A l’heure ou sont écrites
ses lignes, l’ONU ne sait toujours pas qui de Assad, ou de ses
opposants, a utilisé des moyens chimiques dans la guerre urbaine qui
sévit depuis 24 mois dans ce pays. Mais deux chefs d’états, le
français Hollande et l’Américain du Nord Obama ont décidé de
faire comme s’il était avéré que le dictateur de Damas, plutôt
que ses concurrents, en dictature, était coupable.
Curieusement, il semble qu’Hollande n’ait pas pu convaincre l’américain de se passer du feux vert de son parlement. Les armées françaises, avant de partir en opérations, risquent, du coup, d’être les seules à avoir réalisé cette économie.
Plus besoin de preuves,
même fabriquées comme en 2003, ni de réunion du Conseil de
Sécurité. Les doigts accusateurs d’Obama et les appels à la
punition divine de Hollande suffiront. Bien qu’ayant perdu le conjuré
Caméron dans une consultation hasardeuse de son parlement, le binome
restant ne semble survivre que gràce à l’activisme du français qui
paraît, comme son ancètre Guy Mollet, prendre beaucoup plus de
plaisir dans le maniement des armes que dans la recherche
diplomatique de solutions équilibrées. C’est pourtant par là que
la solution finale passera. Reste à savoir de quelle autorité la
France disposera, encore, quand les sièges se disposeront autour de
la table ronde et qu’on comptera, en plus des « dégâts
collatéraux » humains, les édifices, parfois séculaires,
que les projectiles français, ou US, auront jeté à bas ?
Peut-ètre, alors,
sera-t-il venu le temps de constater que l’ajout de la guerre , à la
guerre, en Syrie comme ailleurs, n’est qu’une « connerie »
de plus ajoutée à l’Histoire de notre pays !