désormais, un peu tard mais à juste titre, comme une organisation terroriste.

Les pays du nord de l’Afrique sont en train d’essayer de se débarrasser de l’islamofascisme islamiste. Après quelques errements, les media commencent à se rendre compte que le vote populaire ne garantit aucunement que les organisations mises au pouvoir se comporteront ensuite d’une manière démocratique. Je voyais hier un excellent documentaire d’Amine Bouziane sur la chaîne parlementaire, à propos de jeunes chanteuses ou danseuses égyptiennes qui faisaient (le film date de 2012), dans l’Egypte de Morsi, l’objet de pressions et de persécutions rien moins qu’abominables. Apparemment, en France et sur AgoraVox, la révolution n’est pas encore faite et le jihadisme a encore le vent en poupe. C’est là qu’on peut encore lire des évocations lénifiantes de la Corée du nord, de l’Iran, et une apologie d’organisations neo-fascistes telles que le Hezbollah. La « modération », semble-t-il, y travaille en faveur de l’oppression des peuples. C’est accablant.

EXTRAIT DE WIKIPEDIA :

"Particulièrement controversé en raison de plusieurs de ses prises de position, Dieudonné voit son image publique se modifier progressivement au cours des années 20001 : alors qu’il était classé à gauche dans les années 19902, il se rapproche publiquement du Front national. Ses positions sont désormais condamnées par diverses associations antiracistes et il est considéré comme une personnalité d’extrême droite par de nombreuses formations et mouvances politiques3, ainsi que par une grande partie de la presse nationale1,2,4, qui l’accusent d’antisémitisme5,6. Lui-même conteste ces accusations. En 2006, il affirme représenter « la vraie gauche »7 et en 2009, il se décrit comme un républicain antisioniste anticommunautariste8. En 2009, il se présente aux élections européennes, sur la liste du Parti antisioniste qui recueille 1,30 % des voix en Île-de-France9.

Depuis les années 2000, ses spectacles ont été régulièrement annulés ou interdits dans plusieurs municipalités en France, en Suisse, en Belgique ou au Canada, les autorités déclarant craindre des troubles à l’ordre public."