Le ressentiment et l’envie qui sont au coeur de l’anti-américanisme ne peuvent que concerner une société forte, une société qui réussit.
Bon, je reconnais que sous la présidence Obama, l’Amérique à beaucoup perdu.
Obama restera vraisemblablement dans l’Histoire des Etats-Unis comme l’un des pires présidents, avec Jimmy Carter, pour avoir affaibli les Etats-Unis, pour n’avoir pas su enrayer les déclins notamment économique des Etats-Unis, pour avoir mené une diplomatie catastrophique, notamment par l’échec de sa diplomatie à l’égard du monde musulman.
Il n’en reste pas moins au sein du peuple américain une capacité de résistance et une opiniâtreté qui ne seront pas si aisément détruites.
Il y a toujours, aux Etats-Unis, une fierté, une vigueur et une volonté de défendre la liberté qui ne se rencontrent nulle part ailleurs au monde, sinon sans doute en Israël.
L’Europe est trop faible pour faire envie. Deux pays et deux seulement défendent clairement les valeurs de la civilisation occidentale : les Etats-Unis et Israël.
Désigner les Etats-Unis comme ennemi, c’est aussi prendre la pose du faux résistant et du faux rebelle. C’est facile de résister à une démocratie. C’est moins dangereux que, par exemple, résister à l’islamisme...
Si un peuple est désinformé, c’est bien le peuple français. Les Français avalent la propagande sans rechigner.