Pardon, encore un mot :
vous ne pouvez pas à la fois prôner le traitement social du chômage et la réduction de la dette.
Le fait est que Raffarin a mené une politique de demande en haussant le SMIC. C’est même ce qui a permis à la France d’avoir les meilleurs taux de croissance en Europe en 2003 et 2004.
C’est en cela que Sarkozy est différent : il propose effectivement une politique de réduction des impôts qui n’a encore jamais menée : la baisse substantielle des prélèvements obligatoires par des économies dans le secteur public et dans la dépense sociale. Il est imprécis de parler de politique de l’offre, car la baisse des impôts a des effets immédiats sur les revenus des ménages et donc sur la demande.
Votre article est bon mais on ne comprend pas pourquoi vous vous en prenez à Sarkozy qui, comme ministre, a tout de même réussi à privatiser EDF (au prix d’un mensonge), à sauver Alstom, à réduire le nombre de fonctionnaires, à alléger les frais de succession (notamment pour les petites successions) et à supprimer le service de la redevance à Bercy (cette réforme attendait depuis dix ans et personne n’avait osé la faire).
Enfin, Sarkozy a bien dit que le problème en France était la mauvaise gestion de la sécurité sociale. Le ministre des affaires sociales est en cela bien plus puissant que le ministre de l’économie, et c’est plutôt le frisé qu’il faut accuser des méfaits que vous imputez au nabot.