Jean-Pierre,
Malheureusement Jacques Marseille est décedé et nous ne pourrons plus discutter de cela avec lui.
Pour répondre à votre precedente question, malgré de nouvelles modalité de gestion, je ne crois pas (et j´en ai le droit) à la bonne gestion d´un mouvement d´épargne associative à la taille d´un pays. Mais j accepte en effet de payer des impôts même si je ne suis pas toujours d’accord avec les choix budgétaires car je pense que c´est un moindre mal nécessaire pour assurer les services publics et la solidarité avec ceux qui n´ont pas eu la chance ou l´opportunité de bien gagner leur vie.
Personnellement je suis pour le financement d´un revenu de base cumulable avec les autres revenus par une cotisation spécifique sur ces autres revenus (style super CSG), qui permette de reprendre en partie le revenu de base à ceux qui sont déjà bien pourvu… mais encourage tout le monde à reprendre ou maintenir une activité lucrative, sources de richesses pour l´ensemble de la population.
Quoi qu´il en soit, et quelque soit le mode de financement retenu, il s´agit de partager un pouvoir d´achat… c´est à dire le droit de consommer ce qui a été produit par ceux qui travaillent. Il faut donc toujours veiller à ce que ces derniers aient intérêt à le faire… pour éviter qu´un jour le pouvoir d´achat réel (et non monétaire) de tous se réduise avec la production de biens et services réels.