Bon, je vais faire la vieille barbe
De mon temps ( ça commence bien), c’est à dire dans les années 60, à une année lumière ou deux de ces temps obscurs, les gamins en sortant du primaire avait une vue assez naîve de l’histoire de france, mais néanmoins structurante en dates et repères.
Vous savez, ces images d’epinal accrochées au tableau : La gaule, clovis et le vase de Soissons...Charlemagne le roi sage...Jeanne d’arc la pucelle au siège d’orléans.....Guttemberg....Jacques Coeur.....Richelieu dans sa robe de cardinal commandant le siège de la rochelle....
Bon, j’arrête là ces visions de catéchisme laïque.
Les instituteurs se faisaient souvent conteurs, et il n’y avait guère de silence à imposer, quand l’heure d’histoire arrivait.....Bien sur l’apprentissage fastidieux des dates, étaient le corollaire un peu ennuyeux, mais je crois pouvoir prétendre sans guère me tromper, que bien des enfants en savaient davantage à dix ans, qu’à 16 ou 17 actuellement.....
L’histoire, ou plutot les histoires de fance, étaient relayées dans l’imaginaire, par les magazines,Tintin, , spirou, Pilote, qui se faisaient pédagogues.
Qui ne se rappelle pas des belles histoires de l’oncle Paul ?
De « mickey voyage à travers les siècles » dans le journal de mickey
Le gout d’une certaine culture et de sa tansmission immagée ont disparu. On aura beau empiler les heures dans les lycées, il me semble que l’effort devrait se reporter sur les jeunes années, là où tout se joue !
Ceci est évidemment valable pour la lecture, l’orthographe....Voilà qu’on fait des cours de rattrapage en fac maintenant....On croit rêver.
A l’heure qu’il est on continue à maintenir la méthode globale, cette hérésie fondamentale, dont les sciences cognitives ont montré que son apprentissage était une aberration pour un enfant de six ans, dont les structures neurologiques ne sont pas terminées.
Ca fait rien mon bon monsieur, vous n’êtes pas un spécialiste de l’éducation, me dira t’on....