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Gnaffron

Humaniste radical

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Derniers commentaires



  • Gnaffron 17 décembre 2013 10:46

    Il faut avouer que rien que pour ce genre d’article, Agoravox est irremplaçable. Merci donc à l’auteur de faire de ces lieux cette formidable foire à zozos. Depuis que les chem/contraileurs et les haarpistes de salon ont baissé la voix, je trouvais que ce site avait quelque peu perdu de ses attraits.


    Monsieur, vous êtes l’honneur et la fierté du ouèbe libre. Si elle existait, je vous décernerait la médaille du Logorrhéique Ordre des Loufoques. Vous la méritez haut la main (à moins qu’elle ne soit occupée ailleurs).


  • Gnaffron 5 décembre 2013 12:06

    Si vous vouliez passer pour un zozo qui ne sait pas de quoi il cause, bravo, c’est réussi.


    Je n’ai moi-même pas de grandes lumières en économie. Heureusement, il n’y en a point besoin pour se faire une opinion sur votre gloubi-boulga

    Pour votre édification et celle des malheureux lecteurs qui tomberaient sur votre papelard, voilà la définition légale de la fausse monnaie (source : légifrance)

    La contrefaçon ou la falsification des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant cours légal en France ou émis par les institutions étrangères ou internationales habilitées à cette fin est punie de trente ans de réclusion criminelle et de 450000 euros d’amende.

    Est punie des mêmes peines la fabrication des pièces de monnaie et des billets de banque mentionnés à l’alinéa précédent réalisée à l’aide d’installations ou de matériels autorisés destinés à cette fin, lorsqu’elle est effectuée en violation des conditions fixées par les institutions habilitées à émettre ces signes monétaires et sans l’accord de ces institutions.

    Les deux premiers alinéas de l’article 132-23 relatif à la période de sûreté sont applicables aux infractions prévues par le présent article.

    Comme vous pouvez le lire, la fausse monnaie est la contrefaçon de pièces ou billets d’une monnaie ayant cours légal en France ou étant émis par des institutions habilitées. Vous surprendrai-je en vous révélant que le bitcoin ne satisfait aucune des deux conditions graissées ci-dessus ?

    Enfin, vous parlez de trois problèmes qui justifieraient l’interdiction de cette monnaie : Qu’elle « ne repose sur rien » et que cela favoriserait le risque d’une bulle spéculative, que l’on ne peut prédire comment les futurs éventuels bénéfices seront répartis et que ce système échappe au contrôle étatique.

    Pour le premier point, je vous rétorquerais que le fait que des actifs « repose sur quelque chose » n’a jamais protégé quoi que ce soit de la spéculation. Que je sache, les bulles immobilières concernent des biens réels, à savoir de vraies maisons avec de vrais gens dedans. Cela n’a pas empêché la crise des « subprime ». De plus, c’est un faux problème. La volatilité des cours convaincra quiconque qu’il s’agit là d’un actif très spéculatif. Celui qui achète des Bitcoin est donc au courant du risque. S’il se plante et qu’il se retrouve en slip, c’est bien dommage. Mais qu’il ne vienne pas chouiner comme quoi un tel système aurait du être interdit et qu’on ne l’avait pas prévenu.

    Ensuite, les bénéfices (pour autant qu’il y en ait) ne peuvent pas être prédits à l’avance, encore moins l’identité de ceux qui les toucheront. Mazette, que voilà un problème poignant ! Pour votre gouverne, cette situation est le cas de tous les marchés financiers. Vous croyez qu’à la bourse les gens savent par avance qui va gagner quoi ? Ou bien souhaitez-vous interdire tout échange de bien dont la valeur n’est pas connue en avance (actions, obligations, etc etc etc) ?

    Finalement, vous déplorez que l’émission de ces Bitcoins ne soit pas sous contrôle étatique. Quel drame ! D’autant que l’on est admiratif de la rigueur dont les gouvernements font preuve pour réguler le reste des échanges financiers. Avant de hurler à la lune, pourriez-vous au moins nous faire entrevoir quel genre des règles vous voudriez voir imposées à cette monnaie ?



  • Gnaffron 3 décembre 2013 10:07

    Toujours intéressant, ces technologies, pour les régions côtières...


    Comme le transport de l’électricité souffre toujours lors de distances trop considérable, cela ne résout pas la problématique énergétique pour les zones éloignées des côtes. Donc oui pour l’instant, le nucléaire a encore un avenir.

    Mais c’est un pas dans la bonne direction


  • Gnaffron 29 novembre 2013 11:04

    Oh, un contradicteur ! Qui plus est, qui avance des arguments rationnels et de façon claire. Je vais donc essayer de faire aussi bien, et de répondre à la raison par la raison.


    1°, La prostitution a reculé en Suède

    D’abord, je voudrais souligner que les chiffres avancés au sujet de la Suède sont à considérer avec prudence. Je vous invite à lire, si ce n’est pas encore fait, cet article de Rue89.

    Admettons ensuite que la prostitution ait effectivement reculé (et ne se soit pas cachée à la place). Je ne peut que m’en réjouir pour les filles qui étaient effectivement exploitées, qui se prostituaient contre leur gré. Ce point je crois ne fait pas débat. Mais les autres ? Celles qui n’étaient exploitées par personne mais dont le revenu dépendait de cette activité ? Vous n’allez pas me faire croire que toutes ont trouvé un emploi stable, rémunérateur. Certaines ont peut-être perçu des aides étatiques pour « s’en sortir », mais cela compensera-t-il le revenu dont on les a privé ? Répondre oui sans vérification aucune me semble bien irresponsable.

    Cela m’amène à mon troisième point. Vous dites avec justesse que cette diminution de la prostitution est un bien en soi, pour autant que l’objectif à atteindre soit la diminution de la prostitution. Belle lapalissade en vérité, mais il serait temps de savoir contre quoi on prétend lutter. La prostitution ou l’exploitation des prostituées ? Si on peut avoir la première sans la seconde, ne serait-ce pas louable d’offrir la possibilité aux personnes qui le choisissent de gagner leur subsistance de la façon dont elles l’entendent ?

    2° L’Allemagne

    Très juste, l’Allemagne a merdé. Les réseaux prolifèrent et les prostitué(e)s en souffrent. Doit-on forcement en déduire que toute tentative de légalisation est vouée à l’échec ? C’est aller un peu vite en besogne, d’autant qu’il y a d’autres exemples que l’Allemagne - la Suisse par exemple - qui, même si leurs systèmes ne sont pas exempt de défauts, ont permis une réelle amélioration de la condition des prostituées et n’ont pas prétérité la lutte contre l’exploitation, au contraire.

    Il serait plus avantageux de tirer de l’expérience Allemande les leçons l’une légalisation ratée afin de ne pas commettre les mêmes erreurs plutôt que comme repoussoir absolu de la dépénalisation.

    3° La situation française

    Bon, admettons ce chiffre de 15% vs 85%. Je n’ai pas d’argument pour le contredire, pas plus que pour le soutenir, d’ailleurs. J’enjoins cependant à la prudence face à ces chiffres qui sentent bon la technique du doigt mouillé, extraits d’études sur un milieu secret par définition.

    Tablons aussi, soyons (très) optimiste, sur un recul de la prostitution due à la pénalisation des clients. Je refuse en revanche à pousser la naïveté au point de croire à une diminution de moitié, il y a des niveaux de candeur béate que je me refuse de fouler. Mais même dans le cas où le recours à la prostitution diminuerait d’un quart, ce qui me parait déjà idéaliste, quelles en seraient les conséquences ?

    Ce serait bien évidement celles et ceux qui exercent hors d’un réseau qui seront les premiers impactés. Les réseaux qui exploitent des prostitués ont les moyens de perpétuer leur activité de façon suffisamment discrète. Les personnes seules, non. Celles-ci, pour s’assurer un même revenu, se trouveraient face à des difficultés supplémentaires. Ce serait la précarisation de personnes déjà vulnérables, voire dans le pire des cas une mise en danger de ces personnes (isolement social plus grand, tentation de se soumettre à des réseaux pour bénéficier de conditions d’exercice discrètes).

    On a donc au mieux une précarisation de 15% des prostitué(e)s pour une réduction de l’exploitation de 10%. Plus vraisemblablement, une précarisation de 15% des prostituées et autant d’exploitation qu’avant. Je salue le progrès social, vraiment.

    Bref, je crois que si on veut lutter contre la prostitution contrainte, il y a mieux à faire.

    4° Les conséquences d’une diminution de la prostitution

    Je ne sais pas si les viols augmenteront ou diminueront. Aucune idée. Et ce n’est pas le débat. Prostitution ou pas les hommes demeurent responsables de leurs actes. La société n’a pas à s’assurer que les détraqués puissent tirer un coup plutôt que de commettre un viol, pour autant que l’un prévienne l’autre, ce dont je doute. C’est vraiment le genre d’argument qui n’a pas sa place ici.


  • Gnaffron 28 novembre 2013 11:22

    Probablement le jour où Avox se dotera d’une fonction d’édition de texte digne de ce nom ou supprimera le puérile système de plébiscite des commentaires et articles. Je vais attendre assis, si cela ne vous dérange pas.

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