Je ne parle pas de la nourriture scolaire parce que... ce n’est pas mon propos, peut-être ?
Puisque vous voulez absolument mon avis sur la question (ce qui me flatte, mais si je pense que ce n’était pas le but recherché), le voilà. La nourriture scolaire est typiquement un thème où deux libertés s’opposent. La liberté de pratiquer son culte (avec les éventuelles contraintes attenantes) et la liberté du citoyen de ne pas payer pour « subventionner » des activités religieuses.
Dans un cas comme ça, je propose une solution radicale, novatrice et révolutionnaire : faut en causer ! De façon apaisée, en listant les diverses solutions à disposition et en évaluant laquelle satisfait au mieux tous les aspects de la laïcité : La « neutralité » de l’État vis à vis des cultes et la liberté de croyances. Quitte à essayer diverses solutions pendant un temps histoire de voir lesquelles sont réalisables et ce qu’elles coutent.
Ça signifie ne pas crier au loup si - scandale ! - des gamins bouffent halal à la cantoche. Cela ne me semble pas être le problème le plus critique du moment, même si la discussion reste ouverte sur le bien fondé de ce fait.