Un article le 23/06/11 du Monde titrait : « La diplomatie française n’est plus qu’un château de sable » . Dans une tribune commune, Jupé et Védrine disaient leur crainte que l’instrument diplomatique soit cassé par la suppression de moyens de fonctionnement et d’actions .
Des diplomates dissidents avaient même formé le groupe Marly pour dénoncer l’amateurisme de l’Élysée : déboires au Mexique, en Tunisie, en Égypte : Guéant, Kouchner, Alliot-Marie et le conseiller diplomatique de sarko Jean-Daniel Lévitte, étaient passé par là .....
Aujourd’hui Laurent Fabius a conservé les mêmes bases déficientes de ses prédécesseurs -austérité oblige- mais aussi les engagements atlantistes au Mali puis en Syrie .
L’originalité de Fabius, c’est la diplomatie en zig-zag : courant au devant des désirs de son mentor américain, il est soit en avance soit en retard sur ceux ci, selon l’évolution des évènements sur le terrain et dans la diplomatie des autres capitales .
C’est ainsi que Super-Caniche a amené le Tartarin de Tulle à se retrouver bêtement seul en première ligne pour l’offensive anti syrienne, pendant qu’il criait, sabre de bois au clair :
« tous ensemble, sus à l’ennemi » !
Ou, comme l’écrit Yéti dans sa chronique : « de l’art de perdre stupidement une guerre avant de l’avoir commencée » .
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