Ce qui me gêne vraiment avec les « socialistes » : c’est le paradoxe qu’ils entretiennent avec l’argent. Je m’explique.
Dès qu’il y a un problème à régler, quelque chose à changer, ils ne disent que très rarement « faisons ci ou cela de telle ou telle manière ». Ou alors « cette politique a été mauvaise parce que... ». Non ! Ils disent plus trois pour cent, ils disent 500 millions, ils disent revalorisation, allocation...comme si l’argent était une ressource inépuisable qu’il suffirait - comme la croissance- de décréter....
Je lisais encore ici, il y a une quinzaine de jours, dans un commentaire publié pourtant par un sympathisant socialiste : « Mais comment veulent-ils régler ce problème alors qu’il n’y a plus d’argent en France ! ».
Et cependant, et c’est bien la la source de leurs paradoxes, bien qu’ils accordent à l’argent toutes les vertus salvatrices, ils ne le respectent pas.
Regardez l’exemple de François Hollande qui n’aime pas les riches et qui pourtant l’est lui-même. Je me dis : « heureusement pour lui qu’il a assez d’argent pour sa famille... Je n’oserai imaginer un homme comme lui gérer un SMIC pour nourrir son foyer. Ca serait très rapidement commission de surendettement et compagnie ! ».
On a donc des gens qui d’un côté nous disent :« l’argent c’est mal » et de l’autre : « Sans lui on ne peut rien ». C’est tellement révélateur...C’en est presque Freudien !
C’est quand même dingue de croire que le coefficient de réussite d’un changement, dépend quasi exclusivement de la quantité d’argent qu’on veut bien lui attribuer ! !
Que l’argent soit une large partie de la solution d’un problème OK, mais que cela soit toute la solution...il y a une marge.
Comme si n’entraient jamais en ligne de compte l’organisation, les règles, la volonté, les gens...
Tout cela me fait conclure que les socialistes sont non seulement des quiches en économie mais aussi, ce qui est plus grave, en stratégie.
Alors de nouveau confier la maison France à ces gens là...non, merci !
Les socialistes, sans argent, n’ont aucun projet politique.