à l’auteur
Il est agréable, votre article : ce que produisent la plupart des architectes manque en effet terriblement d’imagination. Et le plus souvent, c’est laid, horriblement laid.
A Paris, on a reconstruit toute une partie du 13e arrondissement, ces dernières années, et le résultat est consternant. Cela ressemble, dans l’incohérence et la misère stylistique, à n’importe quel quartier nouveau d’une grande ville de province, construit par des imbéciles autour d’un grand centre commercial.
Il serait temps qu’on commence à comprendre que l’architecture, c’est fini, et qu’il convient d’entrer dans l’ère du scaphandre. Mettre au point un scaphandre très léger, quasi étanche, muni d’un casque-bulle en plexiglas, c’est dans les possibilités de n’importe quel bricoleur. Le bloc portatif contenant la batterie et le micro-système de climatisation pour l’été et l’hiver peut aisément être réduit aux dimensions et au poids de cette bouteille d’eau minérale que la plupart des crétins emportent désormais partout avec eux, même au Louvre, pour « renouveler l’eau neuve de leurs cellules ».
Dans ces conditions, il n’est plus nécessaire de s’embarrasser à transporter un téléphone mobile : le téléphone, la radio, la télévision, l’accès à l’internet, tout cela est intégré au casque et permet une perception augmentée du monde.
Au plein milieu de la journée et de l’été, sous la canicule, on peut dès lors passer des heures à lire dans les paysages les plus surchauffés sans en être incommodé.
Et l’hiver, quand la glace s’accumule, quel bonheur de pouvoir rester dehors à lire son journal sur un banc, ou à écouter de la musique, à deux pas du bonhomme de neige !
Quel bonheur de pouvoir en toute saison se promener sous la pluie sans parapluie et sans avoir à se soucier des flaques d’eau où se mouillent les chaussettes !
Il n’y a aucune comparaison possible entre la quantité d’énergie qu’il faut consommer pour climatiser un scaphandre individuel et celle qui permet de maintenir au chaud un appartement, fût-il très petit, fût-il réduit aux dimensions d’une cellule de moine.
A partir de là, la ville peut disparaître, se transformer en un agréable jardin dans lequel on vivra, été comme hiver, au milieu des fleurs, des arbres, des cascades et des jets d’eau. La forêt, même, cesse d’être inhospitalière.
A l’immense réseau de bitume qui couvre l’espace des villes et des campagnes, on substitue dès lors un fort discret réseau de distribution du courant électrique : une prise électrique tous les cinquante mètres, dissimulée dans la végétation et signalée par une simple petite diode clignotante. Cela permet de recharger les batteries ou de s’en passer si on a décidé de passer là la nuit.
Pour augmenter encore le confort de ceux qui ne sont pas en voyage mais se sont sédentarisés dans un lieu particulier, on peut imaginer des rangées de boîtes aux dimensions 140*200*120 pour les couples et 90*200*60 pour les célibataires, munies d’un couvercle et également climatisées, où dormir sans scaphandre et s’adonner éventuellement à toute sorte d’activités qui s’accommoderaient mal du port de ce vêtement devenu universel.
26/08 12:13 - Croa
Pas d’accord, les pires horreurs sont celles d’aujourd’hui ! (Sauf que ça (...)
26/08 12:08 - Croa
« les municipalités s’en prennent aux yourtes. » C’est comme les caravanes, il (...)
26/08 11:59 - Croa
« quand je vois les horreurs que l’administration laisse se construire, » Elles est bien (...)
26/08 09:13 - Croa
Il faut disposer d’un site favorable. Celles que l’on voit dans certaines régions (...)
25/08 18:50 - El Nasl
Une fois le terrain bien transformé , c’est une question d’équilibre , de flux (...)
25/08 18:26 - bert
y’a aussi une maison à vendre à Abington à Saruman lane ; Northampton (...)
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