Il y a plus fort que le vapotage : le pétunage. Ma moitié fumait depuis (quasiment) sa naissance. Un beau jour elle a quitté son beau pays que le monde nous envie (sauf, récemment, les touristes chinois qui n’apprécient pas la diversité, hou les vilains wacisses !) pour venir s’installer dans le mien. Elle a découvert, par ses collègues de travail, qu’on pouvait se fournir auprès des récoltants sans payer de taxe. Ce qui lui fait le kilo de tabac à... une seconde... xe.com... 200 euros tout rond, à trois ou quatre centimes près. Avec un kilo d’herbe à Nicot on roule mille clopes. Le tabac, directos de chez le récoltant, est sans additifs. Pas de salpêtre, donc, et quand vous posez votre clope elle s’éteint toute seule. Enfin, bref, du temps qu’elle clopait dans son beau pays que le monde nous envie elle en était à deux paquets par jour. Ici, elle en est à dix clopes quotidiennes maxi, le plus souvent quatre ou cinq. Elle prend une clope, tire une taffe, satisfaite, elle l’éteint, la remet dans son étui.
Ce qu’il faudrait, c’est un Sioux, ou lointain descendant d’iceux, qui crée un parti. Fumer le calumet constituant partie intégrale de l’héritage culturel sioux (et de pas mal d’autres Peaux-Rouges) taxer le tabac et en restreindre l’usage, tel que le fait notre belle France (que le monde... et patati et patata...) serait raciste, nauséabond, stigmatisant... je vous laisse compléter l’éructation d’anathèmes.